Simon (II)

Angkor, le sourire du temps est un carnet de voyage de 111 pages qui retrace la rencontre du peintre Simon avec l'ancienne cité khmer ainsi que les trois retrouvailles qui ont suivi. De 2013 à 2018, l'artiste a en effet déambulé entre les édifices composant l'ensemble architectural d'Angkor, ses pinceaux et ses encres à la main, l'oeil toujours ouvert aux découvertes et jamais lassé de la beauté des lieux.

Le carnet est divisé en quatre parties, chacune correspondant à l'un des périples effectués : Pékin-Angkor, voyage 1 - décembre 2013 ; Ensemble, voyage 2 - février 2015 ; Etreinte, voyage 3 - février 2017 ; Encore, voyage 4 - juillet 2018. Simon prend soin de nous expliquer au début de chaque partie les circonstances de son voyage et de nous présenter ses compagnons de route, ses élèves par exemple pour le voyage 2 ou encore son « amie de marche et de poésie », Patrick, pour le voyage 4. le voyage 1 est, en terme d'écrit, essentiellement consacré à une « Lettre à ma fille » où l'on peut lire les convictions écologistes du peintre-voyageur. La partie 4 quant à elle expose la plume de Patrick et se présente sous la forme d'une succession de poèmes : le peintre et le poète ont oeuvré ensemble lors du quatrième voyage et ont lié leurs émotions l'un à travers les images, l'autre à travers les mots. J'ai trouvé l'ensemble de l'album intéressant, les textes agréables à lire et, surtout, les dessins absolument magnifiques : encre, fusain, sanguine, gouache, aquarelle, feutre, collage, les techniques utilisées sont très diverses et offrent toutes une vision poétique et sensible d'Angkor à travers de nombreux tableaux. La sieste des ouvriers côtoie les villages sur pilotis du Tonlé Sap, la frénésie des scooters et mobylettes se mêle au mythique Ta Prohm, les arbres ancestraux se fondent dans les ruines tandis que les souvenirs de photographies longuement contemplées refont surface et prennent vie sous le pinceau de l'artiste.



Un grand merci à Babelio et aux Editions Akinomé pour cette belle découverte !

Et un immense merci à Simon pour l'aquarelle qui orne désormais la première page de ce carnet de voyage qui m'accompagnera jusqu'à ma propre découverte d'Angkor… un de mes plus grands rêves de voyageuse.


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Je vous invite à découvrir d’urgence ce Voyages d’encre. Carnets de Chine, 2005-2013 de Simon, vous serez enchantés et rasséréné par tant de beauté. Ensuite, vous pourrez fermer ce livre, et penser : sérénité, harmonie, partage, voyage.
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Cric crac, L’histoire va sortir du sac. C’est ainsi qu’aurait pu commencer ce superbe livre pour petits et grands. Simon son auteur nous conte l’histoire de plusieurs arbres en commençant par celui du jardin des plantes qui ne voulait pas rester à la même place. Dans son périple il rencontrera d’autres arbres comme le Hêtre ou le Chêne qui sauront lui prodiguer de précieux conseils « se méfier de Furies Tronçonneuses et surtout du Feu de malheur. Le platane d’Autoroute terriblement illustré qui viendra tenir compagnie au petit arbre voyageur. Je vous laisse imaginer les histoires rien qu’en vous donnant leurs titres, c’est déjà de la poésie, du voyage, de l’aventure et des émotions. Pauline et le Saule Pleureur, les Peupliers étoilés, les Ormes, le Vendeur de Couleurs, l’Arc-en-ciel, les arbres d’Amour, le Châtaigner foudroyé, la Mer Méditerranée, l’Oranger et le Citronnier, le cactus, les Palmiers chanteurs, l’Arbre à Palabres, la Forêt en Folie, la Brosse à Cheveux, le Bambou, le Cerisier et les Samouraïs, le beau Sapin, le Petit Bouleau, l’Arbre à lettres et pour terminer petit arbre deviendra… Une pléiade de petites histoires plus ou moins longues qui nous emportent dans le monde pour un tour de piste original et surprenant. Les illustrations sont somptueuses j’ai particulièrement aimé la double page de l’Arc-en-ciel un peu comme une représentation du jardin d’Eden avec une mère allaitante (et oui ça nous change des biberons) et des arbres tous plus beaux et uniques les uns que les autres. L’illustration de l’Arbre à Palabres est magnifique avec un côté graphique et tribal à la fois et que dire de toutes les feuilles qui sont les détentrices des secrets des villageois. Le dessin en Noir et Blanc de L’Arbre à Lettres est aussi très beau et m’a fait penser à Folon dans la poésie qu’il dégage. Un très beau livre donc à mettre entre toutes les mains, pour ma part je reste toujours étonnée par la synchronicité de mes lectures car ce livre arrive à point nommé après le très beau roman de Richard Powers « L’Arbre monde » et du coup il prend une importance toute particulière. Bonne lecture.
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La couverture de ce livre est sublime. De par l'auteur, je connaissais déjà l'histoire de la création de ce livre mais la première page de lecture le rappelle. Je vous recommande vivement de la lire. C'est vraiment touchant et je suis entièrement d'accord avec ce qu'il y est écrit. Ensuite, on rentre dans le vif du sujet. Ce petit arbre a de la personnalité, c'est le moins qu'on puisse dire. Il est curieux et très têtu. Il va voyager à travers le monde afin de connaître son identité et de découvrir les arbres du monde entier. Cela semble simple mais pas tant que ça.





La force de ce livre réside vraiment dans la simplicité des phrases et la complicité du lecteur ou auditeur. Ce livre est fait pour qu'un parent le lise avec son enfant et permet une complicité et surtout une attention active de l'enfant. La mise en page du texte est également importante puisqu'on joue sur la couleur et sur la forme des mots par endroit. Il y a également des onomatopées bien mises en avant. J'ai adoré le fait que l'auteur s'amuse à jouer avec les mots et les sonorités.





Cet album, en 80 pages, aborde tellement de thème différents. J'en ai été la première surprise. C'est un hymne à la différence, à la nature et à la tolérance. On nous montre que c'est en apprenant qu'on devient tolérant. Il suffit de voir les remarques faites par certains arbres pour s'en rendre compte. Pas que le danger n'existe pas mais qu'il faut l'affronter pour comprendre et faire preuve d'ouverture d'esprit. On nous rappelle surtout que la nature est un être vivant et on l'oublie tous.





En bref, j'ai passé un excellent moment en compagnie de ce petit arbre et je prendrai plaisir à voyager à nouveau. Je tiens à préciser que je ne prêterai pas ce petit bijou. N'hésitez pas à l'acheter quelque soit l'âge que vous avez. Ça fait du bien.
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En attendant le jour où j'irai visiter la Chine avec mes pinceaux, c'est un SUPERBE (grand) livre à offrir aux mordus de carnets de voyage !



2,110 kg de croquis, dessins, aquarelles, textes... qui dépaysent avec un enchantement certain.


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