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Critiques de Adam Nevill (214)
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Appartement 16

Alors que dire de ce livre ? Franchement, le résumé donne très très envie de le lire. On nous laisse entendre beaucoup de promesses comme l'effroi, la terreur et ... au final.. je suis déçue. Comment dire... c'est une sorte de "Shinning", mais sans l'étincelle que sait y instiller Stephen King... C'est un remix d'Amétiville, mais sans la musique en arrière-fond



Au départ, le roman commence bien : nous suivons deux personnages. D'une part, April arrivant d'Amérique suite au décès d'une grand-tante qu'elle n'a jamais connue afin de faire le tri dans les affaires laissées par la défunte ; et, d'autre part, Seth, le gardien de nuit nouvellement engagé à Barrington House.

Les 10 premiers chapitres, nous sentons monter la tension du récit, l'effroi, l'horreur nous prendre par la main et commencer à nous effrayer comme il se doit ... et là, d'un coup, baisse brutale de tension lorsque April se met à chercher des renseignements sur l'ancien locataire de l'appartement 16. Cela dure sur des chapitres pour un résultat moindre et sans grand intérêt. La fin, désolée de le dire : bâclé !!! Il n'y a pas vraiment d'autre mot qui convienne..



Bref, pour résumé, la couverture et le résumé sont plus tentant que le contenu ...
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Derniers jours (Le temple des derniers jours)

Kyle Freeman est le Michael Moore Britannique, la renommée en moins. pris à la gorge par des dettes faramineuses, il n'en faut pas plus pour accepter l'offre d'un mécène pour faire un reportage sur une secte disparue depuis presque 30 ans lors d'un suicide collectif (ou presque).

Mais le jeune homme et ses amis ne sont pas au bout de leurs surprises.



Un roman qui a quelques longueurs, mais qui s'excusent aisément lors de la trame faite par l'auteur. Un auteur qui est doué dans la description de l'horreur. La fameuse dirigeante de la secte est décrite de main de maître , à tel point qu'un homme comme Hitler passerait pour un gentil à côté.

J'ai ressenti de l'angoisse en lisant ce roman, un peu la même que lorsque j'ai découvert Blair Witch.

L'intrigue est aussi palpitante et nous prend aux tripes et nous pousse à savoir le pourquoi du comment...

Un roman d'horreur angoissant et palpitant certe mais qui malheureusement est retombé comme un soufflé.. la fin est une déception incroyable pour moi.. et pourtant il y avait des possibilités d'emmener le lecteur encore plus loin dans l'horreur.

Il faut reconnaître aussi à Nevill d'avoir su me mener par le bout du nez et avoir réussi a me faire penser a des hypothèses complètement fausses à quasiment à chaque pages. Peut-être est ce a cause de cela que ce final que certains trouvent magistrale m'est passée à côté.
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Derniers jours (Le temple des derniers jours)

Kyle Freeman est un cador, une épée dans son domaine . Fine lame de l'investigation indépendante, il s'est taillé une solide réputation dans le métier. Aussi, lorsque l'étrange Maximillian Solomon lui propose-t-il d'investiguer sur le parcours de sœur Katherine, cruel leader charismatique du Temple des Derniers Jours, il n'y voit que l'occasion d'asseoir un peu plus sa crédibilité tout en épongeant le cortège de dettes qui lui pourrit alors la vie. S'il avait lu son horoscope, il se serait certainement abstenu. Jamais bon d'avoir Lucifer dans le trigone de Neptune...



- Vous aimez le gore ?

- Ouaiiiis !!!

- Et bien vous en aurez, un peu ! Vous fonctionnez à l'adrénaline ?

- Re-ouaiiis !!!

- C'est cadeau, c'est offert, et à foison encore ! Dion et Carey sont vos groupes de Death Metal favoris ?

- Gnnnnnnn...

- OK, on oublie, c'était juste pour voir si vous suiviez...



