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3.72/5 (sur 95 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Norristown, Pennsylvanie , le 01/02/1941
Biographie :

Jerry Spinelli est un auteur de romans pour enfants et adolescents.

Il est diplômé de l'Université de Gettysburg (1963) et est titulaire d'un master de l'Université Johns-Hopkins (1964).

Son roman "Maniac Maggee" a été primé par la Médaille Newbery en 1991. Son roman "Stargirl" (2000) a été traduit dans plus de 40 langues et est disponible dans plusieurs pays autour du monde.

"Z comme Zinkoff" ("Loser", 2002) a obtenu le prix Sorcières-Romans 9-12 ans, en 2008.

Depuis 1977, il est marié avec l'écrivaine Eileen Spinelli (1942). Ils ont eu six enfants.

Il vit avec sa femme à Willistown, en Pennsylvanie.

site officiel : http://jerryspinelliauthor.com/

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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Il y avait une pub à la télévision. C'était drôle, sans le son, de voir ce type tout content qui enlaçait cette femme. Finalement on découvrait pourquoi il était si heureux : elle avait réussi à nettoyer le col de sa chemise.
(p. 33)
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"Mon chariot du bonheur est presque vide, Léo. Plus que cinq cailloux. Question bonheur, je fonctionne seulement à vingt-cinq pour cent de mes capacités. Tu te rappelles la première fois que je t'ai montré mon chariot ? Combien de galets contenait-il, alors ? Dix-sept ! Ensuite, j'en ai rajouté un, tu te souviens ? Je ne te l'ai jamais avoué mais, avant de me coucher ce soir-là, après que nous avons échangé notre premier baiser, sur le trottoir devant chez moi, j'ai mis les deux dernières pierres. Vingt en tout. Le nirvana. Comme jamais auparavant. Le chariot est resté plein jusqu'à ce je peigne ce drap et que je l'accroche sur le panneau d'affichage du lycée pour que tout le monde le voie...

