AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

5/5 (sur 12 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Said EL Boundati, est un journaliste né à Marcq En Baroeul.

Ajouter des informations
Bibliographie de Saïd El Boundati   (2)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Après avoir été victime d’un poke et ajoutée sur un réseau social, Éléonore finit par accepter la requête d’Ismaël.
Aujourd’hui, d’un clic, quiconque peut tenter d’entrer en contact avec vous. Mais vous, et vous seul avez le discernement, le libre arbitre, le choix d’accepter ou non cet individu. Rassurez-vous, Éléonore ne l’a pas fait hâtivement. C’est une personne prudente, réfléchie qui, de surcroît, sait se faire désirer. Elle a mis quelques jours avant de répondre favorablement à cette demande. Prenant ainsi le temps, telle une détective aguerrie, de scruter le profil d’Ismaël. Ce dernier regorge d’informations. Il laisse apparaître en l’occurrence qu’il est de « culture musulmane », bien qu’il soit né en France, il semble manifester son attachement à ses origines maroco-libanaise. Ce qui, visiblement, ne l’a pas dissuadée de l’accepter dans son cercle d’amis virtuels…
Commenter  J’apprécie          200
Quant à Ismaël, c’était un garçon simple, ne dépassant
pas la trentaine. Il était à l’élégance ce que la muse est au
poète.
C’était un jeune homme passionné qu’on pouvait
trouver au demeurant, passionnant. Son humilité était
poussée à son paroxysme. Journaliste depuis quelques années
déjà dans l’édition locale du quotidien de sa région, il n’espère
pas plus, se contente modestement de ce qui lui permet de
subsister sans susciter en lui, au fur des années, un trop pesant
alanguissement. Passionné de littérature, il était hanté par des
milliers de citations d’auteurs qui se bousculaient dans sa tête.
Sa carrière n’était plus son centre d’intérêt, lui que ses proches
connaissait pourtant sérieux et attaché à sa réussite
professionnelle. Il pensait néanmoins qu’il était temps pour
lui de regarder en face les nécessités de la vie et de s’intéresser,
enfin, à l’accomplissement de son être : se marier.
Ce n’est que tardivement, comparé aux garçons de son
âge, qu’Ismaël a commencé à avoir de l’intérêt pour les filles,
toujours avec circonspection.
Commenter  J’apprécie          180
"Je ne l'écoutais plus, je buvais ses paroles, j'étais ivre d'elle. Elle, était sobre." Saïd EL Boundati (Rendez Vous au Beirut Café)
Commenter  J’apprécie          200
Saïd El Boundati
Je m'aime, fais comme moi, aime moi.
Commenter  J’apprécie          210
"Eh bien justement, aux yeux d’Ismaël, elle était une fille unique qui fait des études de communication dans une école de grande renommée. C’est tout ce que dévoile son profil. Quant à Ismaël, c’était un garçon simple, ne dépassant pas la trentaine. Il était à l’élégance ce que la muse est au poète." Extrait de Rendez Vous au Beirut Café par Saïd EL Boundati.
Commenter  J’apprécie          180
Rendez Vous Au Beirut Café
Commenter  J’apprécie          200
Une fois en seconde générale, dans une autre classe du lycée, il y avait Claire Lise Benhamou.
La première fois que je l’ai vu, de battre mon cœur s’était arrêté. J’étais instantanément tombé fou amoureux d’elle. Ce jour-là restera à jamais marqué au fer rouge dans ma mémoire. C’était le jour de la rentrée. La sonnerie venait de retentir, Isaac et moi étions dans le hall du lycée, alors qu’une scène au ralenti se produisait devant nos yeux.
Elle devait être certainement princesse, comtesse ou alors duchesse.
Chacun de ses vêtements évoquait un grand couturier. Un corps élancé, des jambes interminables moulées par un jean slim assorti à ses yeux bleus dans lesquels tous les élèves se noyaient. Elle laissa estomper dans les couloirs un parfum enivrant d’une note rosée.
Bien qu’elle parût inébranlable, un roc, elle était seule, renfermée sur elle-même comme si sa richesse éloignait d’elle tout ami.
Le simple fait de l’apercevoir me donnait des frissons d’excitation qui dandinaient le long de mon corps. Comment narrer une beauté si ineffable ? Voyez-vous, pour comprendre la beauté encore faut-il avoir du goût, qui serait d’après Kant, l’essence même de la beauté. Elle n’était pas belle, elle était juste céleste. La voir me rappelait sans cesse que « beauté du corps découronnée de celle de l’âme n’est un ornement que pour les animaux ». Comme si la beauté de son âme se réfléchissait sur son aspect physique.
