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Critiques de Actes Sud (11)
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La photographie mexicaine

[ Réédition novembre 2017]



Quelques cadeaux encore pour cette nouvelle année, et quelques anniversaires à fêter... Ainsi ce volume qui ne fait que passer brièvement entre mes mains va s'envoler vers l'est de la France, chez un ami, passionné de nouveaux horizons et de photographies !



Cet ouvrage appartient à l'excellente collection " Photo Poche", que je suis

toujours avec enthousiasme !..

Il nous offre un panorama élargi de l'histoire foisonnante de la photographie mexicaine, nourrie par les artistes du pays, mais aussi par des photographes des 4 coins de la planète, interpellés et passionnés par le Mexique, tant au niveau de l'archéologie, l'ethnologie, l'histoire, les soubresauts de la Révolution, etc.





104 photographies reproduites principalement en duotone et quelques unes, en couleurs. Je transcris un extrait de l'argumentaire de Michel Frizot (in-fine), qui explique dans les grandes lignes les spécificités de la photographie de ce pays, ainsi que le parti pris de la sélection des artistes qu'il a décidée :



"La photographie mexicaine et les photographes mexicains sont peu représentés sur la scène internationale.

Et, pourtant, le Mexique est parmi les principales nations qui ont fait une place constante à la photographie et lui ont reconnu un rôle social spécifique, moteur d'une production à la fois très active et indéniablement populaire. Au même titre que les pays d'Europe et les Etats-Unis, le Mexique accueille très tôt l'invention du daguerréotype, mais c'est surtout l'attrait de ses richesses archéologiques encore inexplorées qui favorise l'émergence d'une photographie documentaire (...)..." puis la révolution mexicaine suscitera l'apparition d'une photographie "de presse". " L'apparition d'une photographie "d'auteur" dans les années 20, dont la plus haute figure sera sans conteste Manuel Alvarez Bravo (...)

( Note en fin d'ouvrage)



Une grande variété des genres et des sujets traités... et la constatation "amusante" de voir dans un pays "où régnait un certain machisme guerrier" un très grand nombre de femmes photographes...



Parmi mes préférences:

- Paul Strand (1890-1976), américain qui fit un séjour au

Mexique entre 1932 et 1934; temps d'immersion, qui marqua profondément son travail,

- Manuel Alvarez Bravo (1902-2002)

-Faustino Mayo (1913-1996)

-Lola Alvarez Bravo (1907-1993),

- Nacho Lopez (1923-1986)

-Hector Garcia (1923-2012)

[ cf. "Enfant dans un ventre de béton", Mexico, vers 1953]

- Graziela Iturbide ( née en 1942)

- Colette Alvarez Urbajtel (née en 1934),

- Flor Garduno (née en 1957) [voir "Les Rois du bâton, 1981], etc.



Grande surprise de découvrir dans cette sélection un nom... que je ne connaissais que comme écrivain, Juan Rulfo (1917-1986), dont j'ai lu il y a fort longtemps, "Pedro Paramo " (1955). Cet auteur a rendu compte des complexités "historiques, psychologiques, animiques et linguistiques du monde rural"...Et j'apprends qu'il avait réalisé parallèlement une oeuvre photographique, méconnue de nombreuses années, jusqu'aux années 1980, où fut organisé pour ce créateur, un hommage national...



un ouvrage passionnant, plaisir de lecture et plaisir des yeux, entremêlés... A ne pas manquer !





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Magnum Street Photography



* Une des ambitions de ce livre est d'éclairer des entreprises et des passions trop rarement portées au grand jour jusqu'ici. Des années 3 à aujourd'hui, on y verra le travail de photographes qui ont non seulement un style mais surtout une vision personnelle, chose que des photographes de rue moins accomplis, ont du mal à acquérir.

On y verra en outre une large palette de formats et de techniques photographiques ainsi que de sujets." Découpé en thématiques telles qu"'En chemin", "temps libre", "New York", "Faire son marché", "regards sur Paris", "regards sur Tokyo", ce beau livre nous entraîne aux quatre coins de monde et nous suggère comment un photographe aguerri peut montrer l'attente, l'inattendu, l'incongru, la contradiction, l'émotion.

