« Après les grands troupeaux, il est temps que je chante
Des chèvres, des brebis la famille bêlante.
Ô vous, heureux bergers, veillez à leurs besoins ;
Leur toison et leur lait vous paîront de vos soins.
Et moi, puissé-je orner cette aride matière !
Des ronces, je le sais, hérissent ma carrière ;
Mais des sentiers battus je détourne mes pas ;
Oui, les déserts du Pinde ont pour moi des appas :
Dans ces sentiers nouveaux qu'a frayés mon audace,
Mon œil d'aucun mortel ne reconnaît la trace. »