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4/5 (sur 8 notes)

Nationalité : Pologne
Biographie :

Le comte Vitold de Marie-Golish est un explorateur et écrivain né en Pologne, d'expression française, productif à partir des années 1950.

Il arrivé très jeune en France, patrie de ses ancêtres, il entreprend des études d'architecture à l'école des Beaux-Arts de Paris.

Commence alors sa vocation de voyageur. Passionné par l'Asie, il organise en 1950 une expédition vers l'Inde, baptisée « Tortue », en raison de sa grande lenteur.

C'est le début d'une extraordinaire fidélité à ce pays : vingt-trois séjours, représentant près de quinze années de sa vie à rencontrer des tribus étranges, notamment celle des Femmes-Girafes et Femmes-Éléphants, à étudier des temples et monastères...

La chance s'offre à lui dans l'univers des Maharajahs. Pour avoir écrit leur Histoire générale, il reçoit le titre de Rajah, distinction exceptionnelle pour un Européen, ce qui lui permet de rapporter un témoignage unique, tant écrit que filmé sur leur vie intime.

Durant les années 1960, il participe régulièrement à l'émission TV de Pierre Sabbagh Le Magazine des explorateurs. Il a publié des reportages dans Paris-Match et présenté des conférences dans le cadre de Connaissance du monde.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Les femmes Kayahs croient que le siège de leur âme se trouve dans leurs genoux, aussi les protègent-elles par des dizaines de kilos de fibres végétales enduites de laque, dures comme le fil de fer. Elles ne s'en séparent jamais ; au contraire, dès qu'elles le peuvent, elles en augmentent le volume ; leur démarche ressemblera ainsi davantage à celle de l'éléphant, animal sacré de la tribu, modèle parfait à leurs yeux. C'est d'après le volume de leurs genoux et celui de leurs colliers d'argent que les hommes jugeront de leur beauté et de l'importance de leur dot.

(p. 86)
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Femmes éléphants, femmes ibis, femmes poulets, combien d'autres encore dont le costume révèle de vagues analogies mystiques avec les animaux honorés du lieu ? Égaré parmi ces êtres qui semblent poursuivre, à travers les jours et les nuits, un dialogue ininterrompu avec l'univers terrifiant ou paisible qui les entoure, je découvre le premier visage des dieux.

(p. 91)
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De l'enfance à la mort, les femmes portent des dizaines de kilos de spirales en cuivre dont elles sont encerclées, des chevilles au menton. Les tigres, jadis, se jetaient à leur gorge quand elles travaillaient dans la forêt, et c'est pour sauver la tribu de l'extinction que les hommes trouvèrent ce moyen de défense : une tige de cuivre enroulée en spirale autour de leur cou, de leurs jambes et parfois même de leur ventre. Les tigres s'y cassèrent les dents et furent décimés à leur tour. Les spirales devinrent alors synonyme de richesse et de beauté et la tribu prit le nom de Pa-daoung, qui veut dire longs-cous.

(p. 60)
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Ce n'est pas toujours la vie princière et l'accueil chaleureux qui attend Vitold de Golish et son aide Velou chez les maharadjas, comme ici à Boundi (page 173):
A ce moment précis, il se met à pleuvoir à torrents;je contemple alors de la cour intérieure, avec un peu d'effroi, les centaines de marches, mal taillées, qui mènent à la forteresse.J'ouvre donc le parapluie que j'ai eu la bonne idée d'emporter.Soudain quatre gardes se précipitent et tentent de me l'arracher.Mes appareils photographiques tombent dans la boue.Ma colère monte.Ils tirent d'un côté, Velou et moi de l'autre.Tout le monde crie, personne n'écoute.
-"Enfin, qu'est-ce qui vous prend ?".
Tout essoufflé, un gardien parvient à articuler:
-"Non, Sahib, non! Parapluie seulement maharadja !".
(...)Le maharadja de Boundi n'admet pas que, dans l'enceinte de ses palais, quelqu'un d'autre utilise le parapluie pour lui toujours l'emblème de royauté.
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Hommes et bagages sont répartis sur cinq pirogues, faites d'un seul tronc de teck… Sur les rives, nul village. La forêt épaisse et le fleuve presque impraticable interdisent toute implantation humaine.

(légende de la photo de la page 47)
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Chez les Bondos (pages 63).
Le plus grand succès est notre toilette matinale qui se déroule en public, en commençant par l'application du savon à barbe qui déclenche des éclats de rire tonitruants.Les femme se tordent littéralement et les gamins se roulent par terre.(...).Les deux opérations:étaler le savon et se raser, n'ont pour eux aucune suite logique, aussi s'étonnent-ils de notre manie de nous peindre en blanc aussi régulièrement.Le mystère reste entier, mais quelle bonne partie de fou rire!
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