Monsieur le Curé était prêtre-ouvrier et syndicaliste. La semaine, il travaillait comme ouvrier et tenait une permanence pour un syndicat. Pas un tire-au-flanc.
Dans le faubourg, pour la plupart d’entre nous, nos parents étaient ouvriers. Comme tous les cinq. Monsieur le Curé ne se lassait pas d’expliquer pourquoi il voulait défendre les travailleurs. Lors des goûters du caté, c’était l’occasion pour le berger qu’il était d’attirer les brebis qu’il croyait s’être égarées, et les instruire de ce qui les attendait.