C'est Pâques ! J.J Goldman chante:
"Encore un lapin
Je l'ai attendue pour rien
Jusqu'au petit matin
Dans le thym et le romarin..."
Ok, désolé qu'on t'ai posé un lapin, mais il s'agit d'une poulette, pas d'un lapin, même de Pâques!
"Quand je vois tes oeufs, je suis amoureux
S'ils sont au chocolat, je suis fou de joie!
Quand je vois tes oeufs, je suis amoureux
Brouillés ou mimosa, j'adore ça...
Cocoti, cocota! Dans la basse cour, Poulette vient pondre son premier oeuf.
" Elle a les oeufs qui tirent au vert
Elle a pondu la première
Un oeuf frais bien goûtu..."
Poulette veut le présenter à la Fête aux oeufs!
Oh non, l'oeuf glisse et tombe dans la mare aux cochons. Oh non, le voilà couvert de boue!
Une grosse poule rousse,un joyeux rossignol, et une grande autruche veulent dissuader Poulette de présenter son oeuf à la Fête aux oeufs. Puis un aigle royal...
- Pas assez fin, pas assez délicat, pas assez gros. Ni de grande lignée...
L'oeuf tombe dans un buisson, le voilà couvert de feuilles. L'oeuf tombe au bord de l'eau et le voilà couvert de sable. L'oeuf tombe dans les fleurs et le voilà couvert de pétales, de toutes les couleurs ...
"Seul sur le sable, les oeufs dans les oeufs
Le futur poussin n'avait pas chaud..."
Devant la Reine des Poules, Poulette n'ose sortir de sa coquille...
"Elle semblait mal dans sa peau, les oeufs couleur bien crados
Pour me filer, je suppose la salmonellose..."
Tandis que la Reine qui est mimi, elle a...
"La poule, elle a les oeufs bleus
Les oeufs bleus, la poule elle a
A Pâques, elle a tous les droits"...
Mais, tout ça finit bien car:
"Moi, j'avais de l'omelette, jour et nuit
Grâce aux oeufs frais d'Emilie
Moi, je faisais des mouillettes grâce aux oeufs d'Emilie"...
Mais quelle drôle d'histoire, pour ce premier oeuf de Pâques?
"J'aimerais quand te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
Je l'ai puisé dans le jaune de tes oeufs...
(Parodies sur les oeufs, de Frédéric Fromet!)
De joyeuses Pâques, chers ami.e.s!
Commenter  J’apprécie         12118
Campagne de vaccination pour les jeunes, grâce à Kenji Jirac (qui nous a vacciné déjà contre la musique!) BFM, le 26/05/21..
"Toi toi ma belle piquouse
Aussi belle qu'une pelouse
Une seule dose
C'est déjà l'overdose
Sans seringue
On est comme des baltringues
Toi toi ma belle piquouse
Aussi belle qu'une partouze
Ça ne veut rien dire
Mais partouze, ça fait rire
Je vois pas
Ni Pfizer, ni Moderna
Comme la malbouffe
On trouve ça bien
De toutes façon
On a les jetons
Du vaccin
Une dose, c'est déjà une overdose
L'ARN messager, c'est pas prêt pour choper le variant anglais
Toi toi, ma belle piquouse
Aussi rare que la flouze
Dans la peau de confinés
Qui ne peuvent plus bosser
Toi toi, ma belle piquouse
Je ne veux pas de la loose
Je veux pas de panade
Comme dans un Grand Corps Malade"
Frédéric Fromet.
Skouik skouik, fait le ventre du moustique qui tourne en rond sans rien trouver à piquer, heu, à manger. L'araignée a attrapé dans sa toile le moustique (aucun rapport avec la campagne de vaccination, hein!)
Un moineau lorgne sur l'araignée et s'apprête à le croquer, miam, mais... Il y a le serpent prêt à croquer l'oiseau. Miam!
Seulement, le renard est là, et derrière le renard, il y a le loup, puis un ogre...
Le moustique va-t-il s'en sortir (pour niquer, heu piquer les gens?)
Commenter  J’apprécie         10129
Ce petit hérisson a si faim qu'il manque de tomber dans les... pommes!
Il trouve une belle "pomme rouge, bien mûre, bien grosse". Et il "pousse de ses pattes, il pousse de son nez." Il va la cacher, pour la déguster tout seul, "à cause des gourmands."
Mais voilà un lapin, puis un écureuil, et enfin une petite souris qui arrivent:
-Oh, la belle pomme!
