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3.05/5 (sur 21 notes)

Nationalité : Pologne
Né(e) le : 12/09/1862
Mort(e) le : 15/04/1917
Biographie :

Téodor de Wyzewa, ou Théodore de Wyzewa, né en Podolie le 12 septembre 1862 et mort à Paris le 15 avril 1917, est un critique d'art, critique musical et critique littéraire français d'origine polonaise, également écrivain et traducteur multilingue, considéré comme l'un des principaux promoteurs du mouvement symboliste en France.

De 1885 à 1888, il collabore à la Revue Wagnérienne dirigée par Édouard Dujardin. Il contribue de nombreux articles sur la littérature européenne à la Revue des Deux Mondes, au Figaro et à divers autres revues et journaux. Il publie une série d'ouvrages sur les grands peintres, des monographies sur plusieurs compositeurs, des récits et romans autobiographiques, ainsi qu'un grand nombre de traductions de l'allemand, de l'anglais, du russe, du polonais, du latin, de l'italien et du danois.

Son épouse Marguerite Terlinden (1873-1901) était la fille du peintre belge Félix Terlinden et la belle-sœur de l'historien et critique d'art Pierre Francastel.
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Source : Wikipédia
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Bibliographie de Théodore de Wyzewa   (37)Voir plus

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Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
Le Pérugin quitta de bonne heure son pays pour s'établir à Florence, où il fut d'abord si dénué de ressources qu'il dut, si l'on en croit la légende, coucher dans un coffre, faute de lit. Mais son talent, fortifié par les leçons de Verrocchio et l'exemple de son compagnon d'atelier Léonard de Vinci, le rendit vite très célèbre. Il fut appelé à Rome, puis revint à Pérouse, et s'installa de nouveau à Florence en 1504.
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Il me plaît de penser que le lecteur gardera longtemps dans son cœur l'aimable et divertissante image du poète anglais Thomas Coryat, qui, en l'année 1608, ayant été frappé d'une description de Venise, avait traversé l'Europe, sur de solides souliers plats à double semelle, pour aller se remplir les yeux et l'âme de la beauté de cette « glorieuse, incomparable, et vierge cité ». Pour moi, du moins, qui ai eu le bonheur de lire dans leur prose originale les deux gros volumes de ses Crudités, je dois dire qu'il y a peu de figures qui me restent plus vivantes, mais surtout plus chères, que celle de ce grand enfant, naïf et spirituel, toujours prêt à s'émerveiller de tout comme à s'en amuser.
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Frappé sans doute des précoces dispositions de son aîné, le père avait dès lors décidé d’en faire un musicien. Il espérait que la protection de l’Électeur vaudrait bientôt à l’enfant un subside, ou quelque emploi bien rémunéré. Aussi, dès l’âge de cinq ans, Louis se mit-il, sous la direction de son père, à étudier simultanément le piano et le violon. Et comme on désirait qu’il avançât très vite, il se vit contraint de passer, tous les jours, plusieurs heures consécutives à répéter de fastidieux exercices. Il avait beau pleurer, résister, se débattre ; il lui fallait se mettre devant son instrument, avec défense de se relever avant que la leçon fût apprise. Je ne crois pourtant pas que, sauf cette discipline rigoureuse, son père se soit jamais montré bien cruel envers lui.
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La peinture française débute aux premiers temps de notre histoire nationale. Les Francs eux-mêmes avaient une peinture, inspirée sans doute de l'art gallo-romain. Dès le temps de Childebert, les murs de Saint-Germain des Prés étaient couverts de peintures. Bientôt, l'usage de peindre les églises devint universel, et Charlemagne le rendit obligatoire dans ses Capitulaires. Aujourd'hui encore, quelques églises conservent des traces de fresques, c'est-à-dire de peintures exécutées directement sur leurs murs : et ces rares vestiges suffisent à faire voir l'incessant effort du génie français pour se dégager des influences byzantines, des formules anciennes et des types convenus, pour marcher vers un art plus libre, plus mouvementé et plus expressif.