Lorsque le commanditaire évoquera la manifestation possible d'esprits, Kyle imitera cruellement le ricanement de la hyène rieuse. Juste le temps de se faire dessus dès le premier sujet tourné. En effet, amené à voyager souvent histoire de retracer le parcours de ce gourou ainsi que les derniers jours sanglants de sa secte d'illuminés en interviewant les rares survivants et policiers imbriqués dans ce récit, respiration, il réalisera très rapidement que les risques encourus s'avèrent bien plus redoutables qu'initialement prévus.

Tourné comme un reportage à l'arrache - style Projet Blair Witch - Nevill mixe habilement dérives sectaires et fantastique. L'horreur pure enlève une très faible part du marché, l'auteur préférant jouer sur le trouble et le malaise s'instaurant tel un poison au gré des événements subis.

D'un fait divers mémorable et barbare, Nevill brode un canevas solide, préférant systématiquement suggérer que montrer.

Tout comme Kyle, le lecteur se retrouve alors prisonnier de cette toile tissée par l'esprit dérangé d'un gourou en mal d'éternité. Le tempo de lecture s'accélère, le palpitant et le nombre de morts suspectes itou. Désormais une seule échappatoire pour Kyle s'il veut échapper à ces esprits massacreurs - de la famille des frappeurs en plus définitif - , découvrir le fin mot de cette histoire qu'il pressent écrit en lettres de sang, le sien.



Derniers Jours, même s'il souffre de quelques longueurs, est un bel exercice de style. Sans révolutionner le genre, il parvient sans peine à capter l'attention grâce à un scénario robuste, une écriture enthousiasmante et un sens du rythme évident. Le twist final vaut à lui seul que l'on s'y attarde.

4/5



Un grand merci à Babelio et L'Ombre de Bragelonne pour ces quelques jours passés aux côtés de Skippy, le grand gourou...
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Derniers jours (Le temple des derniers jours)

Autant le savoir, j’adore les romans d’horreur, de terreur, d’épouvante etc…mais je ne suis pas une pétocharde du tout. Je peux lire un Stephen King ou un James Herbert à 2 h 00 du matin, avec juste une lampe de chevet et ne pas sursauter le moins du monde si le frigo ronronne un peu fort ou que le chat monte subrepticement l’escalier en faisant craquer les marches.

Tout ça pour dire que j’ai adoré « Derniers jours », même si je n’ai ni tremblé ni hurlé de terreur au milieu de la nuit.



En gros, un jeune documentariste est contacté par un grand producteur afin de faire un reportage sur les membres survivants d’une secte qui a connu une fin tragique 40 ans plus tôt, mais le tournage va très vite devenir bizarre et des phénomènes inquiétants vont avoir lieu.



L’histoire mêle plusieurs sujets : celui des sectes et celui des phénomènes paranormaux et quand les deux sont imbriqués ça donne une histoire palpitante, qui tient carrément bien la route, avec des personnages charismatiques, une ambiance étrange et légèrement angoissante tout du long avec un final tout à fait cohérent avec l’intrigue.



J’avais été très déçue par son précédent roman « Rituel » qui dérivait à la moitié du livre vers un grand n’importe quoi incohérent mais là, je suis réconciliée avec cet auteur et j’attends le prochain avec impatience !

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Appartement 16

Les romans d’Adam Nevill sont très différents les uns des autres, « Rituel » m’a carrément déçue car trop grotesque, voire grand-guignolesque à mon goût, « Derniers jours » était excellent et « Appartement 16 » est plutôt bon même si on sent bien que c’était son premier roman. L’idée générale est bien développée mais le reste fait un peu brouillon.

L’histoire est simple, une américaine hérite de sa tante qu’elle ne connaissait pas d’un appartement londonien très chic. Elle se rend donc sur place pour le vider et le vendre, mais l’immeuble tout entier semble abriter des secrets et des forces inconnues.

Le suspense monte crescendo et la tension est palpable dès le début de l’histoire, que ce soit par le biais de phénomènes qui ont lieu dans un appartement en particulier, par la découverte de vieux journaux intimes, ou le récit que font certains habitants de l’immeuble.