A côté des grands noms de la street photography, on découvre le travail de Christophe Anderson, d'Olivia Arthur (un regard très original sur Dubaï), les portraits en Chine de Bruno Barbey, les clichés souvent amusants d'Elliot Erwitt, les images de Rio de Janeiro de David Alan Harvey, les photos des laissés-pour-compte de Susan Meiselas et bien d'autres encore.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Afrique du sud, théâtre des townships

Sizwe Banzi est mort



C’est du théâtre des townships des années 70 en Afrique du Sud, du théâtre très politisé, qui dénonce l’injustice sociale, l’horreur d ‘un système déshumanisant, qui lutte contre le régime de l’apartheid. Un théâtre populaire qui cherche la complicité avec le public, plutôt que la reconnaissance critique d’une modernité stylistique, « un théâtre de la nécessité écrit et joué pour que le spectateur puisse se réapproprier sa propre vie, un théâtre de la dérision et du rire, un rire cruel pour lutter contre la cruauté de la vie ordinaire hors les murs du théâtre »(Peter Brook).

Sizwe Banzi est mort représente une réalité sociale très dure, mais avec beaucoup d’humour et d’humanité. Pour pouvoir survivre, Sizwe doit abandonner son identité et prendre le nom d’un autre, d’un mort dont les papiers lui permettront de travailler, de ne pas être renvoyé dans sa « province de merde ». Troublant : la pièce devrait être dépassée et sans grand intérêt autre qu’historique depuis la fin de l’Apartheid – avec consternation, on a souvent l’impression qu’on nous parle des sans-papiers, chez nous, aujourd’hui.

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Claudio Parmiggiani

« On ne peut atteindre l'aube, sinon par le sentier de la nuit. »… Khalil Gibran.



Poussières, cendres, sculptures d'ombre. Initiation au silence.



Les Delocazioni de Claudio Parmigianni…. ? « Une communion sur l'absence ».

« La suie et la cendre ont révélé des fissures que l'on ne voyait plus ».Michel Hilaire



« Photographier avec le feu et la fumée, utiliser comme moyen photographique le feu et comme papier sensible l'espace. »



Claudio Parmiggiani peint à l'encre du temps.



« Moi je n'ai pas honte de rêver. Sans rêve, il n'existe pas de réalité ».

« L'air devient le medium essentiel de cette œuvre, il s'éprouve comme une haleine expirée des murs eux-mêmes. Il devient le porte- empreinte de toute image.' « Georges Didi-Huberman.

Poésie, acte poétique.



A vous allumer tous les feux du regard, à vous en couper le souffle.



Silence, on marche dans le silence.

A murs nus, à voix tues.

De mystérieuses présences traversent la conscience .

On vient, dans le silence.

« Passif comme la résistance des humbles, le silence est l'arme dernière de l'insoumission, le seuil où l'oppression et la torture fléchissent.



Soudain et momentané, le silence ne s'exerce que dans la durée, dilaté en temps toujours plus précieux.

Il est économiquement immoral"



« Emilio Villa ( paroles silencieuses)

Faire danser le feu dans un musée, planter un phare au bout du monde,

enterrer une œuvre d'art,

pétrifier, dissimiler,

disperser, pulvériser, briser, brûler...



Problèmes.

Claudio Parmiggiani pose problèmes.



Transparence, opacité, profondeur et reflet.



« C'est la sécurité qui naît d'une pensée non problématique, inerte.

Plus l'art refuse de donner ce sentiment de sécurité, plus il est hostile à toute tentative de capture, plus il est perçu comme problématique (…)

et pour un artiste, ce qui semble être un impératif élémentaire,

c'est justement de créer des problèmes. ».



« La langue de l’image réside dans l'émotion, première impulsion qui enfante l'art. »



« Le silence est aujourd'hui une parole subversive puisqu'il est un espace méditatif. »



À la lumière des choses,

à cette absence qui provient,

à ce brouillard qui se retire,

à cette pensée qui devient,

à l'absurde cacophonie du désordre qui s'évapore,

à l'imaginaire qui conquiert l'esprit.



