Il y a des rencontres qui sont à elles seules des voyages. Certains êtres semblent avoir tant d'espace en eux que le paysage autour importe peu. (p.32)
C'était un de ces jours de bonheur sans raison précise où tu as le sentiment que le monde t'appartient, simplement d'être là à marcher dans une ville enchanteresse. Tout à mon amour, j'avais envie de voir en double: une fois pour moi, une fois pour toi. (p.22)
C'était un voyage à Venise que je faisais seule, puisqu'il est apparu très tôt que la marche en terres étrangères était le remède le plus efficace à cette fatigue précoce d'exister. (p.15-16)