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3.75/5 (sur 22 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Mulhouse , le 9-10-1859
Mort(e) à : Paris , le 12-7-1935
Biographie :

Issu d'une vieille famille juives alsacienne, en 1871, son père, riche industriel, choisit la nationalité française pour lui-même et pour ses enfants mineur.
Après un court séjour au collège Sainte-Barbe, il entre comme interne au collège Chaptal dont il déteste "le déplorable système scolaire qui l'étouffe". Il passe son baccalauréat en 1876 et retourne à Sainte Barbe préparer l'école Polytechnique. Il y est reçu 182ème après un an de préparation. Il en sort 128ème en 1880, sous-lieutenant.
En 1880, il choisit l'artillerie et entre à l'école d'application de Fontainebleau. Il en sort en 1882, 32ème sur 97. Affecté à la 1ère division de cavalerie du 31ème régiment, il est promu Lieutenant en 1885. En 1889, adjoint au Directeur de l'Ecole de Pyrotechnie de Bourges, il est promu Capitaine.
Le 18 avril 1890, il épouse Lucie Hadamard, petite fille de polytechnicien. Elle descend d'une famille cultivée et très aisée de Metz, au patriotisme et à la réputation irréprochables. Le 21 avril, le capitaine Dreyfus reçoit confirmation de son admission à l'Ecole Supérieure de guerre.
Sorti avec le numéro 9 et mention Très Bien en 1892, il est désigné pour servir comme stagiaire à l'Etat-major de l'armée.
Le 5 avril 1891 naît son fils Pierre ; le 22 février 1893, naît sa fille Jeanne. Le 13 décembre 1893, meurt son père, Raphaël, architecte de la réussite familiale.
En 1892, Dreyfus est nommé à l'Etat-Major de l'Armée, où il est le seul juif.
Le 13 octobre 1894, un message apporte à son domicile une convocation ordonnant à Alfred Dreyfus de se rendre en tenue bourgeoise, à une inspection le 15 octobre.
Le 15 octobre 1894, il est arrêté par un officier du 3e bureau, le commandant du Paty de Clam. On l'accuse d'être l'auteur d'un document dérobé à l'ambassade d'Allemagne (désigné sous le nom de "bordereau"), annonçant la livraison de documents concernant la défense nationale.
Son procès s'ouvre le 19 décembre 1894, devant le Conseil de guerre de Paris. Il est condamné, le 22 décembre, à la déportation perpétuelle dans une enceinte fortifiée. Il est dégradé au cours d'une cérémonie publique qui a lieu dans la grande cour de l'Ecole militaire, le 5 janvier 1895. Le 21 février, il est embaqué pour l'Ile du Diable.
La famille Dreyfus, aidée par le journaliste Bernard Lazare, mène campagne pour la révision du procès. La publication par Zola dans l'Aurore, en janvier 1898, d'une lettre ouverte au président de président de la République ("J'accuse") et la condamnation
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Source : http://judaisme.sdv.fr/perso/dreyfus/adreyfus.htm
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L’affaire Dreyfus : Analyse spectrale de l’Occident (1967 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 2 décembre 1967. Illustration : La dégradation d'Alfred Dreyfus en couverture du supplément illustré du Petit Journal du 13 janvier 1895 © Getty / Print Collector. Par Pierre Sipriot. Réalisation de Marie-Andrée Armynot. Avec Emmanuel Berl, Pierre Sorlin, Marcel Thomas et Henry Contamine. Lectures par Jean Topart. L'affaire Dreyfus est une affaire d'État devenue par la suite un conflit social et politique majeur de la Troisième République, survenu en France à la fin du XIXe siècle autour de l'accusation de trahison faite au capitaine Alfred Dreyfus, qui est finalement innocenté. Elle bouleverse la société française pendant douze ans, de 1894 à 1906, la divisant profondément et durablement en deux camps opposés : les « dreyfusards », partisans de l'innocence de Dreyfus, et les « antidreyfusards », partisans de sa culpabilité. La condamnation fin 1894 du capitaine Dreyfus — pour avoir prétendument livré des documents secrets français à l'Empire allemand — est une erreur judiciaire voire un complot judiciaire sur fond d'espionnage, dans un contexte social particulièrement propice à l'antisémitisme et à la haine de l'Allemagne (revanchisme) après son annexion de l'Alsace-Lorraine (Alsace-Moselle) en 1871. L'affaire rencontre au départ un écho limité, avant qu'en 1898 l'acquittement du véritable coupable et la publication d'un pamphlet dreyfusard par Émile Zola, « J'accuse… ! », ne provoquent une succession de crises politiques et sociales. À son paroxysme en 1899, l'affaire révèle les clivages de la France de la Troisième République, où l'opposition entre les camps dreyfusard et antidreyfusard suscite de très violentes polémiques nationalisteset antisémites, diffusées par une presse influente. Elle s'achève en 1906, par un arrêt de la Cour de cassation qui innocente et réhabilite définitivement Dreyfus. Cette affaire est souvent considérée comme le symbole moderne et universel de l'iniquité au nom de la raison d'État, et reste l'un des exemples les plus marquants d'une erreur judiciaire difficilement réparée, avec un rôle majeur joué par la presse et l'opinion publique. Sources : France Culture et Wikipedia

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Ma chère Lucie,
Enfin je puis t’écrire un mot, on vient de me signi­fier ma mise en jugement pour le 19 de ce mois. On me refuse le droit de te voir.
Je ne veux pas te décrire tout ce que j’ai souffert, il n’y a pas au monde de termes assez saisissants pour cela.
Te rappelles-tu quand je te disais combien nous étions heureux ? Tout nous souriait dans la vie. Puis tout à coup un coup de foudre épouvantable, dont mon cerveau est encore ébranlé. Moi, accusé du crime le plus monstrueux qu’un soldat puisse com­mettre ! Encore aujourd’hui je me crois le jouet d’un cauchemar épouvantable.
Mais j’espère en Dieu et en la justice, la vérité finira bien par se faire jour. Ma conscience est calme et tranquille, elle ne me reproche rien. J’ai toujours fait mon devoir, jamais je n’ai fléchi la tête. J’ai été accablé, atterré dans ma prison sombre, en tête à tête avec mon cerveau ; j’ai eu des moments de folie farouche, j’ai même divagué, mais ma conscience veillait. Elle me disait : « Haut la tête et regarde le monde en face ! Fort de ta conscience, marche droit et relève-toi ! C’est une épreuve épouvantable, mais il faut la subir.
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Shakespeare, dans Othello, que j'ai retrouvé dans un de mes livres d'Anglais [...] : Celui qui me vole ma bourse, me vole une Bagatelle, c'est quelque chose mais ce n'est rien. Elle était à moi, elle est à lui et a été l'esclave de mille autres. Mais celui qui me vole ma bonne renommée, me vole une chose qui ne l'enrichit pas, et qui me rend vraiment pauvre.
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Alfred Dreyfus
Je ne suis pas socialiste en ce sens que je ne suis pas collectiviste, mais j'estime que la masse qui peine et qui travaille a droit à sa part de bonheur et que nous devons nous efforcer de la lui donner.
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La justice peut se tromper, nous dit-on ; mais il ne suffit pas d'une possibilité d'erreur pour revenir sur la chose jugée.
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Bientôt on n'en conserva qu'un seul : celui qui émanait du seul juif de la maison.
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...un innocent n'a jamais le droit de désespérer.
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