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Critiques de Vicq (36)
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Lucky Luke, tome 16 : Le Magot des Dalton

Aujourd'hui, pardonnez-moi, je vais défendre une hérésie.

Contrairement à mon habitude et à ce que j'ai toujours prétendu, voici un album post Goscinny qui vaut du Goscinny. (C'est probablement le seul à pouvoir s'en targuer !) J'aurais même tendance à croire qu'il est plutôt meilleur que les Goscinny bas de gamme comme il y en eut quelques-uns au cours des années 1970. (Par exemple Western Circus, Le Cavalier Blanc, L'Empereur Smith ou Le Fil Qui Chante, pour ne citer que ces quelques-là.)

Le Magot Des Dalton est en effet le premier album paru suite au décès du regretté René Goscinny et étant totalement conçu hors du champ d'action du génial scénariste. Je ne connais pas la part respective de Morris lui-même et de Vicq dans l'élaboration du scénario et des dialogues mais force m'est de constater qu'il y a une qualité qu'on ne retrouvera plus jamais par la suite, une sorte de baroud d'honneur.

L'histoire en elle-même fait intervenir très peu d'éléments nouveaux et s'inspire de divers albums déjà parus auparavant, mais dans une mouture fort agréable.

On y retrouve des éléments de Dalton City (un lieu de perdition dédié aux seuls bandits), du Juge (un magistrat véreux qui orchestre la dépravation), d'À L'Ombre Des Derricks (des bandits qui veulent à tout prix se faire écrouer) ou de Jesse James (déraillement de trains). On pourrait encore ajouter des détails comme l'intervention de la cavalerie avec un colonel dont le flegme et le zèle rappellent celui du 20è De Cavalerie ou comme les nouvelles méthodes pour conduire à l'amendement des prisonniers comme dans Les Dalton Se Rachètent ou La Guérison Des Dalton.

Donc, bien que cette aventure s'inspire de plusieurs autres, cet assemblage me semble très réussi.

Un jour, Lucky Luke conduit les Dalton dans un nouveau pénitencier muni de méthodes persuasives toutes nouvelles pour éviter les évasions... Les quatre frères malfrats se retrouvent dans la même cellule qu'un petit détenu très sage, Buttercup, un faussaire de troisième zone qui tient à sa tranquillité. Malheureusement pour lui, les Dalton sont des garçons peu discrets, ronfleurs invétérés et l'infortuné faussaire craint pour son sommeil. Il a alors l'idée lumineuse de leur faire croire à un magot qu'il aurait enterré quelque part afin que ceux-ci tentent une évasion et que lui recouvre sa quiétude nocturne.

Ni une ni deux, les Dalton mordent à l'appât et ne tardent pas à prendre la poudre d'escampette.

Ils arrivent à Red Rock Junction et ne tardent pas à découvrir que le fameux gros rocher rouge sous lequel Buttercup prétend avoir enterré son trésor se situe au beau milieu de l'enceinte d'un pénitencier flambant neuf.

Il va donc falloir se faire coffrer pour pouvoir visiter l'intérieur de cette prison dorée...

Mais ce n'est pas une mince affaire car le magistrat de la localité, le juge Poindexter, semble extraordinairement permissif et tolérant. Pas moyen de se faire mettre derrière les barreaux pour les Dalton. Il va donc falloir retrouver les bonnes vieilles habitudes de pelles et de pioches.

Je vous laisse découvrir ce qui attend tant les Dalton que Lucky Luke à l'intérieur du pénitencier.

La marque des bons albums de la série est, selon moi, l'aptitude à faire naître des personnages secondaires intéressants et là, c'est particulièrement le cas avec le juge Poindexter, le shérif de Red Rock Junction et même, dans une moindre mesure, le faussaire Buttercup.

Bref, un bon album, pas génial mais très correct, meilleur selon moi que les deux ou trois derniers authentiquement signés Goscinny, ce qui n'est pas rien.

