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3.7/5 (sur 101 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Zoe Aarsen est une graphiste et écrivain qui vit à Hollywood.

Elle a s'est faite remarquer sur Wattpad avant d'être publier.

son site : https://zoeaarsen.com/
Twitter : https://twitter.com/ZoeAarsen
Wattpad : https://www.wattpad.com/user/zaarsenist

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Trey se comportait de façon plutôt étrange, ce que j'attribuais à la présence d'Henry. Quand je lui ai demandé à quoi, il pensait, il a marmonné que toute cette histoire lui paraissait cheloue. Je n'aurais pas pu dire pourquoi, mais moi aussi j'avais une sensation sourde et d'étrange d'appréhension, comme si on fonçait droit dans quelque chose d'atroce qui nous attendait.
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Ca faisait plus de deux mois que mon père m'avait emmenée passer mon permis en Floride, et trois mois de plus que j'avais fait ma conduite accompagnée en seconde. J'étais honteusement rouillée et j'avais l'impression de ne pas être du tout qualifiée pour conduire jusqu'àGreen Bay puis en revenir dans une voiture bien plus sophistiquée qu'aucune de celles que j'avais conduites auparavant.
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Quand je repense à la soirée d'anniversaire d'Olivia Richmond,mes attentes étaient si naïves que c'en est pathétique.C'était notre deuxième semaines de cours en première,une semaine avant le gala d'automne.depuis la veille de la rentrée,mes préoccupations se limitaient à une chose : savoir si un garçon mignon m'inviterait au gala. Cette année-là était censée être mon année à moi.Pendant l'été,on m'avait enfin retiré les bagues que je portais depuis la quatrième,révélant ainsi au grand jour de magnifiques dents blanches et alignées.Et puis, j'avais passé l'été en vacances avec mon père et sa femme,Rhonda, en Floride. Rhonda m'avait aidée à perdre les neufs kilos qui m'obligeaient à porter des vêtements grande taille au collège et au début du lycée.Lorsque je suis rentrée dans le Wisconsin à la fin des vacances,ma mère m'a longuement regardée,comme pour intégrer ma nouvelle apparence,et a enfin accepté de m'acheter des lentilles de contact.Pour la première fois depuis qu'on m'avait déclarée myope en CE2,mon visage n'était pas caché par des lunettes.

J'étais donc en première prête à briller.De façon totalement inattendue et presque magique, j'étais devenue jolie.

Très jolie même.Comme si quelqu'un avait agité une baguette magique au-dessus de ma tête durant l'été pour opérer une lente transformation.J'étais suffisamment jolie pour savoir,à quelques jours de la rentrée,alors que je faisais du shopping avec ma mère pour acheter des nouvelles tenues,que les autres élèves du lycée me remarqueraient.Mon année de première serait l'année où l'on parlerait de McKenna Brady,et on le ferait avec admiration,pas avec dédain.

Et effectivement,les gens m'avaient remarquée.

Avant,Olivia Richmond ne m'aurait jamais jamais invitée à sa fête d'anniversaire.D'ailleurs elle s'était moquée deux fois depuis le début du lycée.Mais en première,tout a changé.Elle m'a observée dans la cafétéria le jour de la rentrée,l'air confus,comme si elle essayait de comprendre pourquoi je ressemblais soudain à quelqu'un qui devait s'assoir à sa table avec las filles populaires plutôt qu'à celle,nettement moins enviée,des portes-drapeaux de la fanfare du lycée.Puis elle s'est approchée de moi dans le couloir pour me dire:

-Sympa,ton sac.

Mon sac Urban Outfitters bon marché en faux cuir n'avait absolument rien de sympa.Mais j'en savais suffisamment sur les codes sociaux pour comprendre que son compliment n'avait pas grand chose à voir avec mon accessoire.Elle m'avait adressée la parole comme seule une blonde cool et désinvolte peut le faire pour me montrer qu'elle appréciait ma transformation.Le lycée Weeping Willow était petit et n'importe quelle nouvelle mignonne était au cœur de tous les potins,qu'elle soit nouvellement mignonne(comme moi) ou nouvelle au lycée (comme Violet). Olivia savait parfaitement que,si elle recrutait les filles mignonnes dans sa clique,aucunes d'elles n'oserait lui faire de l'ombre.

Il y avait des avantages à être la plus populaire du lycée.Le plus enviable était qu'Olivia Richmond bénéficiait de l'attention pleine et entière de Pete Nicholson,un grand blond bronzé qui était aussi la star de l'équipe de basket.Le plus lourd à porter étant que toutes les filles rêvaient de ressembler à Olivia: certaines auraient fait n'importe quoi pour être ne saurait-ce qu'invitées à pénétrer le cercle illuminé de sa présence.Avant d'arriver en première,je n'aurais jamais aspirer à rejoindre les rangs de la clique d'Olivia et je lui étais incroyablement reconnaissante de m'avoir accueillie.Faire partie de leur groupe me suffisait.Personnellement,je n'aurais jamais imaginé vouloir détrôner Olivia.

Et pourtant,ce rêve n'était apparemment pas inconcevable pour d'autres.Peut-être qu'une nouvelle en ville,qui n'avait pas vécu ici assez de temps pour comprendre qu'Olivia était notre reine depuis la maternelle.Une fille comme Violet,qui aurait pu penser qu'il était possible de détourner d'Olivia tout ce qu'elle possédait pour en profiter soit même.

