AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.44/5 (sur 112 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Newark , 1951
Biographie :

Alfred Angelo Attanasio est né dans le New Jersey aux États-Unis.

Il étudie la littérature et la biologie à l'Université de Pennsylvanie, cherchant à comprendre à la fois le corps et l'âme humaine. Par la suite, il se consacre au travail d'écriture (creative writing) et sort diplômé des Universités de Columbia en écriture et de New York en littérature.

Diplômé de littérature, il s'est lancé très tôt dans l'écriture en bénéficiant des encouragements du vénérable John W. Campbell pour publier nombre de nouvelles dans les années 70.

Son premier roman, Radix, publié en 1981, reçoit un excellent accueil de la critique qui y voit un auteur de science-fiction très prometteur.

A. A. Attanasio vit aujourd'hui dans les îles Hawaii et continue de travailler à la réécriture de la légende du Roi Arthur avec le cycle d'Arthor.
+ Voir plus
Source : Wikipédia.fr
Ajouter des informations
Bibliographie de A. A. Attanasio   (13)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Tomber amoureux, c'est réellement de la merde...émotions bonnes pour le vide-ordures, vaine sensiblerie. C'est bien le mot idoine? Genre sentimental, tu vois, sirupeux, plat de nouilles, à l'eau de rose. Comme les petits mots d'amour des amants. Un babil de bébés au berceau . Rien à voir avec le monde réel- mis à part, bien sûr, lorsqu'il s'agit dr faire des bébés. C'est uniquement dans ce but que la Nature nous fait tomber amoureux. Pour préserver l'espèce.
Commenter  J’apprécie          213
Tout ce que nous ressentons nous est retourné. Essaie donc de te sentir bien.
Commenter  J’apprécie          43
C’est étrange, à quel point ces sangchauds sont bâtis de manière à croire qu’ils sont au centre exact du monde. Les oreilles, les yeux – tous leurs sens – conspirent à les faire sentir entiers, refermés sur eux-mêmes. Pas étonnant qu’ils soient tellement arrogants.
Commenter  J’apprécie          20
« Assia, il y a toujours plus. Ca ne finit jamais. J'espère que ta nouvelle vie te le fera découvrir. Regarde-toi attentivement. Tu ne vieilliras jamais. C'est vrai. Nous édictons toutes les lois.
Ecoute, si cela te déprime, tu connais le moyen d'en sortir. Le silence de l'esprit est la porte. La mémoire, l'histoire continue de la souffrance. Aussi longtemps que le passé sera réel, tu demeureras. Jetons encore un coup d'oeil à ta nouvelle vie : rien n'arrive par hasard, ou alors tout. Ce qui importe, c'est que tu passes à travers les évènements jusqu'au silence qui gît derrière eux. Oui, les choses peuvent perdre leur pesanteur. Penses-y. Tout ce que sur quoi tu as toujours eu prise peut dériver au-delà de toute direction... Non ? En tout cas nous avons fait un progrès. Tu as compris que tu ne peux pas comprendre. Le corps est l'inconscient du monde. Alors, que peux-tu faire maintenant ? Tout ! A chaque instant ! Tu vois, c'est comme creuser des trous dans le fleuve, comme oublier une chose pour s'en rappeler une autre. Cela parce qu'un dessein persiste derrière les lois du sang, parce que nous sommes condamnés à loucher sur l'absolu, parce que rien d'autre ne peut marcher. Bon. Tu as déjà commencé à trouver ta place. Maintenant, prends un miroir, regarde-le bien en face et souviens-toi de ta mère, de la mère de ta mère, de la plus lointaine aïeule de la mère de ta mère, de cet être vert, proche de la terre, qui ne croyait pas en toi. Souviens-toi, l'innocence qui t'appartient t'attend là où tu l'as laissée, au fin fond de ta peur. »
Commenter  J’apprécie          00
Le monde est devenu fou, mais nos enfants sont toujours notre lumière.
Commenter  J’apprécie          30
Fermant les yeux, il s'imagina regardant en arrière, vers ces sauvages chevelus et baveux, ses premiers ancêtres humains, vers cette époque où le langage était encore enfermé derrière les barreaux des dents. Mais ce n'était pas là que jaillissait le fleuve de vie. Il fallait remonter plus loin, au-delà des lémures grouillantes, au-delà des larves jusqu'aux balbutiements d'une vie muette et sans regard, jusqu'aux premières cellules. Mais il savait d'instinct qu'il n'atteignait pas encore la source. Pour toucher aux commencements, il fallait rêver plus loin que les fougères arborescentes fumant dans les marais, plus loin même que les mers bouillantes, jusqu'à l'époque où la planète était plus grande et moins dense, où elle n'existait encore que sous la forme d'un jardin suspendu de gaz et de plasma : un nuage phosphorescent tourbillonnant sur lui-même, ni vivant ni mort et orbitant autour de l'étoile qui le rêvait.
Voilà la source, songea-t-il, éprouvant en lui-même le tournoiement de l'énergie astrale de Corby.
En était-il sûr ? D'où venaient les gaz qui s'étaient condensés pour former ces roches ? D'autres étoiles. Et les étoiles ? D'où venaient les premières étoiles ? Existait-il une origine de la vie au-delà de tout commencement et de toute fine ? Ou bien était-ce là le mythe premier ? Le premier adopté par les hommes et le dernier auquel ils renonceraient ?
Commenter  J’apprécie          00
Le monde était mauvais, trop sombre pour être éclairé par la pensée.
Commenter  J’apprécie          30
« Le langage. Les rites nuptiaux. Les jeux de la lumière. C'est l'un des plus grands plaisirs de la nature : créer des masques.
(...)
« La Nature est aguicheuse, provocante, elle affectionne particulièrement les voiles... c'est une jeune mariée. Il est extrêmement difficile de voir son vrai visage... mais pas impossible, croyez-moi ! Pas du tout impossible.
(...)
« C'est vrai, il est difficile de voir pour de bon la jeune mariée, car elle porte sept mille voiles, et chacun, arraché sans délicatesse, risquerait de la défigurer à jamais. Mais on peut y arriver !
(...)
« Ne vous forcez jamais, jamais, jamais. Ne déchirez pas les voiles. Ôtez-les délicatement, l'un après l'autre, chacun au bon moment. Le restant de vos jours suffira peut-être à peine mais la satisfaction sera démesurée. N'infligez pas de blessures qui, en cicatrisant, troubleraient et endommageraient la vision qu'elle peut vous offrir. Il faut procéder lentement, patiemment, en douceur. Cela ne signifie pas sans passion, sans flamme, mais ne confondez pas, comme tant de maladroits, la flamme avec le feu destructeur. »
Commenter  J’apprécie          00
Tu auras un nom cette fois, ô enfant. Et tu auras toutes les limites qui accompagnent le nom. Tu auras un nom parce que tu vas là où toute chose a un nom...

