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3.68/5 (sur 2387 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : La Havane (Cuba) , le 13/11/1959
Biographie :

José Carlos Somoza est un écrivain espagnol.

D'origine cubaine, où il ne reste que ses tout premiers mois, José Carlos Somoza doit rapidement s'exiler, en 1960, hors de son pays natal pour des raisons politiques et part vivre en Espagne avec toute sa famille.

Reçu par des amis alors que la situation est des plus précaires (les exilés devaient quitter l'île sans biens ni argent) , il partage sa vie entre Madrid et Cordoue, étudie la médecine et la psychiatrie. Il arrive à s'intégrer dans la vie européenne. Son diplôme en poche en 1994, il se met à écrire et publie son premier roman. Il décide d'abandonner la psychiatrie et de se consacrer uniquement à l'écriture.

Ses œuvres les plus connues sont "La Caverne des idées" (Gold Dagger Award, 2002), "Clara et la pénombre" (2003), "La Dame n°13" (2005) et "La Théorie des cordes" (2007). Il revient en 2008 avec "Daphné disparue". Sont également parus "La Clé de l'abîme" (prix Ciudad de Torrevieja 2007), "L'appât", "Tétraméron", et, en 2018 "Le mystère Croatoan".

Ses romans reprennent et mélangent les codes du thriller et du fantastique dans une société le plus souvent imaginaire, où Somoza entremêle les genres. José Carlos Somoza est aussi l'auteur de la pièce 'Miguel Will' en 1997, mise en scène de la relation spirituelle et créative entre Cervantès et Shakespeare.

Il vit aujourd'hui à Madrid.
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12 janv. 2023 Que lire pour des romans policiers d’un nouveau genre ? Le coup de projecteur sur Jose Carlos Somoza. Liste des romans présentés : Clara et la pénombre La caverne des idées L’appât Daphné disparue.


Citations et extraits (294) Voir plus Ajouter une citation
— Nous vivons l'époque de la plus grande manipulation de masse qu'ait connue l'histoire de notre espèce, Carmela, lui disait-il, son regard bleu fixé sur elle. La publicité, les gouvernements, les moyens de communication… Ils n'ont jamais disposé de tant de possibilités de nous contrôler, de nous faire sentir, croire, désirer ce que d'autres veulent. Et la tendance s'intensifie. Monopole mental : voilà le futur. Acheter, penser, vivre dans une vaste communauté de consommateurs dont les réactions sont manipulées pour qu'ils ressemblent à des insectes vivant en société. Voter pour deux partis, tantôt pour l'un, tantôt pour l'autre : on appelle ça " démocratie ". Acheter ce que la majorité achète : " goût ". Croire ce que tout le monde croit : " éducation ". Désirer ce que tout le monde désire : " vie ".

Chapitre 4 : L'appel.
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La poésie est la maladie du monde, Salomon, la fièvre de la réalité.

(p.448)
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Parce qu'il y a des choses que l'on ne peut raisonner mais qui sont les plus importantes de toutes. Un cyclone. Un poème. Une vengeance.

(p.503)
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Le silence se transforma presque en obscurité. Ce fut un silence très long et très profond, comme si le monde avait cessé d'exister.

(p.424)
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Puis il comprit que cette apparence était elle aussi une illusion, une illusion friable. Les dames pouvaient être des louves, des guépards, des serpents ou des chouettes. En fait, elles ne possédaient pas une seule forme, c'étaient des choses qui habitaient dans les interstices du langage, des logogriphes profonds.

(p. 496)
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Elle tourna soigneusement les pages, penchée en avant, la lumière de la lampe plongeant sur le texte. Elle ne s'arrêtait pas à la beauté des mots, la netteté des strophes, l'importance des poèmes ou de leur possible signification. Ce n'était pas ce qu'elle tentait de capter. Elle voulait qu'un vers la BLESSÂT. Elle voulait découvrir dans un mot des reflets de couteau, le fil de la lame de rasoir, la dureté du diamant. Elle voulait trouver un poignard de syllabes pour le plonger dans la poitrine de Saga. Elle était à la recherche d'une balle en argent, d'une ligne qu'elle pourrait charger dans la chambre de sa bouche afin de la tirer sur Saga entre les deux yeux.

(p.512)
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Qu'une drogue vous provoque des hallucinations est une chose, mais c'en est une autre bien différente qu'un geste, un ton ou la vision fugace d'une partie du corps puissent vous rendre fou. 
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Il se rappela soudain le regard de l'infirmière, froid comme du liquide enfermé dans deux petits aquariums de glace, et celui du gardien, tellement semblable, tous deux fixés sur lui.

(p.241)
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Le silence se dilata dans les ténèbres comme une pupille.

(p.210)
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- [...] Tu es un poète, et vous le poètes vous avez toujours opté pour le mensonge quand il est plus beau que la vérité...

(p.502)
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