Les voitures se rangeaient face au portail, sur un carré formé par la chaussée. Il y avait peu de places, une demi-douzaine au plus, et pourtant, elles n'étaient pas toutes prises, bien que, dans les rues voisines, on ne trouvât plus où se garer. Bien entendu, personne n'avait envie de monter jusqu'à la place, parce que, sur la place, il n'y avait jamais rien eu. Rien, si ce n'est deux bistrots qui servaient du poisson à la tomate et du vin rouge, sur des tables en formica, dispersées sous les orangers. Qui donc allait ouvrir un commerce là-haut, dans la vieille ville ?