Mais bien évidemment, ceci n'est que mon avis, le mieux sera toujours que vous vous fassiez le vôtre.
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Constant Souci : Le mystère de l'homme aux tr..

Le mystère de l'homme aux trèfles, unique aventure de Constant Souci, méritait amplement cette superbe réédition reliée toile sous le numéro 13 de la collection Patrimoine BD de Glénat.

Le format plus généreux et sa superbe pagination blanc-crême, met parfaitement en valeur le trait souple et bondissant d'un Greg au sommet de son graphisme.

Je retrouve, intacts, l'intérêt et la passion que je ressentais en lisant l'épisode-alors en couleurs-semaine après semaine dans l'hebdomadaire Tintin de 1967...

Le scénario (une idée du génial Vicq) était très sophistiqué dans une sorte de "pieds de la lettre" très drôle.

Le récit, en tout cas, ne manque ni de coups ni de horions distribués par les enfants de la colonie de vacance turque ou par les pièges surgis des trappes d'un périmètre interdit!

Une bd à découvrir ou à redécouvrir, donc, sans hésitation pour les admirateurs de Greg...et tous les autres!
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Lucky Luke, tome 16 : Le Magot des Dalton

C’est tout moi, ça !

J’achète un album de Lucky Luke que je n’ai jamais lu et, bien plus tard, je me rends compte que seul le nom de Morris apparait.

Quid ? Serait-ce un album de la période post-Goscinny ? Je m’inquiète un peu : je n’ai pas un excellent souvenir de la période Astérix-Uderzo-Only.



Hé bien en fait c’est plutôt une bonne surprise. Le scénario, surtout, est bien ficelé, avec cette histoire de faux monnayeur qui partage la cellule des Dalton dont il ne supporte plus l’agitation et décide de les pousser à s’évader en prétendant parler en dormant d’un magot caché. Le personnage du juge cruellement débonnaire qui applique une justice sans pitié envers les criminels, allant jusqu’à leur tapoter la joue en les traitant de petit polisson, est assez extra. Les Dalton auront beaucoup de mal à rentrer dans la prison qui a visiblement été construite autour du magot.

Les Dalton sont fidèles à eux-mêmes, Averell est peut-être encore plus affamé que d’habitude, et Lucky Luke n’a pas perdu son doigté au pistolet.



Je trouve que l’absence de Goscinny se ressent surtout dans les dialogues assez fades. J’ai par exemple été surpris de voir Jolly Jumper s’adresser au lecteur avec un grand sourire pour dire que son cavalier n’a rien de « solitaire » vu qu’il monte 500 kilos d’intelligence.



Un album où la méthode douce de dissuasion est mise en œuvre sans concession. C’est violent !

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Sophie, tome 2 : La bulle du silence

Voici l'un de ces magnifiques récits qui enchantait les pages de l' hebdomadaire Spirou des années 60!

La couverture de l'album est un exemple du soin apporté à l'illustration par Jidéhem, au service d'une histoire captivante écrite par le prolifique Vicq.

Quel calme (sic), dans cet album!

Les inventions de Monsieur Karamazout, le papa de Sophie, sont toujours étonnantes!

Une belle bande dessinée, heureusement reprise dans la superbe intégrale Dupuis!
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Taka Takata, tome 6 : Silence, on vole !

Je me souviens du Journal Tintin au milieu des années 70 que je recevais toutes les semaines par la poste, je commençais toujours par les histoires en une page, Robin Dubois, Cubitus, La Tribu Terrible, Taka Takata... J’ai rouvert un album de Robin Dubois récemment, et la magie n’a pas opéré, l’humour n’est pas d’une grande finesse, j’ai à peine esquissé un sourire, et cette fois-ci, avec Taka Takata, le résultat est encore plus décevant, pour ne pas dire gênant. L’humour est loin d’être fin, c'est juste du burlesque sans finesses, de plus la vision des japonais est caricaturale et à la limite raciste, même l’effet madeleine de Proust ne parvient pas à me titiller, je n’ai pas ri une seule fois. Est-ce que ça a mal vieilli ? Ça me semble évident. Mais est-ce que ça me faisait rire à 10 ans ? Je n'en suis pas certain non plus.
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Taka Takata, tome 4 : Opération survie

Taka Takata est un brave coeur tout pétri de vaillance.

