Nationalité : France
Né(e) à : Agen , le 05/03/1934
Mort(e) à : Astaffort , le 18/01/2013
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Né(e) à : Agen , le 05/03/1934
Mort(e) à : Astaffort , le 18/01/2013
Biographie :
Jacques Sadoul est un directeur de collection, un directeur littéraire et un auteur français.
Il est un anthologiste spécialisé, entre autres, en histoire de la science-fiction et a également écrit des ouvrages sur l'alchimie, le fantastique, la photographie et la littérature policière.
Après avoir été rédacteur en chef de Mystère magazine et du Alfred Hitchcock magazine entre 1964 et 1968, il a été directeur du Club du livre d’anticipation et du Club du livre policier de 1965 à 1968. Il cofonda le Club du livre d'anticipation en 1966 et la collection Galaxie-Bis en 1967.
Jacques Sadoul a assuré la direction éditoriale de la collection de poche J'ai lu pendant plus de 30 ans, à compter de 1968 et jusqu'en 1999.
Également romancier, il publie les dix titres du cycle des aventures-enquêtes de Carol Evans entre 1981 et 1999. Il écrit en parallèle d'autres romans populaires, notamment "Trois morts au soleil" qui reçoit le Grand prix de littérature policière en 1987.
En grand amateur et collectionneur de pulps, il partage sa passion dans les Meilleurs Récits chez J'ai lu.
En 1972, il crée le Prix Apollo qui récompensera les meilleurs romans publiés en France jusqu’en 1990.
En 2006, il publie ses mémoires "C'est dans la poche"; on le retrouve dans la grange de son père où il a rassemblé sa collection de plus de 16 000 ouvrages
+ Voir plusJacques Sadoul est un directeur de collection, un directeur littéraire et un auteur français.
Il est un anthologiste spécialisé, entre autres, en histoire de la science-fiction et a également écrit des ouvrages sur l'alchimie, le fantastique, la photographie et la littérature policière.
Après avoir été rédacteur en chef de Mystère magazine et du Alfred Hitchcock magazine entre 1964 et 1968, il a été directeur du Club du livre d’anticipation et du Club du livre policier de 1965 à 1968. Il cofonda le Club du livre d'anticipation en 1966 et la collection Galaxie-Bis en 1967.
Jacques Sadoul a assuré la direction éditoriale de la collection de poche J'ai lu pendant plus de 30 ans, à compter de 1968 et jusqu'en 1999.
Également romancier, il publie les dix titres du cycle des aventures-enquêtes de Carol Evans entre 1981 et 1999. Il écrit en parallèle d'autres romans populaires, notamment "Trois morts au soleil" qui reçoit le Grand prix de littérature policière en 1987.
En grand amateur et collectionneur de pulps, il partage sa passion dans les Meilleurs Récits chez J'ai lu.
En 1972, il crée le Prix Apollo qui récompensera les meilleurs romans publiés en France jusqu’en 1990.
En 2006, il publie ses mémoires "C'est dans la poche"; on le retrouve dans la grange de son père où il a rassemblé sa collection de plus de 16 000 ouvrages
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Rencontre avec Jacques Sadoul 4/4 Rencontre avec Jacques Sadoul lors des huitièmes Rencontres de l'Imaginaire de Sèvres. Une vidéo tournée par Actusf.
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Le surhomme du Docteur Jukes de Francis Flagg
Le Tueur l'observa avec détachement. Dieu que le type était lent ! Il semblait flotter dans l'espace, des fractions de seconde devenaient des minutes. Il l'écarta d'un geste négligent, et le regarda partir à la renverse tout nonchalamment pour s'écrouler et ne plus bouger. Mais pour le ministre de la guerre, cela s'était passé avec une rapidité presque incroyable. Il avait reconnu Mike le Tueur, tout comme Mike l'avait reconnu et savait qu'il était condamné par le Caïd et que sa vie ne pesait pas lourd.
A l'instant même où le chauffeur allongeait le bras pour frapper, il dégaina son automatique et tira. Mais les yeux du tueur surprirent son geste. Sans la moindre difficulté, il évita la balle et projeta un poing en avant. Frappé par ce qu'il n'eut pas le temps de voir, Vincent Asbury tomba à la renverse.
Le Tueur l'observa avec détachement. Dieu que le type était lent ! Il semblait flotter dans l'espace, des fractions de seconde devenaient des minutes. Il l'écarta d'un geste négligent, et le regarda partir à la renverse tout nonchalamment pour s'écrouler et ne plus bouger. Mais pour le ministre de la guerre, cela s'était passé avec une rapidité presque incroyable. Il avait reconnu Mike le Tueur, tout comme Mike l'avait reconnu et savait qu'il était condamné par le Caïd et que sa vie ne pesait pas lourd.