Plusieurs idées sont développées tout au long du récit pour être finalement abandonnées au bout que quelques chapitres, sans qu’on sache bien pourquoi.

L’ensemble est plaisant, j’étais même assez captivée par la lecture, mais les personnages principaux sont trop brièvement ébauchés, la psychologie est totalement absente de ces pages et certaines idées intéressantes ont tout bonnement été oubliées en cours de route.

Sur le thème des habitations hantées, ce roman est correct, mais ne vaut pas un bon Masterton.

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Derniers jours (Le temple des derniers jours)

Pas de doute, les résumés des romans d'Adam Nevill sont très alléchants. J'avais noté "appartement 16" dans ma wish-list. La lecture commune imaginaire du mois de novembre m'a donné l'occasion de découvrir l'auteur avec un autre titre, "derniers jours".



Le point de départ de l'intrigue est très prometteur. Cette histoire de secte à laquelle sont mêlés des événements surnaturels s'annonçait passionnante. Et ceci d'autant plus que le contexte du tournage d'un documentaire permet d'utiliser le procédé narratif du found footage, type narratif plutôt original et qui peut se révéler très immersif. Malheureusement, si l'auteur a de bonnes idées et de l'imagination, il ne sait pas mener une intrigue. Le roman ménage bien quelques passages intenses, les scènes de visites des lieux "hantés", les séquences d'intrusion. Mais entre ces scènes-choc, que c'est long ! Le récit aurait largement gagné à être nettement resserré. C'est au moins 200 pages qu'il aurait fallu sabrer. En l'état, il y a trop de longueurs et trop de redondances, à l'image des témoignages des 2 flics qui auraient tout à fait pu être fusionnés en un seul personnage. Et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres.

Par ailleurs, certains développements sont sous-exploités, notamment l'histoire du tableau et de Lorche, éléments qui auraient mérité d'être au centre de la résolution de l'intrigue et qui se retrouvent en fait relégués à l'arrière-plan. Et justement, cette résolution, sans être catastrophique, n'est pas bluffante, manque d'ampleur et s'avère un peu tiède.

Mais le plus raté dans "derniers jours" c'est la fin, que j'ai lu en diagonale, je l'avoue. Après les explications du pourquoi du comment, les personnages vont donc tenter d'éliminer la menace qui plane sur eux. On a alors droit à un speech de l'un d'eux, discours convoquant Hitler et Staline pour bien faire comprendre l'ampleur du danger qu'ils doivent affronter, passage totalement ridicule. Puis vient une looooongue scène d'action, très mal menée qui m'a plongée dans un ennui abyssal. C'est ce qui arrive quand les personnages ne suscitent pas d'empathie. Car voilà l'autre gros défaut de "derniers jours", ses personnages. Plats, fades, sans épaisseur, je m'en foutais complètement de ce qui pouvait leur arriver. Du coup, tout ce qui venait après la résolution du mystère ne pouvait que m'ennuyer et me paraître superflu.



Cette lecture me fait craindre qu'Adam Nevill soit un auteur doué pour imaginer des arguments intrigants mais sans le talent de conteur qu'il faut pour tenir ces belles promesses. Du coup, "appartement 16" est sorti de ma wish-list. Il y a bien trop de bons romanciers pour que je perde mon temps avec un auteur qui m'appâte avec un super résumé pour ensuite me décevoir parce qu'il ne sait pas le mener.



Challenge Atout-prix 2016-2017 - 11 (prix British Fantasy meilleur roman d'horreur 2013)
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Derniers jours (Le temple des derniers jours)

Ce que j’ai ressenti:…Une peur bleue efficace!!!!



« Celui qui se contente d’être horrifié n’apprend rien. »



Il y a des films qui ont marqué le genre Horreur: « Rec », « le projet Blairwicht », « Paranormal activity »…L’auteur prend son inspiration dans ce phénomène de caméra au poignet, et nous livre un roman qui nous fait gentiment cauchemarder!!!!Je pense donc plus m’attarder dorénavant sur cette classification, car j’ai adoré avoir la trouille en lecture partagée!



