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4.07/5 (sur 55 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Montpellier , le 18/04/1974
Biographie :

Sébastien de Courtois est un écrivain français né le 18 avril 1974 à Montpellier.

Juriste de formation, il a travaillé dans un cabinet d'avocats puis au Sénat comme attaché parlementaire. Après un DEA consacré aux minorités syriaques de l'Empire ottoman (Tur Abdin, Mardin, Mydiat et Djézireh), il consacre depuis 2001 ses travaux à l'étude du christianisme oriental.

Depuis 2007, il est membre de la Société des explorateurs français.

Source : wikipédia
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Bibliographie de Sébastien de Courtois   (14)Voir plus

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Sébastien de Courtois, Sur les fleuves de Babylone, nous pleurions .
Sébastien de Courtois présente son livre Sur les fleuves de Babylone, nous pleurions : le crépuscule des chrétiens d'Orient, aux éditions Stock http://www.laprocure.com/fleuves-babylone-pleurions-crepuscule-chretiens-orient-sebastien-courtois/9782234079120.html

Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Mais n'en est-il pas ainsi pour chaque capitale historique à fort potentiel historique Paris, Rome ou Vienne ? Et même en Orient, avec Bagdad, Damas et Le Caire, qui ne sont plus que les ombres de ce qu'elles ont été au sommet de leur gloire ? Nous traversons une époque de changement majeur et les villes souffrent autant que nous.
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J'avais bien tenté une timide exploration par un jour de pluie - décidément-, mais j'avais été vite rebuté par ces quartiers que je trouvais trop neufs, loin de l'image orientaliste que je m'étais créée à force de lectures, mais qui -je le réalisai ensuite- avait emprisonné mon rêve. Le cinéma m'aida à prendre un certain recul.
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Découvrir une ville par le cinéma veut dire prendre un certain recul par le regard des autres.
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Il est temps de s'élever, de prendre de la hauteur en ce présent où l'âme se dessèche au contact d'une réalité si aride. Ouvrir un livre et se mettre à rêver, un bon livre de papier que l'on peut sentir et porter avec soi. (p.120)
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La Turquie est un pays qui se mérite, il n'est pas une simple étape de vie, une destination parmi d'autres, mais un choix, une expérience. Il faut en accepter le pire pour comprendre le bien, lire, se renseigner, goûter les plats et courir la campagne. Les saveurs y sont puissantes. (p.103)
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Le voyage d'Orient n'est pas qu'un inventaire. Je veux le croire. Je dois avouer mon étonnement d'être chaque jour plus émerveillé par la persistance de ces gens. La vie s'accroche. Cette chronique n'est pas celle du renoncement ni celle de l'entomologiste. Le souvenir des haines renverse les cœurs, de l'Euphrate au Nil, ou encore le long des rives du Grand Zab, au croisement du nord de l'Irak et du Hakkaâri, là où la steppe se fracasse au contact des montagnes; une tectonique des plaques qui fut aussi celle des peuples et des religions. Caïn tuant Abel pour une querelle d 'offrande à Dieu. Les pistachiers, les amandiers, les oliviers, les cerisiers et les pieds de vignes refleurissent après chaque hiver, après le froid et la neige. Vues du ciel, les nuances du sol ressemblent à des kilims qui auraient été assemblés avec grâce par une main invisible. L'humain reste au centre de cette existence spirituelle et agricole, dans les monastères, dans les foyers, une vallée, un recoin paisible, une église aux murs bas. Le début du printemps y est humide, l'été brûlant. L'eau dégringole des cours d'eau canalisés pour les besoins de l'irrigation. Les saisons défilent.
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La lumière est une constante dans l'étonnement que procure Istanbul, surtout par le dégradé de ses ciels d'automne et de décembre, une alliée fidèle qui permet de ne jamais se lasser. Mais la lumière fonctionne de pair avec l'eau, celle de ses deux mers et celle du détroit, une association parfaite qui nous rappelle la dimension portuaire de l'ancienne Byzance et, ce que je ne soupçonnais pas au début, l'existence d'une culture maritime.
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La marche donne la mesure du voyage. Un tempo intérieur.
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Je commence à m'agacer, écrit-il dans un livre d'entretien, d'entendre certains se réclamer de leur connaissance du terrain alors qu'ils y arrivent en avion, sont attendus par une limousine à l'aéroport et dinent à l'ambassade. Le terrain, c'est la marche à pied, la poussière, la chaleur, la rencontre du petit peuple et pas seulement du chauffeur de taxi. Il se plaint que "l’être humain" ait disparu des débats et qu'il soit "théorisé" par des experts autoproclamés que l'on invite sur les plateaux de télévision. Il es facile depuis Paris de décider pour les autres, de leur dire quoi faire lorsque l'o nn'a pas expérimenté dans sa chair l'enlèvement d'un proche ou le mitraillage d'une église. Ceux qui demandent -exigent- à grand cris des intervention militaires sont souvent ceux qui n'on jamais touché une arme de leur vie. - p 100
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Si l'Occident porte une part de responsabilité dans cette déliquescence, surtout en Irak les sociétés orientales aussi : elles n'ont jamais pu regarder leur propre passé en face ni leurs dérives, ni même condamner les fanatismes quels qu'ils soient, sauf encore une fois au Liban - p82
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