STARGIRL
AIME
LÉO

Est-ce ma faute, Léo ? Ai-je exagéré ? T'ai-ce à ce point effrayé ? J'ai l'impression que, depuis, je n'ai cessé de retirer des gallets de mon chariot. Maintenant, j'en suis réduite à cinq, je me sens mal, et j'ignore comment aller mieux."
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Il n'y avait qu'une solution : l'haltère dans la main droite et le déodorant dans la gauche. A chaque série de trois, pschitt, pschitt. Les vingt cinq derniers mouvements ont été une vraie torture. J'avais commencé à avoir des rougeurs, mais mon aisselle s'est alors mise à me gratter, puis à me brûler. Une fois arrivé à cent, je me suis fait la promesse de ne jamais oublier ce jour, au cas où je développerais un cancer de l'aisselle dans vingt ans. Je raconterais aux médecins la fois où j'avais fait une overdose de déodorant. Peut-être qu'il serait alors trop tard pour moi, mais ça pourrait sauver d'autres vies .De toute façon, si c'était le prix à payer pour passer vingt ans avec Jennifer Wade, ça en valait la peine.
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Oh, Léo ! Je suis triste. Je pleure. Je pleurais beaucoup, petite. Si j'écrasais un insecte, j'éclatais en sanglots. C'est drôle, j'étais tellement occupée à pleurer sur tout que je ne versais jamais une larme sur mon sort. Là, je pleure sur moi.
Sur toi.
Sur nous.
Et je souris à travers mes larmes. Tu te rappelles, la première fois que je t'ai rencontré ? A la cantine ? Je m'approchais de ta table. Tes yeux... ils ont failli m'arrêter net. Ils étaient exorbités. Je ne crois pas que cela tenait uniquement au spectacle que j'offrais - longue robe blanche de grand-mère, ukulélé sortant de mon sac à bandoulière avec un tournesol peint dessus; il y avait autre chose dans ton regard. De la terreur. Tu savais ce qui se profilait. Tu te doutais que j'allais chanter pour quelqu'un et tu étais terrorisé à l'idée que ça tombe sur toi. Tu as vite détourné la tête, j'ai poursuivi mon chemin jusqu'à ce que je déniche Alan Ferko, je lui ai chanté "Joyeux anniversaire". Mais j'ai senti tes prunelles vrillés sur moi durant toute cette pantomime, Léo. Oh oui ! Sans interruption. Et, à chaque mot que je fredonnais pour Alan Ferko, je pensais : "Un jour, je chanterai pour ce garçon aux yeux terrifiés." Je n'ai jamais chanté pour toi, Léo. Jamais vraiment. Toi, entre tous. C'est mon plus grand regret...
Tu vois, je suis de nouveau triste.
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_ Papa, arrête. Là. La brosse à dents.
_ Tu essaies de me dire que j'ai mauvaise haleine ?
_ Papa, regarde ! ais-je dit en lui plantant presque la brosse à dents dans l’œil. Regarde !
Il s'est reculé et a louché dessus.
_ Ah, oui. Qu'est-ce que c'est ?
Je trépignais sur l'asphalte.
_ C'est un poil ! Un énorme poil brun, horrible, abject !
_ Est-ce que tu essaies de me dire que tu as des poils qui poussent entre les dents ? Je croyais que la puberté se développait à d'autres endroits.
_ PAAPAAAAA !
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Plus tard, je lui ai expliqué comment fonctionnaient les gens. On ne pouvait encourager tout un chacun. Pourquoi ? Parce qu'on appartenait à un groupe, qu'il était impossible d'appartenir à tous les groupes. Pourquoi ? (...)
L'appartenance au groupe était quelque chose de très fort. De primitif. On la retrouvait à tous les niveaux, dans les plus petites communautés - la famille - comme dans les plus grandes - le lycée, la ville. Et jusqu'aux plus vastes échelles - les pays. Les planètes aussi ? N'importe. Ce qu'il fallait retenir, c'est que, dans un groupe, tout le monde se comportait grosso modo de la même façon. C'était la condition sine qua non de la cohésion. Tout le monde ? Presque. Voilà pourquoi on avait inventé les prisons et les hôpitaux psychiatriques. Pour assurer la cohésion des groupes. (p.195-196)
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p. 104 « Papa, ce n'est pas de ma faute.
- Je n'ai rien dit de tel.
- Alors pourquoi est-ce que tu me punis, moi ?
- Je ne te punis pas.
- Tu me fais nettoyer ma chambre.
- C'est une punition ?
- Qu'est-ce que tu en sais ? Tu n'as jamais eu à nettoyer ta chambre. Maman la range pour toi.
- Eh bien, quand tu seras mariée, tu pourras te débrouiller pour que ton mari s'occupe de ça . En attendant, c'est toi qui t'en charges. »
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Un espace-temps. Pour la plupart, il s'agit du matin. Des premières secondes où nous nous éveillons, mais où nous ne sommes pas encore complètement lucides. Durant ces brefs instants, nous sommes plus primitifs que la normale. Nous venons de dormir du sommeil de nos plus anciens ancêtres, et quelque chose d'eux et de leur monde s'accroche encore à nous. Ces quelques secondes, nous ne sommes pas encore formés, pas civilisés. Nous ne sommes pas ceux dont nous avons l'habitude, mais des être plus proches d'un arbre que d'un clavier d'ordinateur. Nous n'avons ni titre ni nom, nous sommes à l'état de nature, suspendus entre "l'avoir été" et "l'être", des têtards pas encore grenouilles, des chenilles pas encore papillons. Nous sommes, brièvement, tout et n'importe quoi. Et puis... (p.150)
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Etre au cœur de tout ça était merveilleux. Telles les grenouilles du Sonora, nous avons été réveillés par un déluge de petites attentions. Les paroles de sympathie et les gestes anodins que nous avions crus disparus à jamais ont ressuscité. Pendant des années, les étrangers à notre communauté avaient rasé les murs ; désormais, nous les regardions, leur adressions des signes de tête et des sourires. L'un de nous obtenait une bonne note ? Tout le monde s'en réjouissait. Un autre se foulait la cheville ? Les autres souffraient avec lui. Nous connaissions maintenant la couleur des yeux de chacun.
Ce que Stargirl menait là, c'était une révolution. Une révolution POUR plutôt que contre. Pour nous-mêmes. Pour les grenouilles assoupies que nous avions si longtemps été. (p.64)
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Ces premières semaines de septembre, elle débarqua chaque matin habillée de manière proprement scandaleuse : garçonne des années folles, squaw en peau de daim, japonaise en kimono. Un jour, elle osa même une minijupe en jean et des collants verts avec, le long d'une jambe, une ribambelle de coccinelles et de papillons en émail. Sa "normalité" à elle, c'étaient des robes ou des jupes longues, genre XIXe ! [...] C'était son rat domestique. Il l'accompagnait tous les jours au lycée. Un matin, une averse aussi violente que rare s'abatit sur la ville, pendant le cours de gym. Le prof fit rentrer tout le monde. A l'interclasse, on s'aperçut que Stargirl était rester dehors, à danser sous la pluie.
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