AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Ésope (43)


Une chatte, s’étant éprise d’un beau jeune homme, pria Aphrodite de la métamorphoser en femme. La déesse prenant en pitié sa passion, la changea en une gracieuse jeune fille ; et alors le jeune homme l’ayant vue s’en amouracha et l’emmena dans sa maison. Comme ils reposaient dans la chambre nuptiale, Aphrodite, voulant savoir si, en changeant de corps, la chatte avait aussi changé de caractère, lâcha une souris au milieu de la chambre. La chatte, oubliant sa condition présente, se leva du lit et poursuivit la souris pour la croquer. Alors la déesse indignée contre elle la remit dans son premier état.

Pareillement les hommes naturellement méchants ont beau changer d’état, ils ne changent point de caractère.
Commenter  J’apprécie          703
 Ésope
Ne comptez pas vos poussins avant qu'ils ne soient éclos.

Commenter  J’apprécie          450
 Ésope
"-Admire, disait la panthère, l'éclat varié de mon pelage.
-Chez nous autres, renards, ce n'est pas le corps qui brille, mais l'esprit."

Le Renard et la Panthère
Commenter  J’apprécie          360
« Celui qui doit passer sa vie sous un tyran, même s’il est innocent, est souvent frappé comme coupable. – »
Page 126
Commenter  J’apprécie          330
 Ésope
Prends garde à ne pas te perdre toi-même en étreignant des ombres.
Commenter  J’apprécie          270
Un renard qui n'avait jamais vu de lion finit cependant par en croiser un. À le voir pour la première fois, il fut saisi d'une telle terreur qu'il faillit en mourir. À leur deuxième rencontre, le renard eut peur, mais moins qu'à la première. Enfin, lorsqu'il l'eut vu une troisième fois, il s'enhardit au point de l'aborder pour lui causer.
La fable montre qu'avec l'habitude, même les choses choses effrayantes font moins impression.
Commenter  J’apprécie          260
Zeus et Apollon disputaient du tir à l'arc. Apollon banda son arc et décocha un trait ; Zeus fit alors une enjambée qui porta aussi loin que la flèche d'Apollon.
Ainsi, à rivaliser avec plus fort que soi, non seulement on ne l'égale pas, mais on fait rire à ses dépens.
Commenter  J’apprécie          210
« Du Renard et des Raisins. (Esope)

Un Renard ayant aperçu au haut d’un arbre quelques grappes de Raisins qui commençaient à mûrir, eut envie d’en manger, et fit tous ses efforts pour y atteindre ; mais voyant que sa peine était inutile, il dissimula son chagrin, et dit en se retirant qu’il ne voulait point manger de ces Raisins, parce qu’ils étaient encore trop verts et trop aigres. »
Page 69


Le Renard et les Raisins (La Fontaine)
Certain Renard gascon, d’autres disent normand, Mourant presque de faim, vit au haut d’une treille
Des raisins mûrs apparemment,
Et couverts d’une peau vermeille. Le galant en eût fait volontiers un repas ;
Mais comme il n’y pouvait atteindre :
« Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats. »
Fit-il pas mieux que de se plaindre ?
Tome 2 page 112
Commenter  J’apprécie          190
Du Vieillard qui voulait remettre sa mort à plus tard.

Un Vieillard demandait à la Mort, qui était venue pour l'arracher à cette terre, de différer un peu jusqu'à ce qu'il eut dressé son testament et qu'il eut fait tous ses préparatifs pour un si long voyage.
Alors la Mort: -Pourquoi ne les as-tu pas faits, toi que j'ai tant de fois averti? - Et comme le Vieillard disait qu'il ne l'avait jamais vue, elle ajouta: - Quand j'emportais jour par jour non seulement tes contemporains, dont pas un presque ne survit, mais encore des Hommes dans la force de l'âge, des Enfants, des Nourrissons, ne t'avertissais-je pas que tu étais Mortel? Quand tu sentais ta vue s'émousser, ton ouïe s'affaiblir, tes autres sens baisser, ton corps s'alourdir, ne te disais-je pas que j'approchais? Allons, il ne faut pas tarder davantage.
Cette fable apprend qu'il convient de vivre comme si nous voyions la Mort devant nous.
Commenter  J’apprécie          180
Le serpent foulé aux pieds

Un serpent qui se faisait souventes fois marcher dessus sollicita une intervention de Zeus. Celui-ci lui répondit : "Si tu avais mordu le premier qui t'a marché dessus, un deuxième ne se serait pas aventuré à en faire autant."
Tiens tête aux premiers qui t'attaquent, les suivants te craindront.
Commenter  J’apprécie          170
LA CHAMELLE

Une chamelle traversait un fleuve au courant rapide. Ayant lâché sa crotte, elle la vit bientôt devant elle, emportée par le flot. "Qu'est cela, s'écria-t-elle, ce qui me vient de derrière me passe sous la figure ?"
Dans certains états, il arrive que le dernier des imbéciles l'emportent sur les gens sensés.
Commenter  J’apprécie          142
Les lièvres, obsédés par leur couardise, convinrent de se suicider. Ils se transportèrent donc sur une falaise au pied de laquelle se trouvait un étang. Les grenouilles, au bruit de leurs pas, se réfugièrent dans les profondeurs de l'étang. À ce spectacle, l'un des lièvres dit à ses camarades : «Allons, ne parlons plus de suicide! Vous voyez bien qu'il existe des animaux encore plus couards que nous!»
Ainsi des hommes : les malheureux tirent une consolation des malheurs plus graves d'autrui.
Commenter  J’apprécie          140
Du Renard et du Loup.

