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3.61/5 (sur 46 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Suzanne de Arriba vit en Rhône-Alpes. Du Rhône à l’Isère en passant par l’Ardèche, les paysages de son enfance inspirent sa littérature. Pour la romancière, la nature reste toujours un personnage à part entière.
Après une carrière dans la presse, Suzanne de Arriba se consacre à l’écriture de ses livres. Elle est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages, romans, contes, nouvelles, chroniques et histoires de terroir. Elle publie aussi des récits policiers sous le pseudonyme de Mary Alistair.


Source : www.editions-monvillage
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Découvrez nos romans grands formats, nos poches et nos polars de ce début d'année: • Roger Poux, "Les Enfants peuvent tout entendre" (collection le chant des pays) • Frédérique-Sophie Braize, "Paysannes de montagne" (Souny Poche) • Pierre Brocchi, "Aucun répit" (collection Plumes noires) • Suzanne de Arriba, "Un Ange égaré sur la terre" (collection le chant des pays) • Nelly Buisson, "La Théière anglaise" (collection le chant des pays) • Yveline Gimbert, "Le Venin de la terre" (Souny Poche) • Brenda Lee O'Ryan, "La Gamine au débardeur rouge" (collection Plumes noires)

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Certaines années, Pâques tombait de bonne heure et l'on voyait encore un ourlet de neige souligner les hauteurs. Dans le lointain, à l'Ouest, les monts du Lyonnais montraient des plaques blanches. Les monts du Forez, du Pilat, étaient couverts de neige scintillante. Dans les prairies, sur le replat, le gel figeait tout, jusqu'au moment où le soleil devenait assez chaud pour en dissoudre les motifs.
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Constance mit au monde une jolie petite fille toute blonde et robuste, bien décidée à vivre. Dieudonné, son cousin et presque frère, fut aussi son parrain.
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Alors Désirée s'avoua qu'elle avait peur de son enfant ! son enfant devenu un grand garçon de dix ans. Un inconnu.
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Un sourire du soleil, le premier et sans doute le dernier de cette journée d'automne, éclaira tout à coup l'impasse où Jérémy Leister avait installé sa boutique d'antiquaire.
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Suzanne de Arriba
Ce que nous commande le poète, c’est d’arracher le mot de son environnement habituel (la tribu), de ne pas automatiquement l’associer à ce à quoi on l’associe automatiquement, et n’est-ce pas cela l’écriture, la grande écriture : sortir le langage de ses us et coutumes pour l’élever à un statut hors du commun, à un niveau supérieur qui reforme, remodèle non seulement le langage mais engendre… « autre chose », la vision du poète, un « monde » décapé et neuf, innovant, parfois jusqu’au sublime, mais qui peut certes être meilleur ou pire, selon le poète. [Françoise Wuilmart, traductrice]
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Morgeon s'était levé du pied gauche. La glace pas nette du cabinet de toilette lui avait renvoyé un reflet qu'il avait détesté. Il se trouvait ordinaire, pour ne pas dire minable. Il ne reconnaissait plus ce visage gris, ces yeux par la fatigue, rougis par l'abus du tabac. Il haïssait ses vêtements démodés fripés. Il but son café tiède et il avait horreur de ça ! Les biscottes s'étaient émiettées le beurre ne s'étalait pas. Le transistor débitait des actualités moroses. Il l'éteignit et sortit.
Sale journée, sale temps, sale bled, grommela le commissaire Morgeon en se dirigeant vers sa voiture. Sale pays ! reprit-il, mais cette fois il y avait dans le ton quelque chose d'affectueux, et pour rien au monde Morgeon n'aurait voulu changer de région.
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Les abricots, pareils, hier encore, à des « gobilles » de terre cuite, avaient beaucoup grossi et prenaient des couleurs. Les « noyaux doux », destinés à la confiture et à la compote, mûrissaient les premiers. Venaient ensuite les gros abricots de table, souvent de la variété « Suchet », si moelleux, si sucrés, si juteux, qui fondaient dans la bouche en l’emplissant de tous les parfums de l’été. Et ils étaient si doux à toucher ! Leur peau orangée semblait faite de soie ! Ceux-là, on les cueillait souvent à la main avant leur pleine maturité.
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Subjuguée, Antoinette ne comprenait pas bien les mots qu'il débitait très vite, elle n'écoutait que leur résonnance aimable à son coeur et tandis que Clément mis en verve, pérorait adossé au vaisselier, elle regardait son nez fort, sa bouche épaisse et sensuelle, détaillait les traits fermes de ce jeune visage animé par une exaltation intense, où les yeux étranges, pouvaient tour à tour s'éclairer ou s'assombrir, ou se troubler comme une eau inquiétante - des yeux qui séduisaient, fascinaient, effrayaient.
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