-C'est à qui?
-C'est à moi! Dit le petit hérisson.
-Tu m'en donnes un morceau?
Elle est bien bonne! Petit hérisson hésite. Il en a entendu des histoires (des vertes et des pas mûres, sur les pique-assiettes.) Il est bonne pomme, mais enfin! Va-t-il partager son repas?
Cette pomme est-elle une pomme de discorde?
Cette histoire est... trognon!
"Une pomme est une fleur qui a connu l'amour." Félix Leclerc, Carnets d'un flâneur.
Commenter  J’apprécie         8618
Depuis 2017, je me dis : "Cette année, je sors une critique sur cet album pour Pâques !" Quatre années plus tard, je m'y mets seulement. Si vous pensiez que personne ne pouvait battre Hamlet en matière de procrastination, vous vous devez désormais de reconnaître que je suis bien meilleure que lui à ce petit jeu.
Il existe deux éditions à ma connaissance de cet album : l'un en format rectangulaire, l'autre en forme... d'œuf. Je recommande le second, vu que c'est pas tous les jours que vous vous retrouvez avec un livre en forme d'œuf ; cependant, un avertissement s'impose : l'album-œuf est moins maniable et plus fragile. Bon, si j'étais un enfant, je m'en foutrais et je voudrais absolument celui en forme d'œuf si j'avais le choix (j'imagine la déception de l'enfant qui possède l'album rectangulaire découvrant qu'un pote a celui en forme d'œuf...)
Ne nous emballons pas, cependant ! L'histoire est sympa, les dessins colorés, mignons, mais la forme du livre-œuf est un rien trompeuse. Pour le coup, ça n'est pas aussi original qu'on s'y attendrait. Sur le mode du conte traditionnel, on nous narre l'histoire d'une poule qui a pondu son premier œuf et qui court le montrer... à qui, c'est toute la question. On apprend vite qu'elle va à la fête des œufs, bien qu'il faille attendre la fin pour comprendre quel est l'enjeu : et il est de taille !
Voilà donc notre poule, appelée Poulette (oui, bon, elle aurait pu avoir un nom plus... moins... vous m'avez comprise), qui court tout excitée avec son œuf. Et ne voilà-t-il pas qu'elle va le faire tomber dans la boue. Ce sont des choses qui arrivent. Oui, mais ensuite elle se remet à courir et elle le fait encore tomber. Et ainsi de suite, encore et encore. Cet œuf est particulièrement solide, dirait-on ! Vous avez compris le principe, l'œuf tombe, il est sali, encore plus sali, et encore davantage, et tous les animaux qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas viennent pourrir la joie de Poulette pour lui dire que son œuf est tout pourri et qu'elle ferait mieux de rentrer chez elle. Sauf que...
Je note au passage que parmi les animaux pénibles se trouve un rossignol, et que j'ai découvert que je confondais depuis toujours les rossignols et les rouges-gorges - précisons que le rossignol d'Amélie Dufour est difficilement identifiable comme tel, ce qui pourrait constituer une excuse au fait que je n'aie pas su reconnaître un rossignol dans l'album, mais qui n'explique certainement pas le fait que je n'ai pas été fichue de savoir à quoi ressemblait un rossignol pendant des dizaines d'années (à cinq ans, j'étais pardonnable, à presque cinquante, beaucoup moins).
Passons. C'est un album sympathique, qui incite les enfants à se montrer créatifs et à ne pas se laisser décourager par les fâcheux qui leur disent que non, c'est pas comme ça qu'on fait, que ce qu'ils font c'est trop trop moche, trop pas bien, qu'il faut suivre telles règles, que c'est comme ci et comme ça qu'on fait un truc joli, etc., etc. Dommage que l'auteur du texte ne se soit pas davantage lâché, le sujet valait la peine, justement, de sortir des clous.
Et puis le truc qui fâche, c'est de voir sous le joli dessin final : "Imprimé en Chine", etc., etc. Déjà, c'est moche et ça aurait pu être imprimé sur la page suivante. Surtout, ça m'insupporte de voir que Flammarion ne fait pas appel à des imprimeurs locaux et que le papier n'est pas issu de forêts gérées durablement. Il y a un moment où il faut arrêter de se comporter de manière irresponsable, et ce moment est arrivé de puis longtemps déjà, faut-il le rappeler ? On dirait bien que oui.