D'un mot*, sans hésiter, il s'est porté volontaire pour une opération de survie à Hokkaïdo, la plus septentrionale et la plus sauvage des îles nippones ...

Taka Takata est un honorable deuxième classe de l'armée de l'air mais il est tellement myope qu'il est incapable de distinguer un porte-avions d'un kiosque à journaux !

Heureusement Rata Hosoja, son honorable colon, est toujours avide de faire goûter, à ses vaillantes troupes, le nectar capiteux de la gloire ...

Cet honorable album est paru en 1974.

Les dessins sont réalisés par Jo-El Azara et le scénario est signé de Vicq.

L'album est constitué de deux courts récits de six et sept pages et d'un peu plus d'une vingtaine de "bévues" en une planche.

Rasant parfois les hautes altitudes de l'absurde, Taka Takata nous invite à découvrir, avec humour et malice, le Japon, un peu tel qu'il est et beaucoup tel qu'on se l'imagine.

Son univers est très militaire et pourtant si délicieusement antimilitariste.

L'adjudant Hate Jojo est une honorable baderne semblable à bien des points de vue à celles qui fleurissent dans nos casernes !

Les personnages sont savoureux :

- le vénérable Aïnos est un honorable sauvage. Vivant dans la terrible forêt du Hokkaïdo, il n'ignore pourtant rien des derniers raffinements de la civilisation ...

- Toushpa Hamamoto est l'honorable ministre des armées et l'objet d'un cruel dilemme pour le colonel Rata Hosoja ...

- le méprisable Chang Poueng, surnommé "le tigre aux crocs vénéneux, est un abominable pirate sans foi, ni loi ...

- Mâchoire d'Or est un vil espion, expert en gadgets ...

Malheureusement, l'on ne fait qu'apercevoir l'honorable demoiselle Mandarine Odorante ...

Cet album est une véritable réussite.

Il se redécouvre chaque fois avec autant de plaisir ... et peut trouver un vénérable prolongement dans la découverte du site "Takata.com" qui fête actuellement les 50 ans de l'honorable "deuxième-pompe" nippon ...



*"Hic", qu'il n'a pas pu s'empêcher de prononcer car il avait le hoquet !
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La Ribambelle, tome 5 : Enquête

Puisque mon père avait trouvé dans une brocante quelques albums de la Ribambelle, je me suis dit que les relire ne me ferait sans doute pas de tort.



Une fois de plus, j’avais découvert les aventures de cette sympathique bande de gosses dans les anciens hebdos Spirou de mon père. Phil, Grenadine, Dizzie, Archibald, Atchi et Atcha sont amis et ensemble, ils doivent souvent mener des enquêtes ou lever des mystères sur des disparitions, comme lorsque Archibald disparaîtra.



À l’époque, j’avais adoré le concept et j’aurais aimé, moi aussi, vivre leurs folles aventures. Ils avaient un vieux bus comme QG, sur un terrain vague truffé de pièges, ils s’amusaient comme des petits fous, se serraient les coudes entre eux, avaient une amitié indestructible…



Bref, je les enviais.



Évidemment, la bédé a mal vieilli et les plus jeunes d’entre nous qui la découvriraient pour la première fois hurleraient au sexisme : la seule fille de la bande, dans un album, passe son temps à repriser les chaussettes, les pantalons, les chemises… de tous les garçons de la bande !



Dans ces albums, le manichéisme est roi : nos amis sont gentils, serviables, sympathiques, ils font le bien autour d’eux...



De l’autre, les trois gamins de la bande des Caïmans sont des petits blousons noirs, cancres, méchants, teigneux. Grofilou est le pur représentant du capitalisme qui veut tout pour pas cher.