A ce rêve impalpable qui nous transporte.



« Nul n'a jamais écrit ou peint, sculpté, modelé, construit, inventé que pour sortit en fait de l'enfer. » « Antonin Artaud, Van Gogh, le suicidé de la société)

Pour Parmiggiani, la mémoire n'est pas un passé mais une pensée.



Pas de clôture, de la mesure, pas de limites.



« Un visage dans le cristal d'une larme : c'est quelque chose qui est dans l’œil. »

Ombre, cendres, éclat de poussière…la carte du ciel.

« Il est naturel que l'on parte d'une oeuvre et que l'on arrive toujours à une autre œuvre.

Infinies sont les lectures que l'on peut faire et, labyrinthique et infini le rêve qui se trouve dans la parole. »

« Géométrie qui est beauté, lieu de profonde mélancolie.



Et cela a été une façon de comprendre une chose importante : la mesure ».

« L'art est comme l'eau..Regarder DANS une œuvre c'est comme observer son propre reflet



à la surface de l'eau, tout est clair, et tout est profondeur. »



« Émotion..

la première impulsion d'où naît l'art,

c'est ce mot qui continue à inquiéter..

un mot ancien, qui incommode,

mais que la poésie aime. »



En réalité, la lumière où va t elle ? ,

et en rêve qui est elle ?



« Non pas un objet , mais une idée. Une œuvre qui vit plus dans l'esprit que dans le regard, plus dans la distance que dans l'observation directe..un emblème de ce que je suis et de ce que je pense. »

« Comme des moines , les artistes travaillent enfermés dans leurs grottes, leurs usines, occuper à sculpter à l'intérieur d'un mot, se lançant, de temps en temps, l'un l'autre des signaux, dans la nuit avec leurs lanternes, pour se sentir vivants, suspendus à un symbole...comme une goutte de rosée à un brun d'herbe »

« Une œuvre est une arme et je crois que ce n'est jamais un geste de bonne éducation, ni un geste rassurant, ni optimiste, ni mondain, ni décoratif, mais un acte subversif….anarchique..c'est en cela, je pense que réside sa vérité. Et, elle est subversive parce qu'elle n'a pas d'objectif, parce qu'elle ne sert à rien, elle n'est en fonction de rien. Elle est existence. Pure existence. Pour la société, c'est quelque chose d'absurde mais cet absurde, nous en avons besoin. »



« Aujourd'hui comme jamais, il faut protéger, défendre tout ce qui a le moindre lien avec le monde spirituel ».





« Le marché où tout a un prix et rien n'a de valeur,

qui décide non pas ce qui est actuel mais ce qui doit l'être,

qui euphorise, qui transforme le nain en géant et le géant en nain,

ne coïncide pas avec les exigences , les inquiétudes d'une œuvre. »



« Mettre une œuvre dans l'espace, .comme une icône clouée au ciel..dans le corps vivant de l'espace...dans l'angoisse et dans le sentiment de l'espace..peindre, pour moi, c'est cela. "



Temps suspendus entre des mains brûlantes qui chassent l'ignorance d'un mystère en nous laissant deviner la lumière des mots.



"Né en 1943 à Luzzara, Claudio Parmiggiani vit et travaille à Arnarstapi, où il a développé depuis les années 1960 une œuvre d’une grande puissance poétique qui utilise une large gamme de matériaux et de références.

Nourri de culture classique et fortement marqué par le romantisme, il a su imposer au sein des recherches les plus expérimentales de l’art contemporain son goût pour la culture et la littérature.

Le raffinement de ses sculptures et de ses installations, la richesse du travail sur la couleur et les matières, ne tempèrent pas la puissance de ses thèmes et la radicalité de son positionnement artistique.

Aux questions fondamentales de la disparition, de l’oubli, de la destruction qui le hantent, il répond par une œuvre dédiée à la mémoire et au temps.

