[chez un psy adlérien]
- Quelle est l'utilité, d'après vous, de votre inquiétude ?
- Est-ce que le fait de s'inquiéter doit obligatoirement avoir une utilité ?
- Pensez-vous que cela aide [votre frère] lorsque vous vous inquiétez pour lui ?
- OK. Touchée. Je comprends. Je vois ce que vous voulez dire. Bien sûr que ça ne l'aide pas "lui" ; c'est "moi" que ça aide. Tant que je m'inquiète pour lui, je peux avoir l'impression qu'au moins je fais un effort, que je ne l'ai pas abandonné.
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