Avant de retourner sur la colline, on a fait une escale au TAKARAKÉ, pour prendre des provisions. Karaï s’est occupé du feu et Gros des merguez à griller. Quand Momo a tiré le bouchon de la bouteille de gnole qu’on venait d’acheter avec nos sous et qui a coûté bonbon, on a tous tendu les gobelets, joyeux. On a coupé la gnole avec du vrai jus de pomme pour pas tousser. On a trinqué, parce que, là, autour du feu on avait un verre chacun comme des hommes, on avait gagné des sous, on était des trappeurs de l’Ouest américain, sans peau de bête.
- Momo, comment qu’on fait pour devenir un homme ?