Profondément humaine, sa création s’articule autour d’images et de lieux chargés d’une densité exceptionnelle : il combine ainsi la puissance des images au « génie du lieu », pour créer chez le spectateur un véritable choc émotionnel."



02.2018 , Astrid Shriqui Garain




Lien : https://dutremblementdesarch..
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Voyages dans la modernité

Ce volume se compose de deux textes très différents qui n'ont que l'apparence homogène de simples récits de voyages en Europe de gentilshommes ottomans de la moitié du XIXe siècle. Le premier, qui a pour objet principal Paris et quelques excursions faites de là, fut rédigé au début de la décennie 1860 par Hayrullah Efendi, un homme issu d'une dynastie de serviteurs du Sérail et auteur d'une monumentale Histoire des Ottomans en quinze volumes. Parlant couramment le français et disposant d'un budget considérable, il était venu rejoindre ses deux fils qui étudiaient en France, accompagnés de domestiques et précepteurs, et il se proposa à cette occasion de rédiger un guide de voyage à l'usage de ses compatriotes, tel qu'il en existait déjà en français mais non en turc. Le second texte, fut rédigé par un journaliste resté anonyme, envoyé à Londres avec peu de pécule et aucune connaissance de l'anglais, pour couvrir l'exposition universelle de 1851, celle pour laquelle fut bâti le célèbre Crystal Palace. En réalité, outre l'article qui relate l'événement, il continua à rédiger des piges, publiées dans le Ceride-i Havadis, sur des anecdotes et ses impressions de Londres.

À part la diversité des auteurs et des circonstances de la rédaction des deux textes, il est opportun de se pencher sur les intentions implicites des documents. Le premier est un pur produit de l'esprit des Tanzimat, ces réformes administratives, militaires, politiques que l'état ottoman, sous l'impulsion de plusieurs sultans, essaient de mettre en œuvre pour conjurer ce qui leur paraît comme un déclin dû au retard sur l'Occident par rapport à la modernité, surtout technique. Considérons le simple fait que Hayrullah Efendi ait envoyé ses fils étudier en France, qu'il vise à promouvoir la facilitation du voyage et du séjour en Europe pour un nombre qu'il souhaiterait le plus important possible de ses concitoyens. Il reflète en cela très exactement les ambitions de son souverain qui le finance et pour lequel ses éloges sont certainement plus sincères qu'uniquement de circonstance. En fait, on peut dire qu'il s'auto-investit presque d'une mission de rapporteur de tout ce qu'il y a de formidable, d'impressionnant, d'emblématique dans la modernité de cette France du Second Empire et s'offusque que cette mission ne lui soit pas reconnue davantage. Aussi, à part de s'attarder sur les détails pratiques de l'hébergement, de l'alimentation, des lieux de loisirs et de visite qui méritent d'être découverts par les futurs touristes ottomans, à part aussi, conformément aux canons stylistiques déjà entrés dans la littérature ottomane (turque et arabe), de s'étendre sur ces singulières et piquantes remarques sur les mœurs, en particulier sur les femmes, ainsi que sur les images symboliques – la machine à vapeur, les becs à gaz pour l'illumination publique, les rues et trottoirs –, il ne perd aucune occasion pour aller explorer par exemple le système de l'instruction, ou l'organisation de l'armée, ou les hôpitaux, ou les transports en commun, ne se privant pas de réfléchir à la manière de les importer directement dans son pays. Au-delà de ces objets physiques ou intellectuels de son attention, transparaissent ouvertement de ses pages la frustration pour « l'arriération » des mentalités dans son pays, les interrogations sur la nature de ce progrès des Francs (est-il seulement technique ? Dans quelle mesure est-il aussi politique?), mais aussi l'esprit des Lumières : la croyance indiscutable dans les bénéfices du progrès, sa définition des buts de l'action humaine et sociale, l'importance de l'instruction et de la lutte contre l'obscurantisme, et même, très timidement quand même, contre « l'absolutisme », qui naturellement ne saurait être que le reliquat des souverains du passé...