Un Renard tombé par hasard dans un puits, était sur le point de se noyer, lorsqu’il aperçut un Loup sur le bord du puits.

Il le pria très instamment de l’assister dans ce péril extrême, et de lui jeter une corde pour le tirer de ce puits.

Le Loup plaignant sa disgrâce, lui fit plusieurs questions pour savoir comment ce malheur lui était arrivé.

– Ce n’est pas maintenant le temps de discourir, répliqua le Renard ; quand tu m’auras tiré d’ici, je t’expliquerai à loisir toutes les circonstances de cette aventure.
Commenter  J’apprécie          90
Un Loup buvant à la source d’une fontaine, aperçut un
Agneau qui buvait au bas du ruisseau ; il l’aborda tout en colère,
et lui fit des reproches de ce qu’il avait troublé son eau.
L’Agneau, pour s’excuser, lui représenta qu’il buvait au-dessous
de lui, et que l’eau ne pouvait remonter vers sa source. Le Loup
redoublant sa rage, dit à l’Agneau qu’il y avait plus de six mois
qu’il tenait de lui de mauvais discours. – Je n’étais pas encore
né, répliqua l’Agneau. Il faut donc, repartit le Loup, que ce soit
ton père ou ta mère. – Et sans apporter d’autres raisons, il se
jeta sur l’Agneau et le dévora, pour le punir (disait-il) de la
mauvaise volonté et de la haine de ses parents.
Commenter  J’apprécie          80
 Ésope
La langue est la meilleure et la pire des choses.
Commenter  J’apprécie          70
Un homme avait un cheval et un âne. Un jour qu'ils étaient en route, l'âne, pendant le trajet, dit au cheval : " Prends une partie de ma charge, si tu tiens à ma vie." Le cheval fit la sourde oreille, l'âne tombe, épuisé de fatigue, et mourut. Alors le maître chargea tout sur le cheval, même la peau de l'âne. Et le cheval dit en soupirant : " Ah ! je n'ai pas de chance ; que m'est-il arrivé là, hélas ! Pour n'avoir pas voulu me charger d'un léger fardeau, voilà que je porte tout, avec la peau en plus."
Cette fable montre que, si les grands font cause commune avec les petits, les uns et les autres assureront ainsi leur vie.
Commenter  J’apprécie          70
Certains êtres ignares pourraient faire impression par leur seule apparence, mais se trahissent eux-mêmes, faute de savoir se taire.
Commenter  J’apprécie          60
Un Laboureur fâché de voir la dissension parmi ses enfants,
et le peu de cas qu’ils faisaient de ses remontrances,
commanda qu’on lui apportât en leur présence un faisceau de
baguettes, et leur dit de rompre ce faisceau tout à la fois. Ils firent
l’un après l’autre de grands efforts pour en venir à bout ;
mais leur peine fut inutile. Il leur dit ensuite de délier le faisceau,
et de prendre les baguettes séparément pour les rompre ;
ce qu’ils exécutèrent sans aucune peine. Alors il leur tint ce discours
: – Vous voyez, mes enfants, que vous n’avez pu briser ces
baguettes, tandis qu’elles étaient liées ensemble ; ainsi vous ne
pourrez être vaincus par vos ennemis, si vous demeurez toujours
unis par une bonne intelligence. Mais si les inimitiés vous
désunissent, si la division se met parmi vous, il ne sera pas difficile
à vos ennemis de vous perdre
Commenter  J’apprécie          60
Peu de gens connaissent les fables d' Esope. Précurseur dans son genre et grand visonnaire. Quand j'ai réalisé que Jean de La Fontaine l'avait en grande partie plagié, je ne l'ai plus vu avec les mêmes yeux...
Esope dans toute sa splendeur...
Commenter  J’apprécie          50
Vous voyez chacun a ses qualités et tout le monde est utile à quelque chose. Le secret consiste à identifier les capacités de chacun et à s'en servir à bon escient", dit le sage roi de tous les animaux.
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ésope (484)Voir plus

Quiz Voir plus

Sport et Musique

Va y avoir du sport. Oui, mais qui chante?

Les négresses vertes
Aston Villa
Silmarils

10 questions
73 lecteurs ont répondu
Thèmes : sport , chanson , musiqueCréer un quiz sur cet auteur

{* *}