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3.83/5 (sur 189 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Tréguier (Côtes d'Armor) , le 10/02/1953
Biographie :

Depuis son premier livre Vie (1974), écrire et dire sont les seuls métiers d’Yvon Le Men.

Il est l’auteur d’une œuvre poétique importante (Le jardin des tempêtes, en 2000) à laquelle viennent s’ajouter quatre récits : Le petit tailleur de short (1996), La clé de la chapelle est au café d’en face (1997), On est sérieux quand on a dix-sept ans (1999), Besoin de Poème (2006) et deux romans Elle était une fois (2003) et Si tu me quittes, je m’en vais (2009).

A Lannion où il vit, il crée, en 1992, les rencontres intitulées « Il fait un temps de poème ». Étonnant voyageur, il travaille au festival du même nom et de Saint-Malo à Bamako, de Sarajevo à São Paulo, il se fait le passeur des poètes et des écrivains.

En 1997, il y crée un espace poésie. De 2006 à 2008, il a publié une chronique hebdomadaire dans le journal Ouest-France : « Le tour du monde en 80 poèmes ». Ses textes, livres ou anthologies, sont traduits dans une douzaine de langues.

Par ailleurs, depuis de nombreuses années, il travaille dans les écoles, avec les enfants pour lesquels il a écrit Ouvrez la porte aux loups (Gallimard, 1994), Le loup et la lune (Rougerie, 2001) et Douze mois et toi (Milan, 2005).

Il reçoit en 2012 le Prix Théophile Gauthier de l'Académie Française pour son recueil "A louer chambre vide pour personne seul" (Rougerie).
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Source : www.etonnants-voyageurs.com/
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Avec Marc Alexandre Oho Bambe, Nassuf Djailani, Olivier Adam, Bruno Doucey, Laura Lutard, Katerina Apostolopoulou, Sofía Karámpali Farhat & Murielle Szac Accompagnés de Caroline Benz au piano Prononcez le mot Frontières et vous aurez aussitôt deux types de représentations à l'esprit. La première renvoie à l'image des postes de douane, des bornes, des murs, des barbelés, des lignes de séparation entre États que l'on traverse parfois au risque de sa vie. L'autre nous entraîne dans la géographie symbolique de l'existence humaine : frontières entre les vivants et les morts, entre réel et imaginaire, entre soi et l'autre, sans oublier ces seuils que l'on franchit jusqu'à son dernier souffle. La poésie n'est pas étrangère à tout cela. Qu'elle naisse des conflits frontaliers, en Ukraine ou ailleurs, ou explore les confins de l'âme humaine, elle sait tenir ensemble ce qui divise. Géopolitique et géopoétique se mêlent dans cette anthologie où cent douze poètes, hommes et femmes en équilibre sur la ligne de partage des nombres, franchissent les frontières leurs papiers à la main. 112 poètes parmi lesquels : Chawki Abdelamir, Olivier Adam, Maram al-Masri, Katerina Apostolopoulou, Margaret Atwood, Nawel Ben Kraïem, Tanella Boni, Katia Bouchoueva, Giorgio Caproni, Marianne Catzaras, Roja Chamankar, Mah Chong-gi, Laetitia Cuvelier, Louis-Philippe Dalembert, Najwan Darwish, Flora Aurima Devatine, Estelle Dumortier, Mireille Fargier-Caruso, Sabine Huynh, Imasango, Charles Juliet, Sofía Karámpali Farhat, Aurélia Lassaque, Bernard Lavilliers, Perrine le Querrec, Laura Lutard, Yvon le Men, Jidi Majia, Anna Malihon, Hala Mohammad, James Noël, Marc Alexandre Oho Bambe, Marie Pavlenko, Paola Pigani, Florentine Rey, Yannis Ritsos, Sapho, Jean-Pierre Siméon, Pierre Soletti, Fabienne Swiatly, Murielle Szac, Laura Tirandaz, André Velter, Anne Waldman, Eom Won-tae, Lubov Yakymtchouk, Ella Yevtouchenko… « Suis-je vraiment immortelle, le soleil s'en soucie-t-il, lorsque tu partiras me rendras-tu les mots ? Ne te dérobe pas, ne me fais pas croire que tu ne partiras pas : dans l'histoire tu pars, et l'histoire est sans pitié. » Circé – Poèmes d'argile , par Margaret Atwood

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Yvon Le Men
L’alphabet

Quand tu apprends l’alphabet
Ne laisse pas tomber une lettre
Car si elle se blesse
Tu ne trouveras plus le mot pour appeler

Quand tu apprends l’alphabet
Et que le Z te paraît bien loin du A
Demande ta maman une chanson
Pour finir le chemin

Quand tu apprends l’alphabet
N’oublie pas le W
Car même s’il est le plus costaud
Il ne sort pas souvent et se sent un peu triste

Quand tu apprends l’alphabet
Rappelle-toi qu’avec vingt-six lettres
On pet faire beaucoup de mots
Et tu pourras les partager
Avec tes parents, tes amis, tes secrets.
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deux roses encore
l'une promet
l'autre l'attend

à trop les contempler
je ne vois plus le chemin


P36
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à qui pôle Emploi donne du travail ?
aux employés de Pôle Emploi
d'abord
qui ont peur de leur directeur
qui fait peur aux chômeurs
qui a peur des chômeurs ?
qui se voient dans leurs yeux
de chiens battus
même sans collier
d'enfants perdus
au bout de leur vie
d'enfance perdue
en Bretagne
et ailleurs. (p.34)
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Les saltimbanques
sans banque
sur qui compter
pour continuer
à conter
des contes
à ceux qui comptent
pour eux
sur eux
pour vivre sans compter
pas sans conter. (p.71)
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Enez Aval

Il est des lieux
qui nous rencontrent
sans nous chercher

des lieux où voyageaient
ces bancs de lumière
parmi les eaux et les arbres
entre ta main et la mienne que tu pris
soudain
comme la flamme prend dans dans la branche
l'éclaircie prend dans le ciel

Il est des lieux
que les mots ont envie de garder

comme un prénom protège un enfant de la foule
un petit nom préserve un amour de l'oubli
et qui surgissent de ta mémoire
comme l'odeur de l'herbe
toujours
s'échappe de la pluie
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... à n'importe quel âge de la vie, si ta vie s'endort, risque-la.
(extrait d'un poème de Jean Malrieu, cité par Yvon Le Men.)
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JE T'AIME

voilà
c'est dit.

Mais qu'ai-je dit
en te disant je t'aime ?

J'ai dit je
j'ai dit tu
j'ai dit aime.

Mais le chemin entre les deux
l'ai-je parcouru
avec toi ?

Je t'aime
mais qu'ai-je fait pour ce verbe
trop grand pour moi

comme des habits de fête
qui ne sortent pas le dimanche

des chants
qui raclent au fond de la gorge

des pas qui trébuchent
aux frontières de la danse ?

Je t'aime
et je suis là
le verbe ballant au bout des bras

ne sachant plus que faire de mes mains
ni où les mener.
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"La Première feuille "

C'est peut- être
La première feuille
Que je vois

Se tromper
De saison
Cette année


Elle manque de lumière
Comme nous
Les êtres humains

Un peu végétaux
Un peu divins
Beaucoup mortels .
Éditions "Bruno "Doucey"
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La main verte

Ma bibliothèque
n'est pas rangée

par pays
par genres
par noms
prénoms

elle est rangée
par le hasard
de ma main

verte
parfois

qui trouve le bon livre
au bon moment (...)
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Il faut du silence
aux mots
pour ne pas rayer le chagrin

il faut du silence
autour des morts
pour entendre leur vie
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