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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Le prophète (s) avait fait une recommandation synthétique à Mu’âdh concernant les vertus. Il lui avait dit : « Ô Mu’âdh, je te recommande de craindre Dieu, d’être véridique dans tes propos, de t’acquitter de tes promesses, d’être digne de confiance, de renoncer à toute trahison, d’entretenir un bon voisinage, d’être compatissant avec les orphelins, de parler avec douceur, de saluer les gens de bon cœur, d’agir bien, de ne pas nourrir trop d’espoir, de préserver ta foi, de t‘instruire du Coran, d’aspirer à l’au-delà, de craindre les comptes du jour du jugement, de faire preuve de bienveillance avec ton prochain. Et garde-toi d’insulter un homme longanime, de traiter de menteur un homme véridique, de nourrir les envies d’un malfaiteur, de désobéir à un imam juste ou de répandre la corruption en une contrée. Je te recommande de craindre Dieu en toutes circonstances ; de faire suivre toute faute par une repentance : pour celles commises en secret, fais-le en toi-même ; et pour celles commises publiquement, fais-le publiquement. C’est ainsi que Dieu éduque Ses serviteurs, qu’Il les enjoint à se parer des nobles vertus et des convenances. »

Le cheikh Diyâ’ ad-Dîn nous a informés selon une chaîne de transmetteurs remontant à Abû ad-Dardâ’, que le prophète (s) a dit : « Rien n’est plus pesant dans la balance que le bon caractère. L’homme doté d’un bon caractère se hisse par cette seule disposition au rang de l’ascète voué au jeûne et à la prière. » Parmi les vertus du prophète (s) comptait la munificence. Nul n’était plus généreux que lui. Il ne gardait sous son toit ni dinar ni dirham. Et s’il arrivait qu’un surplus lui reste et qu’il ne trouve personne à qui en faire aumône la nuit tombée, il ne rentrait pas chez lui avant de s’en être départi. Il ne se pourvoyait de rien en ce monde. La plupart du temps, sa nourriture se limitait à un modeste repas de dattes et d’orge ; il faisait don de tout le reste pour l’amour de Dieu. Il ne refusait rien de ce qu’on lui demandait. Il ne rechignait pas à repriser des sandales, à rapiécer des tissus, à assister sa famille dans des travaux ménagers ou à couper de la viande. Il était aussi le plus pudique et le plus humble des hommes. Puisse les prières du Miséricordieux se répandre sur lui, sur sa famille et l’ensemble de ses compagnons. (pp. 89-90)
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Parmi les vertus soufies comptent aussi l’indulgence, le pardon et la disposition à rendre le mal par le bien. Sufyân a dit : « L’excellence consiste à bien agir envers qui mal agit. Elle est pour celui qui la pratique comme une forme de commerce : prends ceci, donne cela. »

Et al-Hasan a dit : « L’excellence consiste à dispenser universellement ton bien, non à le réserver à certains, comme le soleil, le vent ou la pluie. »

Anas rapporte que l’envoyé de Dieu (s) a dit : « J’ai vu des palais surplombant le paradis et j’ai demandé : ‘’ô Gabriel, à qui sont destinés ces châteaux ?’’ Il m’a répondu : ‘’à ceux qui contiennent leur colère et à ceux qui pardonnent aux autres.’’ »

Abû Hurayra (r) rapporte qu’Abû Bakr était aux côtés du prophète (s) dans une assemblée. Un homme arriva et commença à s’en prendre à Abû Bakr qui restait silencieux. Le prophète souriait. Puis Abû Bakr renvoya à l’homme quelques-uns de ses propos. Alors le prophète se fâcha et se retira. Abû Bakr le rejoignit et lui dit : « Pendant que cet homme me réprimandait, tu souriais, puis lorsque je lui ai donné la réplique, tu t’es mis en colère et tu es parti ! » Il lui répondit : « Lorsque tu te tenais silencieux, un ange lui répondait. Puis lorsque tu lui as renvoyé ses propos, le malin est intervenu. Or je ne pouvais pas rester dans une assemblée où se tenait le malin. Ô Abû Bakr, il est trois vérités à savoir : Dieu anoblit et secourt tout serviteur qui subit une injustice puis pardonne ; Dieu fait décroître le bien de tout serviteur qui ouvre une porte de convoitise visant à accroître ses biens ; Dieu accroît les biens de tout homme qui ouvre une porte de prodigalité et de fraternité pour l’amour de Dieu. »

Diyâ’ ad-Dîn Ibn ‘Alî nous a rapporté, selon une chaîne de transmission remontant à Hudhayfa, que l’envoyé de Dieu (s) a dit : « Ne pratiquez pas un ‘’bien conditionnel’’ consistant à dire : si les gens nous traitent bien, nous les traiterons bien et s’ils nous font du tort, nous leur ferons du tort. Habituez-vous plutôt à faire en sorte que si les gens vous traitent bien vous les traitiez bien, et s’ils vous traitent mal, vous ne leur fassiez pas de tort. » (pp. 117-119)
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Toute chose dans le monde est dérivée de la Lumière de son Essence, et toute beauté et toute perfection sont le don de sa Bonté ; atteindre pleinement cette illumination est le salut.
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