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3.85/5 (sur 1123 notes)

Nationalité : Irlande
Né(e) à : Dublin , le 28/08/1814
Mort(e) à : Dublin , le 10/02/1873
Biographie :

Joseph Thomas Sheridan Le Fanu est un écrivain irlandais, l'un des auteurs majeurs du récit fantastique.

D’origine huguenote, il est fils d’un pasteur de l’Église d’Irlande, petit-fils d’un célèbre acteur irlandais, Thomas Sheridan et petit-neveu de l’auteur dramatique Richard Brinsley Sheridan.

Au mois d'octobre 1832, il étudie le droit au Trinity College de Dublin où il publie ses premières nouvelles fantastiques. Il se dirige ensuite vers le journalisme.
En 1839, Sheridan Le Fanu entre au barreau de Dublin comme avocat. Il est également journaliste au Dublin Evening Mail et devient directeur et propriétaire du journal The Warder.

En 1844, il épouse Susanna Bennett. Le couple aura trois enfants et s'installe définitivement à Dublin. Le 1er août 1854 naît George Brinslay, qui illustrera plus tard les romans de son père et réalisera les quelques rares portraits de lui qui nous soient parvenus.

L'année 1851 marque une étape charnière dans la carrière du prolifique écrivain avec la publication de son premier recueil de nouvelles fantastiques : "Ghost Stories and Tales of Mysteries".

Après la mort de sa femme, le 28 avril 1858, Joseph Sheridan Le Fanu se consacre exclusivement à l'écriture de romans fantastiques. Au mois de juillet 1861, il devient propriétaire du Dublin university magazine, important journal victorien d'Irlande pour la littérature et les idées. C'est dans ce journal qu'il publiera la plupart de ses œuvres.
En 1872, il publie son recueil de nouvelles le plus célèbre, "In a Glass Darkly" (Dans un miroir piqué) .

Il a publié d'innombrables articles, des récits historiques, une quinzaine de romans, dont un "thriller" gothique ("L’Oncle Silas", 1864) et surtout une quarantaine de nouvelles pour la plupart fantastiques. On notera dans sa production, "Carmilla", paru en 1872 dans le recueil "In a Glass Darkly", l'une des œuvres fondatrices de la littérature autour du mythe du vampire.

Alors qu'il était en train de rédiger son ultime manuscrit, au titre prémonitoire, "Willing to Die" ("Prêt à mourir") Joseph Sheridan Le Fanu mourut à Merrion Square, en plein cœur de Dublin.
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Source : librairie-compagnie.fr
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BANDE ANNONCE - "Carmilla" - LE FANU & MAZZANTI .
BANDE ANNONCE - "Carmilla" - LE FANU & MAZZANTI Collection Métamorphose - Éditions Soleil EN LIBRAIRIE LE 8 OCTOBRE 2014 © ÉDITIONS SOLEIL / MAZZANTI À l?occasion du 200e anniversaire de la naissance de le Fanu, Isabella Mazzanti illustre de façon sensible, sombre et romantique « Carmilla », une ?uvre majeure de la littérature vampirique du XIXe siècle, métaphore implacable de l?amour interdit. Bram Stoker reconnaîtra plus tard la dette qu?il a envers son compatriote lors de la parution, en 1897, de « Dracula », roman devenu culte.

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Citations et extraits (141) Voir plus Ajouter une citation
Le soleil était très bas, à ce moment, et des ombres bleues s'allongeaient, rendues plus froides par le splendide contraste qu'elles formaient avec le ciel ensanglanté.
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Parfois, je me disais que son esprit était dérangé. Comment expliquer autrement ces effroyables jeux d'ombres et de lumière qui passaient sur son visage ? Je discernais, me semblait-il, de la honte, de la crainte même au-delà du chatoiement de son sourire forcé.
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Je suis un homme solitaire
A la fenêtre assoupie, songeant
A des choses élevées ou bien terre-à-terre,
La rêveuse soirée buvant.

La brume en suspens s'assoupit
Et je ne vois plus les étoiles,
Dans l'ouverture du voile paraît
Un très pâle visage aimé.

Le triste visage souriant
Le jeune visage de jadis
Inexorablement brillant
Dans le silence à jamais pris.

Les cheveux bruns sont devenus gris
De celui que tu aimais,
Mais fidèle à ton ombre au fil des années
Son coeur t'est à jamais acquis.

( Extrait du dernier poème de Sheridan Le Fanu) : "D'une fenêtre, A mi-voix".
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Avec l'âge, vient un temps où le cœur ne peut plus fondre, ne peut plus se modeler et doit conserver la forme où il s'est gelé.
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Qui, un jour, a dû supporter une charge plus lourde que ne le permettait sa résistance - le faible, l'ambitieux, l'aventureux, celui qui rêve de se sacrifier, celui que les nerfs trahissent - comprendra quelles souffrances morales j'endurais parfois.
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Je sais que je ne puis trouver mes mots pour donner une idée de cette apparition, toute de noir et de blanc, semblait-il, vénérable, sans une goutte de sang sous la peau, le regard de feu, de puissance et une expression étonnante sur le visage - dérision ou angoisse, cruauté ou patience ?
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Même dans notre maison taciturne, il semblait tout à fait impossible qu'un ange passât parmi nous quand ma cousine était là.
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Une personne dont la présence coïncide, de toute évidence, avec une douleur ressentie par un être cher devient vite odieuse, même si nous ignorons son rôle exact dans cette souffrance. Je commençais à haïr le docteur Bryerly.
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Dieu merci, j’ai passé mon enfance dans un endroit tranquille, loin du tumulte effrayant du monde. Dans le paysage, pas de rôdeurs ; peu de capital ; aucune entreprise ; les bonnes gens, assoupis ! Les changements catastrophiques qui, ailleurs, apportent un impitoyable lot d’oubli sont ici impensables. Je regarde un paysage aussi immuable que le ciel lui-même. L’été arrive, puis disparaît ; l’automne fait tomber les feuilles, l’hiver voit venir la neige. Toutes choses demeurent ici telles que mes yeux arrondis de petite fille les ont contemplées, avec un naïf et délicieux étonnement, quand le monde s’est pour la première fois offert à eux. Les arbres, la tour, l’échalier, les pierres tombales mêmes sont mes premiers amis. Je tends les bras vers les montagnes comme si je pouvais les serrer contre mon cœur. Et, dans la trouée entre les vieux arbres, le grand estuaire s’étend vers le nord, de plus en plus large, pour se perdre à l’horizon de la haute mer.
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Il m'a toujours été un mystère, comme un visage, parfois souriant, toujours sinistre, qui traverse un rêve déplaisant.
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