AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.59/5 (sur 87 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Liban , 1945
Mort(e) à : Québec , le 01/12/2021
Biographie :

Abla Farhoud est une romancière et dramaturge québécoise.

Née au Liban, elle a immigré au Québec au début des années cinquante. Malgré ses 6 ans, elle sent qu’elle est une étrangère et elle sent surtout le désarroi de ses parents. Le théâtre deviendra la planche de salut. À 17 ans elle prend des cours. Elle se retrouve à la télévision, jouant des rôles de jeunes Indiennes. En 1965, elle doit retourner au Liban. Elle s’ennuie du Québec et souhaite y revenir. Elle le fera en 1973, après avoir fait un long séjour de quatre ans en France. Après des études en théâtre à l’Université de Vincennes, elle obtient un baccalauréat en enseignement de l’art dramatique en 1982 et une maîtrise en art dramatique en 1985 à l’Université du Québec à Montréal. Elle écrit sa première pièce de théâtre, Quand j’étais grande, en 1982. Elle écrira, entre autres, Les filles du 5-10-15 en 1993, Jeux de patience en 1994, Maudite machine en 1999. Elle a rédigé son premier roman «Le bonheur a la queue glissante» en 1998, plusieurs suivront, dont «Splendide solitude» en 2001 et «Le fou d’Omar» en 2005. Son dernier roman «Havre-Saint-Pierre, pour toujours» a été publié à titre posthume en 2023.
+ Voir plus
Source : Saphir
Ajouter des informations
Bibliographie de Abla Farhoud   (8)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Si ton ami est de miel ne le lèche pas complètement.
Commenter  J’apprécie          241
C’est ma hantise depuis toujours. Laisser passer ma vie. La gâcher par ma faute. Mourir sans avoir rien fait de ma vie.

(p.166)
Commenter  J’apprécie          220
Ma soif de dire, de raconter, de chercher, de trouver, n’a jamais été assouvie. Il me semble que je passe toujours à côté de l’essentiel. Et je recommence un autre livre en espérant y toucher, ne sachant pas quel est le visage de l’essentiel ni comment le nommer. (p. 12)
Commenter  J’apprécie          210
Le meilleur repas du monde, même un festin, a mauvais goût si on le prend dans la discorde et la mauvaise humeur. Moi, j'aime mieux ne manger que des olives et du pain... dans la paix.
Commenter  J’apprécie          140
… je penserai à ce hors-temps vécu par notre famille et je me dirai que le bonheur avait la couleur du ciel et une odeur d’algues de soleil de mer du Milieu et le sourire de père et mère heureux.

(p.72)
Commenter  J’apprécie          110
Lire n’importe où, n’importe quand, dans n’importe quelle position, sans déranger personne; elle aimait serrer contre elle ce rectangle de feuilles serrées les unes contre les autres avec plein de mots écrits en noir sur blanc, et partir dans des mondes inconnus, vers soi ou vers les autres. (p. 141)
Commenter  J’apprécie          100
Depuis plus de cinquante ans je fais à manger tous les jours et, chaque fois, c'est différent. J'améliore les plats, j'invente de nouvelles recettes, de nouvelles façons de procéder, parfois. Je me demande s'il y a autant de différence dans les mots. Pour plonger mes mains dans la nourriture, il faut que j'en aie vraiment envie, sinon je brasse à la cuiller. Mes mains nues et propres touchent la nourriture que mes enfants vont manger. C'est ma façon de leur faire du bien, je ne peux pas grand-chose,mais ça, je le peux.
Commenter  J’apprécie          70
C'est le moment de la journée que j'aime le plus. Etendue dans mon lit, seule, bien au chaud, à demi réveillée, à demi endormie, je sens l'odeur du café, peu à peu , puis beaucoup. J'ouvre alors les yeux et je regarde l'arbre devant ma fenêtre.
Commenter  J’apprécie          70
Notre maison était,comme on dit, une maison ouverte. Je ne l'ai jamais vue vide, ou juste notre famille, il y avait toujours des gens.C'était le presbytère, un salon, un café, parfois même un tribunal, et pour ceux qui venaient d'ailleurs, un hôtel et un restaurant puisqu'il n'y en avait pas au village.
Commenter  J’apprécie          60
On ne reconnait que ce que l'on connait déjà intérieurement, sans le savoir peut-être. Connaître, c'est ''naitre avec''.
Commenter  J’apprécie          60

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Abla Farhoud (114)Voir plus

Quiz Voir plus

Les Chefs-d'oeuvre de la littérature

Quel écrivain est l'auteur de Madame Bovary ?

Honoré de Balzac
Stendhal
Gustave Flaubert
Guy de Maupassant

8 questions
11017 lecteurs ont répondu
Thèmes : chef d'oeuvre intemporels , classiqueCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}