... Là où tu vas, enfançon, tout ce qui peut arriver est arrivé. Tout ce qui est arrivé arrivera encore...

... Certes, tu apprendras bientôt le nom de tous les objets de ta nouvelle vie mais peu importe la quantité de noms que tu apprendras. Peu importe l'ordre dans lequel tu rangeras ces mots, ils ne t'apprendront rien sur l'origine ou la fin. Ils existent parce que tu existes, pour te prouver la possibilité et la réalité de ton existence, alors et maintenant, toujours, et presque semblable à ce qu'elle est dans ton imagination...

... mais les mots, ô jeune vie, seront écrasés par l'immensité de ton souffle car, à la parfin, la mesure de leur appétit sera la longueur de ton voyage, la force de leur pratique l'étendue de ce que tu auras enduré et leur seule utilité aura été de perfectionner l'espace que tu laisseras derrière toi dans ta course...
Commenter  J’apprécie          00
« J'ai besoin de renseignements sur les [humains de la civilisation précédente]. Est-ce qu'ils disposaient d'une puissante technologie ?
- Tout ça a disparu, aujourd'hui, marmonna Anareta. Leur plus grande réussite, leur plus importante réalisation, c'était leur pensée, la vision vers laquelle se portaient leurs aspirations. Vous vous perdriez dans leurs fonctions politiques et sociales. C'étaient des gens trop pragmatiques et trop militaristes pour réaliser leurs idéaux. C'est seulement dans leurs arts, dans toutes leurs préoccupations apparemment futiles, qu'on peut avoir un aperçu de leurs pensées profondes, de [leur âme]. Parfois, ils appelaient leur vision liberté, anarchie, individualisme. Nietzsche l'a exprimé clairement : "L'esprit libre se tient au sein du cosmos avec un joyeux et confiant fatalisme - il ne nie plus." »
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de A. A. Attanasio (226)Voir plus

Quiz Voir plus

Le joueur d'échecs de Stefan Zweig

Contre qui Mirko Czentovic fit-il sa première partie d'échecs ?

Le curé de son village
Le maréchal des logis de son village
Le barbier de son village

15 questions
1118 lecteurs ont répondu
Thème : Le Joueur d'échecs de Stefan ZweigCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..