Commenter  J’apprécie         478
Trois géants marchent en cadence, suivant le vol d'une hirondelle qui rythme leur avancée. Tour à tour, chacun dépose son grand manteau : le rouge et vert pour l'été, le jaune et brun pour l'automne et le blanc pour l'hiver. Mais où se cache le petit géant facétieux du printemps ?
Un magnifique album sur le cycle des saisons, personnifié par la marche lente de ces géants.
Le texte de Zemanel est très poétique mais tout à fait accessible et les illustrations d'Aline Bureau sont tout simplement superbes avec leur grand format et leurs couleurs chatoyantes.
A découvrir dès 5/6 ans.
Commenter  J’apprécie         172
Ecrire des livres destinés à la jeunesse, et même à l'hyper-jeunesse, demande de la sensibilité, de l'intelligence, de l'inspiration, de l'intuition, de l'imagination, du style et du vocabulaire.
"Mais à quoi bon tout ce talent pour des marmots illettrés, ignorants et naïfs", me rétorquerez-vous. Ce sont des qualités requises pour de vrais écrivains, qui doivent satisfaire les attentes des vrais lecteurs.
Cet album du vénérable Père Castor, collection historique pour bambins, est destiné aux petits, dès 3 ans, et son auteur est "très apprécié dans les maternelles". Je me propose d'aller vérifier sur place. Car je suis fort sceptique sur l'intérêt qu'il peut susciter.
Le contenu est aussi insipide qu'un petit-pot carotte/jambon, ne déclenche aucune émotion, ni peur, ni surprise, ni gaieté, et se termine platement sur un jeu de mot (un loup qui marche à pas de loup....) incompréhensible à 3-4 ans.
Le dessin n'a guère plus de relief, rien de ces petits détails croquignolets que les enfants adorent, un bleu pastel dominant et des personnages posés sur le paysage, graphisme niveau cahier de coloriage.
Bref, il parait que c'est un conte, je dirais plutôt un sirop soporifique pour endormir toute la classe, y compris la maitresse.
Désolée pour les éditions Flammarion, et pour cet envoi du dernier masse critique, mais je ne décerne pas la Palme d'Or à cet album.
Commenter  J’apprécie         160
Moussa est un jeune garçon africain, c'est le début de l'après-midi et il a sommeil. Mais au moment où il va faire la sieste, une petite souris qui grignote et crie l'empêche de s'assoupir. Comme elle refuse de partir, il appelle son chat et la souris disparaît. Malheureusement, le chat ronronne et griffe, Moussa ne peut toujours pas dormir. Il est obligé de faire venir son chien pour que le chat accepte de s'en aller plus loin. Catastrophe, il avait oublié que le chien jappe et aboie, Moussa se voit contraint de demander de l'aide au lion. Horreur, celui-ci remue et rugit et c'est l'éléphant qui lui fera prendre la fuite ! A cause des barrissement et du souffle de ce dernier, Moussa se voit contraint de faire revenir la petite souris car il sait comme nous tous qu'elle sera la seule à pouvoir expulser l'éléphant. Enfin, Moussa peut s'endormir serein: il y a toujours les petits bruits de la souris mais il a compris qu'il y a bien pire...
Mon avis : La première de couverture de cet album m'a séduite, avec cette bonne grosse tête d'éléphant qui veille sur un enfant qui dort sur sa trompe sous le regard de la souris qui s'est hissée tout au bout de la trompe. Et comme j'adore les contes randonnée pour les avoir souvent exploités lors de mes animations car le jeune public réagit très bien, je suis ravie d'avoir découvert celui-ci. Les illustrations portent parfaitement l'histoire, chaudes et tendres pour nous plonger encore mieux dans l'atmosphère de l'Afrique où la sieste a un bien grand prix !
Public : à partir de trois ans.
Si vous voulez vous rendre sur le site de l'auteur et illustrateur, Zemanel, vous pouvez suivre cette adresse :
http://www.zemanel.fr/
Commenter  J’apprécie         150
Cocoti, Cocota! Poulette vient de pondre son tout premier œuf!
Toute heureuse de l'événement, elle s'empresse d'aller le présenter à la fête aux œufs. Mais en chemin, elle est si pressée que son œuf tombe dans la boue, dans les feuilles... Si bien qu'il a une drôle d'allure son œuf à Poulette. Et les autres oiseaux qu'elle croise sur son chemin sont là pour lui rappeler. Mais c'est sans compter sur la détermination de Poulette.
Un très bel album avec de jolies illustrations et un message de persévérance adressé aux enfants.