A l'instant même où le chauffeur allongeait le bras pour frapper, il dégaina son automatique et tira. Mais les yeux du tueur surprirent son geste. Sans la moindre difficulté, il évita la balle et projeta un poing en avant. Frappé par ce qu'il n'eut pas le temps de voir, Vincent Asbury tomba à la renverse.
- Une chose encore, Stuart, pouvons-nous tenir pour acquis que Miss Evans n'était liée à aucun des protagonistes de cette affaire avant son arrivée le 24 décembre ?
- Oh, il n'y a aucun doute, elle est capable de mettre un bordel terrible partout où elle passe en trois ou quatre jours seulement. Mais ne la prenez pas pour le Père Noël, sa hotte ne contient que des cadavres.
- Oh, il n'y a aucun doute, elle est capable de mettre un bordel terrible partout où elle passe en trois ou quatre jours seulement. Mais ne la prenez pas pour le Père Noël, sa hotte ne contient que des cadavres.
Dire que je m'intéresse aux gens serait faux : je n'éprouve aucune compassion pour eux ; qu'ils crèvent ou s'entre-tuent, je m'en moque. En revanche, j'aime savoir pourquoi et comment ; et - si possible - y assister.
Les Infinis, Philip K Dick
- Je n'aime pas cela dit le major Crispin Eller. Les sourcils froncés, il regardait à travers le hublot. Un astéroïde comme celui-ci, avec de l'eau à fusion, une température modérée, une atmosphère d'oxygène et d'azote analogue à celle de la Terre...
- Et pas de trace de vie. (Harrison Blake, le commandant en second vint rejoindre Eller.) Pas de vie, malgré les conditions idéales. Air, eau, bonne température. Ppourquoi ?
- Je n'aime pas cela dit le major Crispin Eller. Les sourcils froncés, il regardait à travers le hublot. Un astéroïde comme celui-ci, avec de l'eau à fusion, une température modérée, une atmosphère d'oxygène et d'azote analogue à celle de la Terre...
- Et pas de trace de vie. (Harrison Blake, le commandant en second vint rejoindre Eller.) Pas de vie, malgré les conditions idéales. Air, eau, bonne température. Ppourquoi ?
De loin, Congo Square paraissait en feu.
En s'approchant, on se rendait compte que les flammes provenaient de centaines de torches, les unes plantées à même le sol, les autres tenues en main par des danseurs. Le bruit des percussions vaudou parvenait avec plus de puissance, lourd, martelé, envoûtant. Chaque dimanche, en fin d'après-midi presque toute la population noire et nombre de Blancs se rendaient ainsi dans le grand pré où se déroulait la cérémonie. Marie Saloppé, qui avait succédé à Sanité Dédé comme reine du vaudou, avait à son tour dû céder la place à une autre souveraine plus jeune, plus belle et plus redoutée car on disait sa magie puissante, Marie Laveau.
En s'approchant, on se rendait compte que les flammes provenaient de centaines de torches, les unes plantées à même le sol, les autres tenues en main par des danseurs. Le bruit des percussions vaudou parvenait avec plus de puissance, lourd, martelé, envoûtant. Chaque dimanche, en fin d'après-midi presque toute la population noire et nombre de Blancs se rendaient ainsi dans le grand pré où se déroulait la cérémonie. Marie Saloppé, qui avait succédé à Sanité Dédé comme reine du vaudou, avait à son tour dû céder la place à une autre souveraine plus jeune, plus belle et plus redoutée car on disait sa magie puissante, Marie Laveau.
C'est toujours dans l'aventure, le danger et l'odeur de la mort que je me sens vivre pleinement. J'allais pouvoir redevenir moi-même, comme autrefois, avant que des bureaucrates bornés ne m'aient forcée à l'inactivité. Il fallait seulement que je parvienne à me maitriser suffisamment pour réduire ces deux homes à ma merci sans les tuer.
J.-H. Rosny aîné (de son vrai nom Joseph-Henri Boex), né en 1856, décédé en 1940, me paraît être le plus grand écrivain d’anticipation d’expression française, en dehors de Jules Verne.
J'ai toujours eu à cœur d'honorer les morts, même ceux qui ne le sont pas encore.
Nous pleurâmes longuement dans les bras l'une de l'autre sans échanger une parole. C'était plus qu'une amie que nous venions de perdre, c'était notre jeunesse qui venait de prendre fin.
Tiens, il faudra que j'interroge le psy. C'est peut-être la compagnie des femmes qui me manque, mais comment faire ? Une femme, c'est exclu ; elles veulent tout ranger, tout régenter, éloigner les copains, vivre en couple quoi. Partager l'appartement avec un ami ? Je l'ai déjà fait, mais ça ne marche jamais très longtemps car on est vite ramené au cas de figure précédent. L'un de nous draguait une fille pour une soirée et elle squattait six mois. L'horreur !
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