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Léonard s'est exercé clans tous les genres de peinture. Il a fait des tableaux à la détrempe, des tableaux à l'huile. Il a inventé et essayé une foule de procédés dont il a emporté les recettes avec lui. Il a également peint des fresques : mais la plupart ont été détruites, et il n'est guère resté qu'une grande Cène exécutée sur le mur du réfectoire d'un couvent de Milan. Encore ce merveilleux ouvrage est-il aujourd'hui dans un état de dégradation lamentable.
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Notre littérature française, qui. depuis cent ans, est restée toujours si étrangement la même, s'est en revanche divertie à revêtir sans cesse les plus contraires appellations. Elle a été le Romantisme, et le Réalisme, et le Naturalisme, et le Dilettantisme; elle semble vouloir s'appeler aujourd'hui, décidément, le Pessimisme. Elle nous donne des romans pessimistes, des drames pessimistes, des poèmes pessimistes, des œuvres de critique pessimistes.
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Trois femmes se sont acquis, dans l'histoire des arts, une renommée immortelle : la Rosalba, Mme Vigée-Lebrun et Angélique Kaufmann. La trace qu'elles ont laissée de leur passage est petit, comme une légère empreinte de petits pieds féminins ; mais elle reste, aujourd'hui encore, très distincte et très nette, tandis que tant d'autres se sont effacées qui paraissaient plus profondes !
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Au VIIe siècle, des missionnaires irlandais vinrent s’établir en Allemagne et se vouèrent à la tâche de convertir au christianisme les populations de la Souabe, de la Bavière, de la Thuringe et des Frises. Avec leur religion, ils apportèrent aux Germains leur civilisation, qui était déjà très raffinée, et notamment leur art consommé de miniaturistes et de calligraphes. Sous leur influence, les manuscrits allemands des VIIe et VIIIe siècles, au lieu de prendre les motifs de leur ornementation dans la représentation directe de la nature, animaux, plantes, etc., les empruntèrent de plus en plus aux industries décoratives, en firent de pures combinaisons de lignes. En même temps, la technique acquérait une habileté remarquable; le goût du travail soigné, minutieux, devenait plus vif. Plusieurs des manuscrits de cette époque sont de parfaits chefs-d’oeuvre d‘un style tout conventionnel, mais délicat et charmant, encore qu’il relève davantage de la calligraphie que de la peinture proprement dite.
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Le Louvre possède, en outre de la Joconde, un second portrait de Léonard : c'est une jeune femme, vêtue d'une robe rouge avec des nœuds aux épaules, et qui a les cheveux retenus sur le front par un cordonnet orné d'un bijou. On a cru trouver clans ce portrait l'image d'une favorite de François Ier, la Belle Féronnière, et ce nom est resté au tableau. Il est cependant plus probable que l'oeuvre du Vinci représente la favorite de Ludovic Sforza, Lucrezia Crivelli. Mais qu'importent vraiment de tels problèmes devant un tableau comme celui-là! La Belle Féronnière, clans un genre tout différent, égale la Joconde. Ce n'est plus une composition, un ensemble où le visage apparaît rehaussé par les étranges détails du milieu qui l'entoure et s'harmonise avec lui. Un portrait, et rien de plus : mais le dessin est d'une sûreté, d'une finesse prodigieuses; et jamais peut-être Léonard n'a peint une expression plus vive et plus inquiétante que celle de cette pâle figure au regard profond.
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Le temps n’est pas éloigné où, pour les Allemands, la peinture allemande du XVe siècle se résumait dans le nom d’Holbein le Vieux (1460-1524). Aujourd'hui encore c’est à lui que les marchands de tableaux attribuent toutes les peintures primitives allemandes, quand ils n’en font pas honneur à Memling ou à Patinir. Et certes le maître d’Augsbourg mérite l’attention à plus d’un titre. D’abord, il est le père d'Holbein le Jeune et le professeur de son fils. Lui-même, en outre, a été un peintre très habile, disposant de toutes les ressources de son métier. Il a connu les Italiens, les Flamands. les Allemands: à tous il a pris ce qu’il jugeait le meilleur; et il a mis une maîtrise incontestable à fondre ces emprunts hétérogènes dans une manière bien à lui.
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