Commenter  J’apprécie         130
Guillerette, Perrette se rend en ville pour vendre du lait. « Vendre du lait, mais pour quoi ? / Faire de l'argent et voyager ! […] Plus il y a de sous, plus le voyage est grand. » Perrette la jolie fermière rêve d'aller plus loin que son pré, plus loin que la ville, partout dans le monde. En route, elle croise de gentils oiseaux qui accompagnent de leurs voix flûtées son chant d'espoir. Avec l'argent du lait, elle achètera des lapins, puis des cochons et des vaches. « Tandis que Perrette rêve, les bras ouverts et couverts d'oiseaux, les yeux fermés… un corbeau s'invite dans sa chanson. » La suite, tout le monde la connaît : c'en est fait du pot de lait, reversé et vidé, et des rêves de profit et de voyage.
Contrairement à Jean de la Fontaine, Zemanel imagine une fin où tout recommence : demain, Perrette aura à nouveau trait sa vache et elle aura à nouveau du lait à vendre à la ville. Si elle prend garde aux oiseaux de mauvais augure, si elle regarde où elle met les pieds et si elle rêve sans trop échapper à la réalité, elle finira peut-être par atteindre ses espoirs.
Je ne me lasse jamais de la magie éternelle des contes et des fables, histoires premières et nécessaires vers lesquelles je reviens souvent. Zemanel sait y faire avec les vieilles histoires, pour les rendre modernes et intemporelles. Déjà, avec Gonflée, la grenouille !, il m'avait séduite. Ici, la rengaine de Perrette donne une nouvelle dimension à la fable. Et qu'elle est jolie, cette petite fermière dessinée par Pauline Duhamel, avec sa jupe écarlate et ses cheveux blonds. Il y a un peu de Blanche-Neige et de Boucle d'Or en elle : une innocence pleine d'espoir et une malice toute naïve. Et petit coup de coeur pour la ribambelle de lapins sur la couverture et l'une des pages de l'album.
Commenter  J’apprécie         110
Siou est un petit loup qui ne peut suivre sa mère car il ne sait encore bien marcher. Il va observer quelques animaux pour apprendre la technique. Mais que c'est compliqué et fatigant de sauter, ramper et voler alors ? Impossible..
Mais cela marche comment un loup ?
Et lorsqu'il surprendra sa mère en arrivant à pas de .... Il comprendra qu'enfin il sait : " C'est vrai ! Comme un vrai loup ! "
Histoire toute simple pour les petits, drôle à raconter ( et à mimer) portée par un dessin sympathique et vif. Les expressions des animaux, et surtout celles du loup sont craquantes.
Un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie         110
Parcourant les distances et les mers à grandes enjambées, se posant le temps d'un repos bien mérité, les géants font un don à tour de rôle au monde entier. Le tic tac de l'alouette indique le départ vers d'autres lieux, d'autres gens. Les géants posent à chaque étape le manteau vert d’émeraude offrant son abondance de fruits aux animaux et dorant le blé, puis le manteau jaune d'ocre et de brun sur lequel souffle le vent qui vient taquiner les feuilles tombées de l'arbre, ensuite le manteau d'un blanc de cristal où crissent les lames des patins étincelants... Mais que fait-il ? Les géants marchent par quatre, cela a toujours été ainsi. N'entend-il pas le tic-tac de l'alouette ce petit coquin de Printemps ? Bien sûr que si ! Les géants des saisons peuvent enfin reprendre leur merveilleuse ronde.
Cet album de Zemanel est bien entendu une jolie métaphore du cycle des saisons. Les illustrations de Aline Bureau offre une vision onirique du petit miracle naturelle qui recommence. Chacune des saisons est personnifiée par un géant qui veille, parcourt le monde et profite des petits bonheurs que procurent ses effets. Et si cela se passait différemment cette fois ? Le Printemps apparaît comme un petit bonhomme facétieux très naturellement dissimulé sous le manteau d'hiver de son camarade tout de blanc vêtu, n'attendant que le moment propice pour apparaître enfin comme il se doit, pour que la danse reprenne. Nous sommes aussi contemplatif de l'album que les personnages le sont des humains qui profitent des chauds rayons du soleil ou du froid des flocons de neige. Très agréable !