Un brocanteur a appris qu’un trésor se cachait sous le bus dans le terrain vague de nos amis et il désire à tout prix récupérer le trésor, ce qu’il ne sait pas, c’est que le terrain est piégé.



Par le plus grand des hasards, il tombera sur Archibald et l’enfermera après l’avoir kidnappé. Ce seront ses amis, aidés de James son majordome, qui le chercheront sans relâche et résoudront cette affaire épineuse.



De l’humour au programme, du burlesque, de l’amitié et des méchants plus bêtes que méchants.

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Sophie, tome 3 : Les Bonheurs de Sophie

Je me rappelle des numéros spéciaux de l'hebdomadaire Spirou de ces heureuses années soixante... Ces numéros, plus épais et sous des couvertures dont le dessin couvrait la face et le dos, offraient un rab d'histoires complètes en sus des séries en cours. Ces gras fascicules sortaient pour Noël, Pâque et les vacances d'été.

Ces bonheurs de Sophie, captivantes histoires superbement illustrées par un Jidéhem au mieux de sa forme graphique, ont enchantés mon enfance.

Moins célèbre que Franquin ou Roba, jidéhem et son trait souple n'avait rien à envier aux maîtres, avec le talentueux Vicq au scénario.

(soupir de...bonheur)
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Taka Takata, tome 13 : Le Caméléoscaphe

La base de Kikabumonkakao est devenue pareille au dépôt d'un ferrailleur en gros !

Il y règne un désordre un peu négligé !

Boursouflé de peur, le colonel Sakasaké, son commandant, s'y camoufle.

Héroïquement ainsi qu'il sied à un parachutiste, il s'y dissimule.

Une monstrueuse créature, invisible, haute de cinq mètres au moins, s'en prenant plus spécialement aux hélicoptères, s'est acharné sur les installations.

Mais, pas de panique, Taka Takata et son honorable colonel Rata Hosoja se font fort de résoudre le mystère du "caméléoscaphe" ...

Le scénario est de Vicq et les dessins sont réalisés par Jo-El Azara.

Entre 1965 et le début des années 80, Taka Takata, le petit soldat japonais malicieux, va devenir un personnage emblématique du journal de Tintin.

"Le caméléoscaphe" est une aventure contée en en trentaine de planches.

C'est du burlesque, de l'humour à grosses ficelles mais qui fait immanquablement sourire.

De plus quelques références viennent pimenter l'ensemble :

- un "Pilote" qui s'amuse, contrairement au journal du même nom, à ne pas réfléchir,

- un méchant dont la seule évocation du nom "Mâchoire d'Or*", rend friables les os des plus braves,

Le récit principal est suivi de deux plus courts à la lecture desquels l'honorable lecteur s'usera les incisives en les claquant d'effroi.

Mais il lui restera ses molaires pour rire à dents déployées aux gags en une planche qui font la fin de ce succulent album.

Le format très court est peut-être mieux adapté à ce genre d'humour mais c'est tout de même toujours avec beaucoup de plaisir que l'on retrouve Taka Takata ou les autres personnages de l'univers d'Azara.

Pour ma part, j'ai un faible pour "Mayflower", l'adjoint de Corona que l'on a pu découvrir, au début des années 60, dans le journal d'Astérix et Obélix ...



* "l'homme aux dents d'or" est Roman Orgonetz, un terrible espion se vendant au plus offrant, à qui Bob Morane a infligé plus d'une cuisante défaite !
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Constant Souci : Le mystère de l'homme aux tr..

C'est à Mouvan-les Sables, à la colonie de vacances de la "Sublime Porte", que pour Constant Souci, les choses ont commencé à prendre une drôle de tournure !

Constant Souci est un jeune homme bien sous tout rapport.

Il est moniteur d'éducation physique et, merci papa, merci maman, il a trouvé un engagement dans un endroit absolument paradisiaque et baigné d'un bon air marin tout tonique.

