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2.3/5 (sur 5 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Saint-Pétersbourg , le 20/08/1813
Mort(e) à : Bad Homburg vor der Höhe , le 17/06/1882
Biographie :

Le comte Vladimir Alexandrovitch Sollogoub est un poète et un écrivain russe. Il est l'oncle du peintre Fiodor Sollogoub (1848-1890).

Le grand-père paternel de Sollogoub était un aristocrate polonais et il passe sa prime jeunesse dans la haute société de la capitale impériale.

Vladimir Sollogoub étudie à l'université de Dorpat et entre ensuite dans la diplomatie. Il est en poste à Vienne. Il commence à publier dans Le Contemporain en 1837. Il se marie en 1840 avec Sophia Mikhaïlovna Velgorskaïa. En séjour à Nice en 1843, il rencontre Nicolas Gogol.

Il est envoyé ensuite par le ministère de l'Intérieur dans le sud de l'Empire russe, afin d'établir un rapport sur le fonctionnement du gouvernement aux confins du Caucase. Il fait la connaissance du prince Gagarine, ancien ami de Lermontov, officier et peintre, dont il illustre le roman Tarantass publié en 1845.

Il est officier des commissions spéciales auprès de la Cour impériale à partir de 1856 et s'intéresse à la réforme des prisons, dont il préside une commission de réforme à partir de 1875. Il fait un grand voyage à l'étranger en 1858, où il fréquente les grandes scènes de théâtre.

Après sa retraite de la fonction publique, il vit à Dorpat et devient historien de la Cour en 1877. Il meurt dans la ville d'eau de Homburg et est enterré au cimetière du monastère de Donskoï à Moscou.

Une de ses filles, Élisabeth, épouse le futur ministre de l'instruction publique, Andreï Sabourov.
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Source : wikipedia
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Il se nomme Serge. Il va à la campagne. Il est militaire, quoique d'un caractère peu guerrier. Il est d'un bon naturel, c'est un élégant hussard. Vous l'avez vu partout. Sa stalle au théâtre est toujours au premier rang, auprès de quelque personne importante ; il lorgne les jolies femmes et se permet des signes d'intelligence avec les danseuses. Il porte toujours des épaulettes neuves, même sur ses vieux uniformes. Il n'est ni bien, ni mal, ni spirituel ni bête, ni riche ni pauvre ; il occupe dans le monde une place assez distinguée, grâce à son habileté constante à danser toujours avec la femme à la mode, et à se lier avec les élégants qui viennent de l'étranger briller dans nos salons. Il a lu Balzac et connaît Shakespeare de nom.
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20 septembre.
Je suis allé hier à Tzarskoé-Selo, et il m’est arrivé une aventure assez extraordinaire. Le temps était sombre ; il tombait une pluie fine, et comme je désirais me distraire, j’étais encore plus triste. Je m’enveloppai dans mon manteau, et partis pour le chemin de fer. Par un hasard malencontreux, il n’y avait personne de connu dans la salle d’attente. Un Tyrolien avec sa Tyrolienne criait impitoyablement une chanson stupide. Deux Allemands fumaient dans un coin leurs cigares, et un cadet mangeait au buffet en causant avec le garçon. Je m’approchai du bureau, et demandai au caissier, qui me connaît :
« Est-ce qu’aucun hussard ne va aujourd’hui à Tzarskoé-Selo ?
— Personne, à ce qu’il paraît.
— Ni aucun cuirassier non plus ?
— Non plus.
— Quel dommage ! Donnez-moi toujours une place de première ; on y trouve souvent quelque connaissance. »
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Quelle triste saison que l’automne ! Les campagnes deviennent désertes, et la ville est encore inhabitée. Il fait froid et humide. Une pluie fine empêche de se promener. Dans les rues se traînent des charrettes chargées de meubles ; sur la Néva, des barques remplies aussi de déménagements, partout des meubles, et nulle part une figure connue. Tout le monde est en route ; personne encore n’est arrivé. Chacun se prépare à l’hiver. Je ne puis souffrir l’automne. Que devenir ? Les théâtres sont déserts. Personne ne reçoit encore. Pétersbourg est insupportable. Je vais aller à Tzarskoé-Selo m’amuser avec les hussards.
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En m’asseyant dans le wagon, je me sentis désappointé. Je ne voyais que l’uniforme rouge du conducteur, et je croyais que, pour le complément de mon guignon, je serais obligé de voyager entièrement seul. Tout à coup ; un léger bruit dans le coin me fit retourner. Une dame y était assise. Elle se mit à regarder par la fenêtre, en me tournant le dos, et ne fit plus le moindre mouvement ; d’où je conclus tout naturellement que ma présence lui était désagréable. C’est un bon signe, pensai-je ; le sort ne m’a pas tout à fait abandonné.
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En m’asseyant dans le wagon, je me sentis désappointé. Je ne voyais que l’uniforme rouge du conducteur, et je croyais que, pour le complément de mon guignon, je serais obligé de voyager entièrement seul. Tout à coup ; un léger bruit dans le coin me fit retourner. Une dame y était assise. Elle se mit à regarder par la fenêtre, en me tournant le dos, et ne fit plus le moindre mouvement ; d’où je conclus tout naturellement que ma présence lui était désagréable. C’est un bon signe, pensai-je ; le sort ne m’a pas tout à fait abandonné.
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Il me donna mon billet, et je me mis à me promener dans la galerie. Ayant lu attentivement la défense formelle, imprimée en trois langues différentes, de fumer en wagon, je sortis de ma poche un cigare, demandai du feu à un conducteur, et montai en voiture.
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Il me donna mon billet, et je me mis à me promener dans la galerie. Ayant lu attentivement la défense formelle, imprimée en trois langues différentes, de fumer en wagon, je sortis de ma poche un cigare, demandai du feu à un conducteur, et montai en voiture.
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Vladimir Alexandrovitch Sollogoub
La cloche du départ ondula dans l’air. La machine siffla. Le bruit fit tressaillir ma voisine, mais elle ne se retourna pas. Cela commençait à me contrarier. Nous partîmes, et je me mis à examiner sa toilette.
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