Nationalité : Inde
Né(e) à : Dehu, Maharashtra , 1608
Mort(e) à : Dehu, Maharashtra , 1650
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Né(e) à : Dehu, Maharashtra , 1608
Mort(e) à : Dehu, Maharashtra , 1650
Biographie :
Toukaram est un saint et poète indien d'expression marathe.
Né dans la caste des Chudra, considérée comme la plus basse, il devint un boutiquier des plus humbles. À peine âgé de vingt ans, il quitta du jour au lendemain la boutique familiale pour aller se réfugier dans la jungle et prier dans la solitude.
Une nuit, il rêve d'un homme qui lui pose la main sur la tête et avant de partir lui dit son nom, Babaji Chaitanya (philosophe et réformateur hindou). À son réveil, il est transfiguré par la joie.
Dès lors il se met à composer des psaumes et à enseigner. Comme il est illettré, ses disciples brahmanes les transcrivent fidèlement sur des manuscrits calligraphiés qui existent toujours.
C'est le point de départ d'un mouvement spirituel toujours très populaire en pays marathe : les pèlerins.
Toukaram mourut, ou selon la tradition, entra en samadhi âgé de 52 ans environ. Marié deux fois, il avait trois fils avec son seconde épouse.
La vie du saint a été plusieurs fois mise en scène par le cinéma indien.
+ Voir plusToukaram est un saint et poète indien d'expression marathe.
Né dans la caste des Chudra, considérée comme la plus basse, il devint un boutiquier des plus humbles. À peine âgé de vingt ans, il quitta du jour au lendemain la boutique familiale pour aller se réfugier dans la jungle et prier dans la solitude.
Une nuit, il rêve d'un homme qui lui pose la main sur la tête et avant de partir lui dit son nom, Babaji Chaitanya (philosophe et réformateur hindou). À son réveil, il est transfiguré par la joie.
Dès lors il se met à composer des psaumes et à enseigner. Comme il est illettré, ses disciples brahmanes les transcrivent fidèlement sur des manuscrits calligraphiés qui existent toujours.
C'est le point de départ d'un mouvement spirituel toujours très populaire en pays marathe : les pèlerins.
Toukaram mourut, ou selon la tradition, entra en samadhi âgé de 52 ans environ. Marié deux fois, il avait trois fils avec son seconde épouse.
La vie du saint a été plusieurs fois mise en scène par le cinéma indien.
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Videos et interviews (1)
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TOUKARAM – Les Psaumes du Pélerin (France Culture, 1976) L’émission « L’autre scène ou les vivants et les dieux », par Philipe Némo et Claude Mettra, diffusée le 2 février 1976 sur France Culture. Invité : Guy Deleury.
Citations et extraits (4)
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Visage levé, je murmurais
sans fin ces mots "moi, lui ",
qui réveillèrent le sans visage,
affolèrent d'amour le donneur.
Il m'offrit en charité
sa connaissance de soi et son être.
Me voici dans sa nature immergé,
seuls nos noms maintenant diffèrent.
sans fin ces mots "moi, lui ",
qui réveillèrent le sans visage,
affolèrent d'amour le donneur.
Il m'offrit en charité
sa connaissance de soi et son être.
Me voici dans sa nature immergé,
seuls nos noms maintenant diffèrent.
J'ai laissé choir le vase
des désirs bons et mauvais,
j'ai quitté la ronde hurlante
de mes trois puissances.
Alors, j'ai reçu assurance
de ne jamais plus mendier :
la vingt-cinquième heure est venue
qui combla tous mes souhaits.
des désirs bons et mauvais,
j'ai quitté la ronde hurlante
de mes trois puissances.
Alors, j'ai reçu assurance
de ne jamais plus mendier :
la vingt-cinquième heure est venue
qui combla tous mes souhaits.
Ces deux mots sont une source
de bénédictions multiples :
je les donnerai à mon tour
à qui viendra trouver.
Ces deux mots sont la route
qui toujours conduisit les saints
Ils sont sauvés, sauvés,
et tant d'autres par cette foi.
de bénédictions multiples :
je les donnerai à mon tour
à qui viendra trouver.
Ces deux mots sont la route
qui toujours conduisit les saints
Ils sont sauvés, sauvés,
et tant d'autres par cette foi.
Ma lampe est allumée.
Jour et nuit, je veille la route.
Mon cœur flambe d'impatience.
Ah, te voir!
Jour et nuit, je veille la route.
Mon cœur flambe d'impatience.
Ah, te voir!
Ecoute, ô mon frère :
Le Gange n’est pas eau,
la mer n’est pas ruisseau,
n’appelle pas le linga une pierre
les saints ne sont pas hommes du commun,
ne nomme pas gourdin, le bâton du pèlerin,
ni nourriture son offrande,
les saintes syllabes « Ram, Râm » ne sont pas des mots.
Lune et soleil ne sont pas astres,
le Mérou n’est pas montagne,
le taureau de Shiva n’est pas bétail,
L’or n’est pas métal, ni le sel minerai,
les perles ne sont pas joyaux
ni les diamants cailloux,
l’âme n’est pas un hôte qu’on expulse à son gré…
Le Gange n’est pas eau,
la mer n’est pas ruisseau,
n’appelle pas le linga une pierre
les saints ne sont pas hommes du commun,
ne nomme pas gourdin, le bâton du pèlerin,
ni nourriture son offrande,
les saintes syllabes « Ram, Râm » ne sont pas des mots.
Lune et soleil ne sont pas astres,
le Mérou n’est pas montagne,
le taureau de Shiva n’est pas bétail,
L’or n’est pas métal, ni le sel minerai,
les perles ne sont pas joyaux
ni les diamants cailloux,
l’âme n’est pas un hôte qu’on expulse à son gré…
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