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3.25/5 (sur 12 notes)

Biographie :

Vladimir de Gmeline est journaliste au magazine Marianne. Il a publié deux récits : Les 33 Sakuddei et Les mystères de la Sungaï Baï.
La concordance des temps est son premier roman, sélectionné pour le Prix Stanislas.


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Comment se construire quand les secrets de famille deviennent étouffants ? Comment éviter l?écueil de la ressemblance et protéger les siens ? Vladimir de Gmeline écrit un roman touchant porté par une belle écriture... L'émission intégrale à découvrir sur http://www.web-tv-culture.com/la-mer-en-face-de-vladimir-de-gmeline-1296.html


Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Je me souviens que j’ai été odieux avec ma femme. Prétentieux et hautain. Aux moments où j’étais le plus paumé, je pensais m’en sortir comme ça. Je me débattais avec mes contradictions, ce que je croyais être mes échecs, alors que j’avais juste du mal à avancer. Je ne sais pas comment elle a fait pour tenir toutes ces années. Je suis devenu normal trop tard, et je m’en veux. C’est un sentiment qui vient souvent me visiter..
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- Drôle de conception de l'Allemand à l'ancienne, reprend Günther Schlabach. Malheureusement, vous n'avez pas tort. Votre oncle était un ancien nazi ? C'est ça que vous cherchez ?
Merci Guillaume, oui. Maintenant je me sens plus libre, fluide.
- Pas vraiment. Pas précisément. Pas seulement.
- Vous savez, c'est le cas de beaucoup de gens dans ce pays. On a voulu se convaincre du contraire, mais Hitler n'est pas arrivé au pouvoir par magie.
- Je ne fais pas une enquête sur lui.
- C'est ce que vous croyez.
Il m'a touché.
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Chouettes étoiles. Hier, au même endroit et à la même heure, on ne voyait rien. Pas de lune, pas de vent, pas de bruit. Un vrai cimetière, mais je connais le chemin par cœur. Je viens me planter au croisement, ou je longe le bois, sur le sentier qui borde le grand pré. D’ici, j’ai une belle vue sur la maison. Je la voulais, elle la voulait, on est contents. Le toit de chaume et les colombages, le confort à l’intérieur, les lumières du salon, et ces gars que je ne connaissais pas qui viennent pour la deuxième fois en une semaine. Ils disent qu’ils sont des amis de son père.
Avant, je clopais. J’ai arrêté. J’aimais cette solitude, le soir, la fumée qui n’avait jamais vraiment la même odeur. L’été, j’aimais son parfum d’Amérique, de grillons et de murmures amoureux. L’automne, j’entendais des chiens et des collégiens rebelles, des fêtes étranges. Le froid me faisait penser à des plateaux silencieux, des pierres figées. La pluie, la pluie, on a tout dit sur la pluie, et moi j’en dirais trop alors je m’arrête tout de suite.
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Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait volontairement. Je me suis obstiné. Contre toute logique. Il y a quelque chose d’irréel là-dedans, comme dans le bourdonnement de l’espace qui enveloppe la nature, le ciel et les nuages. Et en même temps, c’est concret. Comme la respiration régulière de ma fille. Notre fille. Nous avons cela en commun, Léa et moi, et cela m’étonne encore.
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J’y suis allé comme on remonte sur un ring, bien préparé, confiant. Ce n’est peut-être pas la meilleure attitude. En amour, je veux dire, si on peut appeler ça comme ça. On s’est observés, narquois, assez nostalgiques sans doute, parce qu’on savait tous les deux que c’était fini, qu’on ne retrouverait pas ce qu’on avait perdu. Le soleil, le canal, la place, rive droite. Quand elle est passée rive gauche, elle était perdue pour la France. Je crois qu’elle avait bien mangé aussi. Pour d’autres raisons, et pas à cause de moi. On se tournait autour, on était devenus méchants sans méchanceté, on ne se faisait pas de mal, deux chats très musclés, elle d’instinct, rusée, sachant depuis toujours sur qui s’appuyer et comment esquiver, frappant juste, pas fort mais très efficace.
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Avant, je clopais. J’ai arrêté. J’aimais cette solitude, le soir, la fumée qui n’avait jamais vraiment la même odeur. L’été, j’aimais son parfum d’Amérique, de grillons et de murmures amoureux. L’automne, j’entendais des chiens et des collégiens rebelles, des fêtes étranges. Le froid me faisait penser à des plateaux silencieux, des pierres figées. La pluie, la pluie, on a tout dit sur la pluie, et moi j’en dirais trop alors je m’arrête tout de suite. Il paraît que je dis toujours la même chose. C’est peut être vrai. C’est une passion.
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Après notre première séparation, j’avais arrêté le journalisme. Une des meilleures décisions de ma vie. J’étais parti assez loin, je bossais à droite à gauche, je plongeais, je traficotais. Je gagnais de l’argent, et je m’éclatais. Je repassais en France régulièrement, je distribuais, j’avais la conscience claire et le sentiment d’être passé à côté de la catastrophe.
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Elle ferme les yeux, comme si elle était soulagée. Genre elle vient de traverser des épreuves terribles, elle est épuisée. Quelle comédienne. Je joue avec elle, fais celui qui ne remarque rien. J’ai besoin de dormir. J’éteins la lumière. Je me sens bien ici.
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