Son rôle de présidente du conseil des élèves.

Son titre de capitaine d'une de nos équipes de sport féminine.

Pete.

Je n'ai jamais eu la possibilité d'être plus populaire qu'Olivia.Je n'ai d'ailleurs jamais eu l'occasion d'essayer puisqu'elle est morte seulement quatre semaines après le début de mon nouveau look au lycée.Elle est morte la semaine qui a suivie son anniversaire.Olivia n'a pas vécu assez longtemps pour pouvoir faire son entrée au gala d'automne habillée de sa robe en dentelle ivoire,un gloss brillant couleur barbe-à-papa aux lèvres et le bras de Pete autours des épaules.

Une image qui nous aurait toute rendues jalouses.
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La cave est devenue silencieuse un moment pendant que les filles se fixaient des yeux. Sans un mot, j'ai compris que Mischa cédait. J'ai regardé Violet et, quand je l'ai trouvé en train de me dévisager avec l'air de quelqu'un qui savait parfaitement pourquoi je ne voulais pas entendre ma propre fin dans un incendie, ça m'a complètement déstabilisée. Elle savait pour Jennie. J'en étais convaincue et ça me faisait froid dans le dos. Je me suis assise d'un coup et je me suis écartée d'elle le plus possible, ayant momentanément oublié ma peur de perdre ma popularité.
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Dans ce jeu, un des participants avait pour rôle d’inventer une histoire élaborée sur la mort future d’un des joueurs qui, lui, s’allongeait sur le sol. Les autres participants s’agenouillaient autour de la personne allongée au sol et glissaient le bout de leurs doigts sous son corps. À la fin de l’histoire, qui était en général soit remarquablement gore soit suffisamment ridicule pour que tous en rient, tout le monde, sauf le joueur allongé, se mettait à déclamer « Léger comme une plume, raide comme la mort » en élevant la personne étendue au sol vers le plafond sans utiliser rien d’autre que la plus légère des pressions du bout de leurs doigts. Je n’avais jamais compris comment ça marchait parce que, pendant mon enfance, les quelques fois où j’avais joué et où l’hypnose avait réussi, le corps s’était élevé sans effort au-dessus des têtes. Inévitablement, l’état d’hypnose était interrompu par un des participants, ce qui gâchait l’effet pour tout le monde, et le corps du malheureux qui flottait dans les airs s’écrasait au sol.
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Personnellement, je n'aurais jamais imaginé vouloir détrôner Olivia.

Et pourtant, ce rêve n'étant apparemment pas inconcevable pour d'autres. Peut-être pour une fille nouvelle en ville, qui n'avait pas vécu ici assez de temps pour comprendre qu'Olivia était notre reine depuis la maternelle. Une fille comme Violet, qui aurait pu penser qu'il était possible de détourner d'Olivia tout ce qu'elle possédait pour en profiter elle-même.

Son rôle de présidente du conseil des élèves.

Son titre de capitaine d'une de nos équipes de sport féminines.
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J’étais incapable de répondre, j’étais tétanisée. Bien sûr qu’il se souvenait de moi, ça faisait à peine quatre mois qu’il n’était plus au lycée et que nous ne nous croisions plus devant nos casiers, séparés d’à peine cinq mètres. Mais sa voix suggérait qu’il se souvenait de quelque chose de plus ancien, d’avant le lycée, peut-être de la dernière fois où j’avais été dans la maison des Richmond à l’âge de huit ans.
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—Sympa, ton sac.

Mon sac Urban Outfitters bon marché en faux cuir n’avait absolument rien de sympa. Mais j’en savais suffisamment sur les codes sociaux pour comprendre que son compliment n’avait pas grand-chose à voir avec mon accessoire. Elle m’avait adressé la parole comme seule une blonde cool et désinvolte peut le faire pour me montrer qu’elle approuvait ma transformation.
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J’étais donc en première et prête à briller. De façon totalement inattendue et presque magique, j’étais devenue jolie. Très jolie même. Comme si quelqu’un avait agité une baguette magique au-dessus de ma tête durant l’été pour opérer une lente transformation.
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Il souriait de son sourire parfait, ce sourire précieux et rare auquel moi seule avait droit, ce sourire qu'il me réservait rien qu'à moi depuis qu'on était tout petits.
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Impressionnisme (2)

Sur les traces d'un jeune artiste né en 1851 à Montpellier dans une famille protestante aisée, passionné de musique et pratiquant la peinture en dilettante. Après avoir abandonné ses études de médecine pour se consacrer entièrement à la peinture il rejoint l'atelier du peintre suisse Charles Gleyre où il rencontre Pierre-Auguste Renoir, Alfred Sisley et Claude Monet auxquels il se lie et qu'il soutient financièrement à plusieurs reprises. A distance de la peinture académique et partageant leurs idéaux esthétiques Frédéric Bazille fait partie du groupe naissant des premiers impressionnistes. Pourquoi n'a-t-il pu participer à la première exposition impressionniste de 1874 ? 😭✝️

Il s'était brouillé avec Claude Monet en 1873
Son père briguant la fonction sénatoriale s'y opposait
Gabriel Fauré son ancien professeur de piano l'en dissuada
il est mort pendant la guerre franco-prussienne de 1870
Il avait repris ses études de médecine

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Thèmes : peinture , impressionnisme , Expositions , histoire de l'art , peintreCréer un quiz sur cet auteur
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