Je l’avais surnommé l’abeille, pour avoir fait miel d’un « Bzz » qu’elle avait susurré dans les couloirs en nous voyant. Comme les abeilles, son espèce était en voie de disparition. Je faisais mine de l’ignorer, une stratégie empruntée à Isaac. Je l’idéalisais tellement. J’ai remarqué que dans la vie, lorsque l’on idéalise une personne, on se dévalorise simultanément, ce qui est là une occasion de plus pour se surpasser. J’avais même perdu du poids pour elle, ma mousse au chocolat abdominale s’était convertie en plaquette de chocolat.
Je faisais toutes sortes de rêves dans lesquels je prononçais son prénom, comme celui d’admirer de près les lumières livides de la lune, ou de décrocher les étoiles à ses côtés à bord d’un tapis volant. Mais elle était trop pour moi, trop belle, trop stylée, trop cultivée. Sur la route du lycée, même les oiseaux s’arrêtaient en plein vol pour la contempler. Je la décrivais sans cesse à Isaac, indifférent.
Commenter  J’apprécie          120
Une fois en seconde générale, dans une autre classe du lycée, il y avait Claire Lise Benhamou.
La première fois que je l’ai vu, de battre mon cœur s’était arrêté. J’étais instantanément tombé fou amoureux d’elle. Ce jour-là restera à jamais marqué au fer rouge dans ma mémoire. C’était le jour de la rentrée. La sonnerie venait de retentir, Isaac et moi étions dans le hall du lycée, alors qu’une scène au ralenti se produisait devant nos yeux.
Elle devait être certainement princesse, comtesse ou alors duchesse.
Chacun de ses vêtements évoquait un grand couturier. Un corps élancé, des jambes interminables moulées par un jean slim assorti à ses yeux bleus dans lesquels tous les élèves se noyaient. Elle laissa estomper dans les couloirs un parfum enivrant d’une note rosée.
Bien qu’elle parût inébranlable, un roc, elle était seule, renfermée sur elle-même comme si sa richesse éloignait d’elle tout ami.
Le simple fait de l’apercevoir me donnait des frissons d’excitation qui dandinaient le long de mon corps. Comment narrer une beauté si ineffable ? Voyez-vous, pour comprendre la beauté encore faut-il avoir du goût, qui serait d’après Kant, l’essence même de la beauté. Elle n’était pas belle, elle était juste céleste. La voir me rappelait sans cesse que « beauté du corps découronnée de celle de l’âme n’est un ornement que pour les animaux ». Comme si la beauté de son âme se réfléchissait sur son aspect physique.
Je l’avais surnommé l’abeille, pour avoir fait miel d’un « Bzz » qu’elle avait susurré dans les couloirs en nous voyant. Comme les abeilles, son espèce était en voie de disparition. Je faisais mine de l’ignorer, une stratégie empruntée à Isaac. Je l’idéalisais tellement. J’ai remarqué que dans la vie, lorsque l’on idéalise une personne, on se dévalorise simultanément, ce qui est là une occasion de plus pour se surpasser. J’avais même perdu du poids pour elle, ma mousse au chocolat abdominale s’était convertie en plaquette de chocolat.
Je faisais toutes sortes de rêves dans lesquels je prononçais son prénom, comme celui d’admirer de près les lumières livides de la lune, ou de décrocher les étoiles à ses côtés à bord d’un tapis volant. Mais elle était trop pour moi, trop belle, trop stylée, trop cultivée. Sur la route du lycée, même les oiseaux s’arrêtaient en plein vol pour la contempler. Je la décrivais sans cesse à Isaac, indifférent.
Commenter  J’apprécie          120
Saïd El Boundati
"Je ne l'écoutais plus, je buvais ses paroles, j'étais ivre d'elle. Elle, était sobre."
Commenter  J’apprécie          120
- Ça va, vous n'avez pas trop eu de mal à trouver le Beirut ?
C'est Laure la conductrice qui prend la parole et lui répond d'une voix ajustée :
- Je suis déjà passée devant, je savais localiser le Beirut en revanche on a dû se garer un peu plus loin faute de place !
- J'espère que vous ne vous êtes pas, non plus, retrouvées en Syrie!
Commenter  J’apprécie          81

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Saïd El Boundati (7)Voir plus

Quiz Voir plus

Agatha Christie

Mais quel est donc le vrai nom d'Agatha Christie ?

Agatha Meredith Camilla Miller
Agatha Mary Clarissa Miller
Agatha Madison Cynthia Miller
Agatha Marilyn Chelsea Miller

12 questions
132 lecteurs ont répondu
Thème : Agatha ChristieCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}