Dans les articles du journaliste anonyme sur Londres, par contre, toutes ces arrières-pensées idéologiques sont assez absentes ou invisibles. Déjà, la compréhension de l'environnement est nettement amoindrie par la barrière linguistique ; ensuite, le texte est plus fragmentaire, scandé par les articles singulièrement envoyés en rédaction ; par conséquent, l'auteur y recherche surtout l'anecdotique, voire l'extravagant, ce qui peut combler la stupéfaction éphémère du lecteur de la gazette, comme « l'association des laids », ou « le mesmérisme », ou la manière des Anglais de se battre et de se réconcilier aussitôt. Par contre, l'on n'assiste pas à cette admiration inconditionnelle qu'a Hayrullah Efendi à l'égard de tout ce qui est européen, et dans les articles nous lisons aussi des descriptions des miséreux, des aliénés, et des enfants de rue ou de ceux qui risquent leur vie entre les engrenages des usines, dignes de Dickens.

Sincèrement, à la lecture de la seconde partie du livre, j'ai eu la certitude que ma satisfaction aurait été plus grande si elle n'avait pas été incluse dans cet ouvrage, surtout compte tenu de son titre.

Mes cit., peut-être pour cette raison, ne se réfèrent donc qu'au premier écrit.
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La science et le débat public

Contributions étudiant les relations des grandes recherches scientifiques, et les problèmes éthiques qui en découlent, en rapport avec l’opinion publique et le pouvoir politique.



Pour initié.
Lien : http://www.cite-sciences.fr/..
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25 Noëls du Monde

25 petits textes à lire en attendant Noël. 25 histoires contemporaines très courtes, mais très savoureuses. Elles ont été sélectionnées lors d'un concours d'écriture lancé par le quotidien "Le Monde". Un joli moment de lecture à partager.
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Le nu

Il est difficile de retrouver dans ce livre tous les "nus" qui nous ont plus et certainement, il manque nombre de photographes "experts" en la matière.



Il n'en demeure pas moins qu'au travers de cette sélection, on retrouve l'histoire de cette démarche photographique constante qui, de documentaire au début, devient artistique, érotique,publicitaire, sophistiquée ou populaire.



Quel photographe n' a pas pris de photos de nus? C'est une nécessité et un besoin inscrit dans son ADN. La nudité seule révèle.



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L'atlas de la Corse contemporaine

Au rang des poncifs, on saura gré à l’ouvrage, en circulant parmi les six chapitres, de mesurer le passage du banditisme traditionnel au gangstérisme puis à une dérive mafieuse préoccupante ; et, concernant le legs historique, de dissiper les malentendus.
Lien : https://www.lemonde.fr/idees..
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25 Noëls du Monde

Ce grand livre souple se compose de vingt-cinq texte, un pour chaque jour de décembre jusqu'à Noël. Le titre m'a un peu trompé car je pensais, à tort, qu'il s'agissait de raconter le Noël de différents endroits du monde or il s'agit en fait d'histoires écrites par des lecteurs du journal Le Monde lors d'un concours. Elles sont ici reproduites et mises en lumière avec des illustrations réalisées par différents dessinateurs.  

Les textes sont courts et abordent plusieurs thèmes très contemporains, une lecture très sympathique qui donne à voir Noël autrement à travers les mots d'anonymes.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Frantisek Drtikol

J’aime le travail photographique de Frantisek Drtikol, photographe au nom difficile à retenir, icône de la photographie tchèque et mondiale dans l’entre-deux-guerres.



Sorti de l’oubli dix ans après sa mort par Anna Farova, quelle résurrection !



Son approche toute personnelle en clairs-obscurs estompés, apporte à l’image une évanescence toute irréelle.



Il y a du fantomatique mêlé à du mystère dans ses paysages et dans ses vues du vieux Prague.



Ses portraits, à l’instar de Nadar, font ressortir l’âme des personnages traités, surtout quand ils sont plus centrés sur le visage.



Et ses nus ! Merveilleux d’élégance et d’un érotisme charnel très fort, très expressif, même dans ses approches abstraites et géométriques.



J’en voudrais bien un chez moi.

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