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Citations de L`Histoire (68)


Depuis les années 1970, les fous de Dieu, intégristes de tout poil, relèvent la tête. La proclamation de la République islamique d'Iran le 1er février 1979 avait fait entrer dans notre vocabulaire le mot "tchador", et la vision nouvelle d'un islam radical, politique, dont l'objectif affiché était de remettre la Loi religieuse à la place qu'elle n'aurait jamais dû quitter, selon eux : au cœur de la société.
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L'éducation devient un enjeu pour les réformateurs. Dans les années 1880, le ministre de l'Intérieur plaide qu'il coûte un million de dollars de tuer un Indien au combat contre 1 200 dollars de scolariser un jeune pendant huit ans. Des arguments indiscutables pour les élus de la nation qui considèrent l'école comme le moyen essentiel de l'américanisation. La volonté de moraliser et celle de christianiser vont de pair. [...] Le culte de la Nation se manifeste par la sacralisation des fêtes, telles que Thanksgiving ou le 4 Juillet, jour de l'Indépendance, et l'enseignement de l'histoire américaine.
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En 1450 (en Italie) est fixée une amende de 50 livres ou la perte de la main pour tout médecin ou chirurgien qui, par mégarde ou ignorance, aurait causé la mort de son patient.
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Comment un état indépendant virtuel a-t-il pu naître en marge de la conférence de Berlin ? Tout avait commencé par l'ambition du deuxième roi de la dynastie belge, préoccupé, bien avant son accession au trône, de trouver une colonie pour son petit pays. Il explora des possibilités dans le monde entier, des Philippines à la Crète, avant de se fixer sur l'Afrique. Il dissimula ses intentions expansionnistes sous le manteau de l'humanitaire et de l'intérêt scientifique, afin de ne pas éveiller l'attention des puissances européennes et mécontenter l'opinion publique belge.
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On considère parfois le charisme comme une qualité personnelle dont les individus seraient gratifiés ou non à la naissance. Mais, en réalité, le charisme doit être pensé plutôt comme une relation. il ne dépend pas uniquement de l'apparence, des facultés ou de la personnalité de l'individu lui-même, mais aussi de la capacité des autres à trouver cette apparence, ces facultés et cette personnalité exceptionnellement attirantes. Les qualités qui rendent quelqu'un charismatique aux yeux d'un public particulier peuvent le rendre odieux aux yeux d'un autre... Napoléon lui-même n'était pas charismatique pour les Britanniques, qui le voyaient comme un homoncule malfaisant, ridicule et parvenu - ils le surnommaient "Boney" ("osseux") ou "The Corsican Ogre" ("l'Ogre Corse").

(David A. Bell - "Napoléon ou le charisme en politique")
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On ne voyait de tout côté qu'incendie, meurtre et pillage, en sorte que, dès le commencement, l'agriculture fut abandonnée, les vivres vinrent ensuite à un prix excessif et, lorsque tout fut consommé, la famine se répandit partout. Une grande partie des Lorrains moururent de faim. Il y en eut même plusieurs qui, ne trouvant rien, mangèrent les cadavres des hommes qui avaient été tués, ou qui étaient morts de faim ; il y en avait même qui allaient à la chasse aux hommes comme on va à la chasse au lièvre.
(P. Abram, Histoire latine manuscrite de l'Université et du Collège de Pont-à-Mousson)
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Paix d'Augsbourg: Selon cette paix de 1555, les sujets doivent adopter la confession de leur prince ou émigrer ; la liberté religieuse est accordée aux états impériaux, non aux individus. L'expression "cujus regio, ejus religio" ("tel prince, telle religion") est utilisée pour résumer la paix d'Augsbourg ; mais il s'agit d'une formule de propagande protestante qui ne correspond pas à la réalité : la mixité religieuse existe partout sauf dans la Bavière catholique.
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Théodoric et Odoacre s'accordèrent pour gouverner ensemble l'empire des Romains, et ils se rendaient de fréquentes visites, se recevant l'un l'autre. Au dixième jour, alors qu'Odoacre se trouvait chez Théodoric, deux hommes s'approchèrent et lui saisirent les mains, comme des suppliants. Alors, d'autres qui se trouvaient cachés des deux côtés dans des alcôves firent irruption avec leurs épées mais ils hésitaient à se jeter sur Odoacre. Théodoric, lui, s'avança et le frappa de l'épée à la clavicule. Comme le coup était mortel et qu'il transperça jusqu'à la hanche le corps d'Odoacre, on dit que Théodoric se serait exclamé: "Ce misérable n'avait donc pas d'os !".
(Jean d'Antioche)
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Plusieurs représentations du IVe millénaire avant notre ère attestent l'importance du dragon en Chine dès les cultures néolithiques. Animal magique, le dragon se distingue par son remarquable talent pour la métamorphose, qui lui permet de se mouvoir dans différents éléments : il se déplace dans les airs mais façonne aussi bien les rivières dont il est le gardien que les montagnes. Selon la mythologie chinoise, les souverains mythiques, de l'Empereur jaune à Yu le Grand, descendaient de dragons.
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Les profits considérables réalisés par les compagnies marchandes ont contribué au "décollage" économique de l'Angleterre et de la bourgeoisie parisienne.
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Elu président en 1860, Lincoln était un modéré. La rumeur, la peur et la passion de certains sudistes le firent passer pour un abolitionniste radical, déclenchant alors un processus de sécession. Les circonstances de la guerre devaient ensuite l'amener à proclamer l'abolition en 1863, moins pour des principes moraux que pour affaiblir le Sud, militairement supérieur jusque là.
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Tout un cérémonial entoure la réunion des diètes. Chaque délégation est accueillie en grande pompe à son entrée en ville. Une fois réunis, les émissaires assistent à une messe avant de se rendre à l'hôtel de ville, bien visibles de la foule. Dans la salle d'assemblée chaque ville est placée suivant un ordre censé refléter son rang au sein d'une hiérarchie informelle et très symbolique qui fait elle-même l'objet de discussions opiniâtres. Puis commencent les délibérations. Elles traitent de sujets fort variés, où se mêlent commerce et politique internationale, et vont parfois jusqu''à engager la Hanse dans des conflits armés.

