Il garda longtemps son doigt appuyé sur le pouls de la victime. Juste là où bat la vie en vous chatouillant le pouce. Du moins quand elle est encore là, la vie.
Après quoi il appuya deux doigts sur son cou. Il n’était pas sûr de ce qu’il faisait, il avait vu faire ce geste dans d’insipides feuilletons télévisés. Il se fiait davantage à la chaleur envolée de ce corps, pour conclure à sa mort.
[Extrait de « La patience de l’assassin » de JAMES WOUAAL]