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3.5/5 (sur 7 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Né en Californie, Stewart Lee Allen a vécu à Paris, Katmandou, Sydney et New York.

Le journaliste, historien amateur, a gagné sa vie de mille façons, passant des vendanges à la plonge, dirigeant une troupe de théâtre ou comme compositeur de musique classique. A Calcutta, il a travaillé avec Mère Teresa dans un foyer pour les mourants. Éditeur, il a été aussi fossoyeur.

Son premier recueil de nouvelles "The Art of Rape" a été primé au Japon et aux États-Unis.

En 2009, il publie "Le breuvage du diable. Voyage au pays du café" dans lequel il retrace les aventures de la graine et de sa préparation, il a silloné quatre continents pour découvrir les sources du café avec autant d'acharnement que s'il avait exploré les sources du Nil.

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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
En novembre 1793, un mois seulement après la décapitation de Marie-Antoinette, l’Assemblée nationale vota la création d’un « pain unique », comportant trois volumes de blé pour un de seigle. « Dans un régime fondé sur l’égalité, il ne doit plus exister ni opulence, ni misère, affirmèrent les députés. […] Voilà pourquoi nous exigeons que cesse la production d’un pain réservé aux riches, confectionné à partir d’une farine de qualité supérieure, au profit d’un pain unique, le Pain de l’Egalité ».
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En Irlande, un demi-hectare de pommes de terre permettait de nourrir pendant un an une famille de six personnes. Les paysans se trouvaient de ce fait libérés de la pression des propriétaires ; ils pouvaient enfin profiter de la vie et faire autant d’enfants qu’il leur plaisait, mais aussi prendre le temps de se demander comment diable ils avaient pu accepter d’être traités en esclaves dans leur propre pays. Cette évolution venait assombrir l’avenir des barons anglais qui, jusqu’ici, avaient exercé sur l’île un pouvoir sans faille.
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Le pain frais évoque indéniablement la peau chaude et tendre d’un nouveau-né. On croirait déguster une créature vivante. Comment s’étonner dès lors que les chrétiens en aient fait l’incarnation symbolique du corps du Christ, que les juifs aient vu en lui le « sel de la vie », ou encore que les Mayas se soient représentés leur noh-wah, confectionné à partir d’une pâte feuilletée treize fois et macérée dans l’hydromel, comme une allégorie du paradis ?
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Dans le nord de l’Europe, [au Moyen Age] la consommation moyenne par habitant –femmes et enfants compris- s’élevait à trois litres [de bière] par jour. Soit environ deux packs de six.
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L'identification de la pomme au fruit défendu demeure à ce jour l'acte de propagande le plus invraisemblable que les chrétiens aient jamais imaginé.
Chacun comprenait bien qu'un fruit aussi diabolique devait forcément se présenter sous l'aspect d'un joyau sensuel et luisant, caché au coeur d'une impénétrable forêt tropicale, dans une contrée inaccessible peuplée d'individus qui déambulaient dans le plus simple appareil et s'aimaient sans le moindre complexe.
Au début du XVe siècle, toute personne un tant soit peu cultivée était capable de situer sur une carte ce pays d'Eden - là, juste à côté de l'Inde. Convaincu de l'exactitude de sa localisation, et en prévision de l'éventualité où ses navires finiraient par dévier de leur route initiale, Christophe Colomb décida d'embarquer deux membres d'équipage maniant parfaitement le chaldéen et l'hébreu, langues que les habitants du jardin avaient le plus de chances, pensait-on, de pratiquer. Ayant atteint les côtes sud-américaines, Colomb confondit l'Orénoque, fleuve du Vénézuela, avec l'entrée du jardin d'Eden, et refusa de l'emprunter, de peur de voir sa flotte attaquée par les chérubins qui étaient censés en interdire l'accès.
Lorsque l'on vit Christophe Colomb ramener du Nouveau Continent un fruit particulièrement séduisant et jusque-là inconnu, on ne tarda pas à en tirer les conclusions qui s'imposaient. S'il porte aujourd'hui le nom de "tomate", les Européens le désignèrent d'abord sous celui de poma amoris, ou "pomme d'amour". Les Hongrois, eux, le baptisèrent sans détour Paradice Appfel ou Paradicsom - "pomme du Paradis".
La tomate correspondait parfaitement à la vision idéale du fruit défendu : une teinte rouge des plus indécentes, une chair outrageusement juteuse, une saveur électrique et intense. De toute évidence il s'agissait d'un aphrodisiaque.
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Il suffit de comparer la violence des sociétés consommatrices de café de l'Occident aux buveurs de thé amis de la paix de l'Orient pour comprendre l'effet pernicieux et maléfique que ce breuvage amer a sur lâme humaine.
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Les tribus [d’indiens] du Sud-Ouest [des Etats-Unis] durent se rabattre sur un maïs que les Européens avaient rendu beaucoup moins comestible. Le système digestif des Indiens n’autorisant pas une assimilation efficace des glucides, les variétés hybrides à haute teneur en sucre introduites au cours des années 1950 auraient en effet contribué, d’après les scientifiques, à une explosion des pathologies diabétiques.
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Selon la théosophie hindoue, si l’âme d’un démon doit subir trente-six réincarnations avant de se retrouver dans le corps d’une vache, il ne lui en faut plus ensuite qu’une seule pour accéder à l’humanité. Et il se peut donc fort bien que ce steak posé sur votre assiette renferme en réalité l’âme de votre futur enfant.
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D’un point de vue alimentaire, les chips en elles-mêmes ne présentent pourtant aucun intérêt : ce ne sont rien d’autre que de fins pétales de pommes de terre gras et salés. Ce qui nous plaît tant, c’est en réalité le hurlement de terreur qu’elles poussent lorsque nous les croquons.
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Au nord, où les abus [d’alcool] se révélaient les plus flagrants, on vit apparaître, au cours du XVe siècle, un très éphémère mouvement de tempérance, animé par un groupe d’Allemands dont l’objet affiché consistait à ne pas dépasser sept verres de vin par repas.
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