(Tobias Boestad - "La Hanse - un monde de ports et de réseaux")
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La conférence de Berlin n'a donc pas été le partage de l'Afrique qu'on décrit trop souvent. Sa logique était avant tout commerciale. Aucune possession territoriale n'y a été alors décidée. Mais, en autorisant l'implantation, au bénéfice personnel du roi des Belges, de l’État indépendant du Congo, elle ouvrait la voie à des exactions qui pèseraient lourd dans l'avenir du continent.
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Les révolutions de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle n'ont pas été des évènements isolés et indépendants.
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Pour (Alfred Morabia), la théorie du djihâdj ne se trouve explicitée ni dans le Coran, ni dans la Sunna elle fut élaborée progressivement à l'époque umayade, en rapport avec le contexte politique et les traditions, anté-islamiques et, en quelque sorte, justifiée a posteriori par les textes sacrés.

2571 - [p. 68]
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Pendant la période révolutionnaire, différents courants politiques s'opposent au sein des assemblées révolutionnaires. On ne peut pas encore les considérer comme des partis politiques, car les députés agissent en leur nom et il n'existe pas de discipline de vote. Sous le Directoire, on demande même aux députés de changer de place tous les mois pour éviter la formation de groupes politiques.
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Les Idées de Céline, de Philippe Alméras – Cet ouvrage, issu d'une thèse d'Etat, est à ce jour le travail le plus fouillé sur les idées de Céline. L'auteur en montre la cohérence, la précocité et la continuité.
Ces idées se résument au racisme biologique et à l'anti-intellectualisme. Le chapitre consacré aux années d'Occupation est à ce titre particulièrement éclairant. Céline a fait croire après la guerre qu'il s'était mis au-dessus de la mêlée, qu'il n'avait été en rien un « collabo ». La recension minutieuse des textes écrits par lui à cette époque – essentiellement des lettres aux journaux comme « Au Pilori » – prouve la continuité de ses convictions. Il est obsédé par les faux « aryens », sympathise avec Jacques Doriot, déplore que tous les Français soient enjuivés « jusqu'à la moelle », subodore que Racine lui-même était Juif (son théâtre n'étant qu’une fougueuse apologie de la juiverie »), vante les mérites scientifiques de « l'admirable savant » Montandon, auteur du manuel « Comment reconnaître le Juif ? », se demande si Pétain est ou non un raciste (« Tout est là »), dénonce dans Vichy « le chef clapier des bourbiers juifs », etc.
De nombreux documents inédits viennent à l'appui de cette démonstration implacable.

2564 - [p. 46]
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Philippe II semble être une exception parmi les autres souverains européens ; il ne partage pas son existence entre le pouvoir et les plaisirs de la cour, entre la vie publique et l'intimité. Tout au plus arrive-t-on à distinguer, au cours des différents moments de sa journée, l'exercice du pouvoir des moments de piété.

1698 - [p. 58] Geoffrey Parker, , Philippe II et le déclin de l'Espagne.

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Dans la seconde moitié du siècle, la majorité des Américains pensent que les Indiens, vaincus, vont disparaître, abandonnés dans les réserves. Ce destin tragique mobilise religieux et philanthropes ; ils espèrent sauver les derniers Indiens en les américanisant.
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... partant pour la croisade, (Philippe Auguste) donne pour contre-sceau au conseil qui gouvernera en son absence, non pas la fleur de lys, mais une aigle. De même, quand il institue un sceau pour sceller les contrats de prêts entre juifs et chrétiens, c'est encore l'aigle sur fond de fleurs de lys qui est prise pour motif héraldique. C'est de son vivant même que son biographe Rigord accole à son nom celui d' « Auguste ».

2597 - [p. 64] Philippe Auguste, par Robert-Henri Bautier.
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