Malheureusement, après avoir flanqué la démission la plus rapide de toute l'histoire de la gymnastique, il en sortira affublé d'un tour de reins compliqué d'un torticolis.

Ce qui, un malheur n'étant jamais vraiment perdu, va lui permettre de rencontrer Gédéon Pistil ... et de devenir cueilleur de trèfles à quatre feuilles !

En 1967, Greg et Vicq présentent cette petite fantaisie dans les pages du journal de Tintin.

Les décors sont de Dupa.

Chez Esteban Grosobez Y Gazon, le cueilleur de trèfles est considéré, choyé, dorloté.

Pourtant qu'un seul trèfle à trois ou cinq feuilles se glisse parmi la récolte, et c'est le renvoi immédiat !

Mais à quoi servent tous ces trèfles à quatre feuilles ?

Qu'est-ce qu'il fait dans la vie Mr Grosobez ?

Que peuvent donc bien contenir tous ces colis à charger ?

Pourquoi y a-t-il in périmètre interdit ?

Contre qui sont dirigées toutes ces mesures de sécurité ?

Constant Souci n'a plus très envie de travailler comme cueilleur de trèfles chez Mr Grosobez mais il ne peut plus faire marche arrière ....

Cette seule et unique aventure de Constant Souci est un petit bijou, pétri d'humour et de poésie, qui va traverser, en 1967, le paysage de la bande-dessinée.

Sa lecture est de celle qui, sans aucune prétention, distille, encore aujourd'hui, un peu de bien-être.

Greg, Vicq et Dupa ont-ils été imbibés du lait de trèfle à quatre feuilles ?

Ou ont-ils, tous les trois, tout simplement un grand talent ?

Mystère ! ...

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Lucky Luke, tome 16 : Le Magot des Dalton

Un Lucky Luke, un vrai , avec la clope au bec et qui boit de la bière au saloon (et pas de la limonade) !! Oui bien sur je ne m'arrête pas à ça, mais je l'ai connu comme ça dans ma lointaine jeunesse... mais la bonne séance a modifié tout cela.

Une BD tout ce qu'il y a d'agréable.. des Daltons toujours plus bêtes mais tellement drôles dans leur bêtise. Un Lucky Luke et un Jolly Jumper égaux à eux même.



Un très bon moment de détente

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Lucky Luke, tome 16 : Le Magot des Dalton

À croire que l’esprit de Goscinny planait sur l’album car malgré sa disparition et l’apparition d’un nouveau scénariste, on ne se retrouve pas face à une daube sans goût mais devant une madeleine de Proust réunissant différents albums de Lucky Luke.



Les puristes me diront que tous les albums de Lucky Luke scénarisés par le talentueux et génialissime Goscinny étaient tous du haut de gamme… Je l’avoue, son génie s’exprimait mieux dans les Astérix ou dans les Lucky Luke publiés aux éditions Dupuis.



Paraît que ce serait la faute à Morris qui n’aimait pas trop que son scénariste face des calembours comme il avait l’art de le faire dans les aventures du petit gaulois… Donc, René Goscinny devait se retenir.



Et voilà que dans cet album post-Goscinny, je retrouve un peu de sa verve, de son humour, de ses dialogues aux petits oignons. Là, on peut dire que j’ai été plus qu’étonnée.



Les dalton sont toujours égal à eux-mêmes, creusant 4 trous pour s’évader de la prison. Par contre, les voir creuser un tunnel pour pénétrer dans une autre prison, on a de quoi être étonnée ! Ce n’est pas Averell qui me contredira !



Je vous parlais des madeleines de Proust un peu plus haut, et elles me sont venues à l’esprit en voyant le capitaine de la cavalerie, aussi flegmatique que celui de l’album "Le 20ème de cavalerie".



