Un culte détestable
Je déteste vos pèlerinages,
je ne veux plus les voir,
dit le Seigneur.
Je ne peux plus sentir
vos cérémonies religieuses,
ni les sacrifices complets
que vous venez me présenter.
Je n'éprouve aucun plaisir
à vos offrandes de grains.
Je ne regarde même pas
les veaux gras que vous m'offrez
en sacrifice de communion.
Cessez de brailler
vos cantiques à mes oreilles ;
je ne veux plus entendre
le son de vos harpes.
Laissez plutôt libre cours au droit.
Que la justice puisse couler
comme un torrent intarissable !
(Amos 5 : 21-24)
Psaume 146.
Ne comptez pas sur les gens influents : ce ne sont que des hommes, ils sont impuissants à sauver. Dès qu'ils rendent leur dernier souffle, dès qu'ils retournent à la terre, leurs projets sont enterrés avec eux.
Dieu a envoyé dans nos coeurs l'Esprit de son fils, qui crie : Abba - Père ! Tu n'es donc plus esclave, mais fils; et comme fils, tu es aussi héritier : c'est l'oeuvre de Dieu.
La Jérusalem d'en haut est libre et c'est elle notre mère.
C'est pour que nous soyons vraiment libres que Christ nous a libérés. Tenez donc ferme et ne vous laissez pas remettre sous le joug de l'esclavage.
Vous avez rompu avec Christ si vous placez votre justice dans la loi; vous êtes déchus de la grâce.
Vous, frères, c'est à la liberté que vous avez été appelés.
Si vous êtes conduits par l'Esprit, vous n'êtes plus soumis à la loi.
(Galates 4,6 & 4,26 & 5,1 & 5,4 & 5,13 & 5,18)
Psaume 32.
Je vais te donner un conseil, je garde les yeux fixés sur toi : ne sois pas aussi stupide que le cheval ou le mulet, dont il faut maîtriser les élans avec un mors et une bride ; alors il ne t'arrivera rien.
Psaume 139.
Seigneur, merci d'avoir fait de mon corps une aussi grande merveille. Ce que tu réalises est prodigieux, j'en ai bien conscience. Mon corps n'avait pas de secret pour toi, quand tu me façonnais en cachette et me tissais dans le ventre de ma mère. Quand j'y étais encore informe, tu me voyais ; dans ton livre, tu avais déjà noté toutes les journées que tu prévoyais pour moi, sans qu'aucune d'elles ait pourtant commencé.
Psaume 140.
Ceux qui m'encerclent se montrent pleins d'audace ; ils m'ont souhaité du malheur : que ce malheur les atteigne eux-mêmes ! Que des charbons enflammés leur tombent dessus ; que Dieu les fasse dégringoler dans le feu, dans un gouffre dont ils ne remonteront pas ! Que celui qui recourt à la calomnie ne puisse pas subsister dans le pays ; que le malheur poursuive sans répit l'homme qui use de violence !
Malheur à ces gens
qui prennent des décrets injustes
et s'empressent d'enregistrer
des lois qui causent la misère !
Ils écartent ainsi
la revendication des faibles,
et privent de leurs droits
les pauvres de mon peuple.
ils font des veuves leur proie
et dépouillent les orphelins.
(Esaie 10, 1-2)
Celui qui s'est penché sur une loi parfaite, celle de la liberté, et s'y est appliqué, non en auditeur distrait, mais en réalisateur agissant, celui-là trouvera le bonheur dans ce qu'il réalisera.
Parlez et agissez en hommes appelés à être jugés d'après la loi de liberté. En effet, le jugement est sans pitité pour qui n'a pas eu pitié : la pitié dédaigne le jugement.
Un seul est législateur et juge : celui qui peut sauver et perdre. Qui es-tu, toi, pour juger le prochain ?
(Jacques 1,25 & 2,12 & 4,12)
Psaume 37.
Observe celui qui est honnête, regarde bien celui qui est simple et droit. Tu le constateras : l'avenir d'un tel homme, c'est le bonheur. Mais ceux qui font le mal sont supprimés d'un seul coup ; il n'y a aucun avenir pour les méchants.
Psaume 26.
J'ai devant les yeux les marques de ta bonté et je vis de ta fidélité. Je n'ai pas fréquenté les intrigants, et je ne vais pas avec les hypocrites. Je déteste les bandes de malfaiteurs, et je reste à l'écart des gens sans foi ni loi.