Commenter  J’apprécie         90
Fa-Dièse la grenouille est plutôt vaniteuse. « Parmi tous les batraciens de la mare, elle se vante d’être la plus grosse, la plus savante, d’avoir la voix la plus envoûtante. » Elle n’aime rien tant qu’être admirée par ses voisins. Vient à passer, dans le pré voisin, un formidable bœuf qui, placide, mange et dort en se moquant bien d’être l’objet de toutes les attentions. Fa-Dièse ne le supporte pas : c’est elle que tout le monde doit regarder ! Mais ses chansons et ses gesticulations n’y font rien. Alors qu’elle essaye d’avaler autant d’air que possible pour devenir aussi grosse que le bœuf, patatra, c’est la cata, elle tombe et s’étale sur son nénuphar. Et personne ne se retourne. « Ça lui apprendra ! À quoi lui sert de se prendre pour ce qu’elle n’est pas ? »
La morale de ce conte est moins tragique que celle du texte de Jean de la Fontaine, mais le message n’est pas moins clair. Les orgueilleux et les vantards ne font pas recette. Finalement, ce sont les petits bonheurs et la bonne conscience de sa place dans l’univers qui compte.
Commenter  J’apprécie         80
Quelle joie, Poulette a pondu son premier œuf, cocoti, cocota !
Très vite elle court à la fête aux œufs pour montrer son premier œuf.Et sur son chemin, elle va rencontrer de nombreux obstacles. Tout d’abord, la plupart des animaux ne vont pas comprendre pourquoi elle veut aller à cette fête puis ces animaux vont être durs en disant qu’elle va se ridiculiser, que les autres animaux vont se moquer…
Mais elle est têtue et poursuit son chemin semer d’embûche : la boue, les feuilles…Et finalement à la fin elle va avoir un œuf magnifique.
Un album printanier qui donne envie d’arriver vite à Pâques !
J’avais découvert l’auteur avec les quatre géants et la plume me plait toujours autant, c’est un conte qui apprend à l’enfant à ne jamais renoncer à ces rêves et la naissance des œufs décorés.
Commenter  J’apprécie         80
Poulette a pondu son tout premier oeuf et l'emmène illico presto pour le concours de la fête aux oeufs. Mais chaque personnage croisé sur son chemin va tenter de la démoraliser.
Histoire de persévérance, de première fois, d"originalité, c'est un joli album. J'aime beaucoup les illustrations et le format de ce livre sur l'origine des oeufs de Pâques est très attirant : tout ovale, comme un oeuf. Pile dans le thème !
Commenter  J’apprécie         70
C'est une jolie idée que ces Père Castor, rassemblant pour une même saison des contes précédemment publiés séparément.
Ces "Contes du printemps" réunissent, en 77 pages ,7 histoires publiées entre 2006 et 2013.
Le format presque carré de l'album, qui n'est ni trop lourd, ni trop léger, le rend facile à saisir par de petites mains. Sa reliure d'un vert printanier est à la fois moelleuse et solide, avec la douceur de ses coins arrondis. La mise en page est claire et aérée, les caractères sont colorés quand il s'agit de paroles au style direct. La variété des contes, avec la classique" Petite poule rouge" et le moins connu "Espèce de cucurbitacée" permet aussi la variété des tonalités et des illustrateurs: humour avec certains comme Louis Alloing, délicate tendresse avec Yating Hung, charmante fantaisie des formes et des couleurs avec les autres.
Bref un joli cadeau de Pâques, et un album prouvant encore une fois que les Père Castor ont su évoluer et se moderniser, tout en gardant ce qui fit le succès et la spécificité des premiers albums dès 1931: un constant bon goût, des illustrateurs talentueux au service de textes à valeur éducative, et néanmoins extrêmement attrayants.
Un seul regret: que l'âge des petits lecteurs auquel le livre est destiné ne figure pas sur la couverture.
Un grand merci, en tout cas, à Babelio et aux éditions Flammarion.
Commenter  J’apprécie         50
Cet album propose à l'enfant de découvrir l'origine du premier oeuf de Pâques. Ou comment Poulette, après avoir pondu son premier oeuf, le décore bien malgré elle!
Ce récit, construit comme un conte, plaira beaucoup aux enfants grâce à ses péripéties répétitives que le jeune lecteur finira donc par connaître par coeur. Il voudra très vite raconter lui-même ce qui va se passer!
Les illustrations sont très belles, douces, simples et fraîches. De belles couleurs harmonieuses viennent les compléter, rendant le tout très attractif. Les illustrations mettent assez fidèlement en image le texte, sans en dévoiler plus mais de manière tellement agréable pour les yeux que cela suffit au plaisir.
Pâques approchant, voici un bel album à offrir aux petits poussins de votre foyer!
Commenter  J’apprécie         50