Suite qui ne se présente pas immédiatement comme une suite. On ne retrouve aucun des personnages du tome 1. On a des Demonos qui lancent une malédiction sur la planète où se situe l'UPSC (l'Union quelque chose Spatiale Cosmique). Il s'agit d'un énorme bibendum glouton qui bouffe tout et enfle énormément. Il est pris pour l'Elu, et c'est à ce moment qu'on se rend compte que l'on connecte avec le tome 1. Mais sans queue ni tête.
Mandryka me revient encore en tête avec le bonhomme vert de la couverture qui évoque le Concombre Masqué... mais j'ai l'impression que c'est tout à fait fortuit. Toujours est-il que ce n'est pas évoqué ni utilisé dans le tome.
Le dessin et la mise en couleur sont mieux maîtrisés. Ouf... c'est déjà plus lisible. Mais on est au ras des pâquerettes dans le récit et on a clairement l'impression que les auteurs (ils sont trois pour produire cela) visent des pré-ados... mon fils de 8 ans s'est montré très intéressé. On ne sait jamais. Si vous avez un gosse de 8 ans, essayez, sinon passez votre chemin.
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Que dire? BD de SF qui apparaît à première vue comme tout à fait déjantée. On a des décors qui rappellent la Moria de Peter Jackson, des emprunts à plein d'autres références, des dessins hyper agressifs, un scénario sans aucun suivi...
Essayons... On démarre avec un duo de flics spatiaux, mandatés par l'UPSC (l'union quelque chose...), pour retrouver l'Elu. Le lecteur n'en sait pas davantage à ce stade. Puis l'aventure dérape et il n'est plus question de l'Elu ensuite. Après un intermède où les deux minables se font piquer une statuette par une voleuse de l'espace, on met les pieds dans un conflit très ancien chez les Monkyz. Le duo de flics sort une princesse Monkyz de cryogénie puis ils se font kidnapper par le tonton de la princesse, qui est un grand méchant et s'est acoquiné avec un autre méchant, une termite bipède, dictateur chez les Insektors...
Raconté comme cela, on dirait peut-être que c'es sympa... Je vous jure que c'est nul de chez nullissime. Dessins agressifs qui peuvent faire penser à Mandryka. Mieux maîtrisés, mais beaucoup moins expressifs et novateurs. Scénario à l'emporte-pièce, sans originalité. Après s'être donné un air de parodie, on sombre plutôt dans le pastiche non abouti. On passe.
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