LE CHŒUR
À la vérité, j'ai pitié de lui, car personne ne s'en inquiète et le malheureux n'est consolé par l'aspect d'aucun mortel ; mais toujours seul, il souffre d'un mal affreux, et il va errant, en proie au désir toujours déçu de toute chose nécessaire. Comment le malheureux résiste-t-il ? Ô industrie vainement habile des mortels ! Ô misérables générations des hommes pour qui la vie mauvaise passe toute mesure !