Bon sang, mais c’est bien sûr ! Les nouvelles méthodes appliquées aux prisonniers font penser à celles dans "Les dalton se rachètent", un lieu rassemblant tout ce que le pays compte de desperados, ça ressemble furieusement à "Dalton City" et tous ces bandits qui veulent aller en prison, on se croirait dans "À l’ombre des derricks", quand on avait trouvé un gisement de pétrole dans la prison.



Il y aussi autre chose qui m’a fait aimer cet album : Lucky Luke se roule des cigarettes, fume comme un pompier et boit de la bière ou des boissons alcoolisées, et il ne mâchouille pas un brin d’herbe tout en buvant de la limonade pour faire politiquement correct !



Bref, ce n’est pas un album pépite comme le furent certains à l’ère des éditions Dupuis, mais il est tout de même meilleur que certains que j’ai pu lire des éditions Dargaud et, ma foi, il mérite qu’on souligne son scénario original, ses rappels à d’autres albums, ainsi que la qualité de ses dialogues.



Une bonne surprise !

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Taka Takata, tome 6 : Silence, on vole !

Jo-El Azara, vit toujours dans le Gers et a fêté ses 85 ans.

Cet album auto-édité par Azeco à Artiguedieu, Gers en Gascogne a été imprimé à la SIA de Lavaur que j’ai un temps beaucoup fréquenté.

Azara (de son vrai nom Joseph Franz Hedwig Loeckx) est un très grand du monde de la BD ayant travaillé avec Hergé, je l’ai rencontré pour sa reprise d’un héros que j’aime beaucoup : Clifton de Raymond Macherot avant de faire la connaissance de son comparse l’honorable Takata.

Humour décalé et absurde, surréalisme et bêtise hiérarchique poussée à son paroxysme font de Takata, un personnage totalement unique qui parle encore plus à celui qui a subi son service militaire sous les ordres de quelques névrosés déguisés en sergents ou capitaines.
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Constant Souci : Le mystère de l'homme aux tr..

Quel dommage que Greg n'ait réalisé que cette seule aventure de Constant Souci!

Le scénario est d'un humour et d'une loufoquerie rarement atteinte en bande dessinée... Dans un décor qui mêle le champêtre au futuriste.

La galerie de personnages, qui va des enfants turcs de la colonie de vacances, à la bande de cueilleurs de trèfles courbé en deux et leur patron Grosobez y Gazon, est parmi les plus drôles de la bande dessinée francophone!
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La ribambelle, tome 3 : S'envole

La qualité de la série "La Ribambelle" ne faiblit aucunement, dans cet épisode aux visées...aériennes.



Les Caïmans y sont toujours aussi teigneux autant que pas très malins.
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Sophie - lntégrale, tome 4

Une integrale qui reste un des indispensables de la bande dessinée. Tout simplement.




Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Sophie, tome 17 : Sophie et cie

Toujours gaffeuse la Sophie .
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Sophie, tome 5 : Sophie et le rayon Ka

Je viens de découvrir (avec beaucoup de retard je vous l'accorde) les aventures de Sophie.



Je suis consciente que c'est une réédition d'une BD des années des années 70, mais j'espérais qu'elle avait mieux vieilli...



Bon c'est du même calibre que les vieux Spirou, ou les Boule et Bill. Lorsque ce type d'album ne vient pas toucher la fibre nostalgique, je dois dire que c'est difficile à apprécier...



Bref, c'est une une série que j'étais curieuse de découvrir... Mais je ne crois pas devenir une fan de la dernière heure...
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Sophie, tome 15 : Sophie et Donald Mac Donald

Merveilleuse Sophie qui veut faire du bateau .
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Lucky Luke, tome 16 : Le Magot des Dalton

Les Dalton cherche un magot dont ils ont eu connaissance par l’entremise d’un co-detenus. Dommage pour eux, celui-ci se trouve dans un lieu un peu particulier.

Un album excellent notamment avec un méchant qui a trouvé une idée lucrative et malhonnête.

Un Averell toujours aussi bête mais suivi de très près par ses 2 frères et un Joe qui lui a des idées mais finissent soit par capoter ou avoir une finalité ratée.
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