Nuit Blanche



« Ne mangez pas les cerveaux. Ils vous rendront encore plus fous. »



Le point fort de ce livre, c’est ce mélange entre paranormal et folie humaine! L’auteur a su concilier les deux avec brio, rendant encore plus saisissante, les dérives humaines…



Elle était aussi damnée qu’un fantôme s’apprêtant à quitter définitivement ce monde. Un spectre qui ne règne plus que sur les quelques pièces vides d’une existence dépeuplée. Une ombre qui observe, plus tout à fait ici, pas encore ailleurs, qui écoute le son de toutes les voix joviales et claires, mais n’offre jamais la sienne.



On suit ce réalisateur non conventionnel et son cameraman, sur les traces d’une secte disparue, et on n’imagine pas l’ampleur fantastique qui va se mêler à ce projet fou de reconstitution d’un massacre. J’ai adoré cette ambiance lourde, suintante, malodorante… L’horreur tapie dans le noir, les « vieux amis » qui s’invitent. Tellement je m’investis, dans mes lectures, j’en ai fait des cauchemars…C’est juste pour vous dire que l’auteur arrive vraiment à jouer avec nos peurs, et que bien sur, la peur ne vient pas quand la lumière est allumée.. Mais bien quand la nuit tombe…(Petit aparté:Belette, t’es encore là????!!! je crève de trouille moi!!!!Viens me tenir la main, s’il te plaiiiiiiiiiiiiiiit….). (Réponse de la Belette : je suis cachée sous le lit !!)



« On avait l’impression que la mort se tenait à nos cotés dans le noir. »



Du fait, de cette « urgence » de film, on est happé dans un engrenage d’actions qui fait que l’ennui n’est pas de ses pages. On en voit de toutes les couleurs et surtout de toutes une palette d’odeurs toutes plus répugnantes les unes que les autres. Mais nous le savons bien le Mal prend toutes formes, et finalement qu’est-ce qu’une odeur face au Mal absolu??? L’auteur nous sensibilise aux dangers des sectes, à leur fonctionnement, à leur gourou, au lent précipice vers lequel se jette des centaines de personnes presque inconsciemment…



« Mais laissez moi vous dire une chose à propos du boulot de flics. Jour après jour, la police est confrontée à la lie de l’humanité. C’est notre job. «



Finalement, je ne sais pas ce qui est le plus effrayant de ses deux thèmes…Mais le cocktail des deux se déguste avec délectation! Et comme pour ne rien gâcher, j’ai apprécié que l’auteur tienne son histoire jusqu’au bout, l’argumente, la mène jusqu’au final. Il ne s’en tire pas avec une pirouette, il nous emporte jusqu’aux Derniers Jours, heu, mots, pardon, dans son univers dérangé!!! Un bon kiff de lecture!


Lien : https://fairystelphique.word..
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Appartement 16

La couverture Bragelonne d'Appartement 16 était très attirante. Le résumé en quatrième, encore plus. Plaisir de le trouver et de l'emprunter à la médiathèque pour plonger dans les horreurs de cet appart grand standing avec vue sur le parc et atrocités aménagées.



Et bien... le prologue... mouais. Premier chapitre... je déchante. Deuxième chap... Paf! Par-terre le livre! Tombé des mains, je n'irai pas plus loin.

Et au vu des autres critiques sur Babelio, je ne perds pas grand chose. Sinon mon temps à insister. Et trop de bons livres sont prêts à me sauter dans les bras pour perdre du temps à ce que je n'accroche pas. Serait-ce un roman classique ou que je sais ardu mais méritant la persévérance, j'aurais poursuivi. Là, même l'écriture ne retient pas.



Tant pis, j'aurai essayé. Et rien ne dit que je ne lirai jamais aucun autre titre d'Adam Nevill.
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Derniers jours (Le temple des derniers jours)

Kyle Freeman est un réalisateur de documentaires couvert de dettes, il pense que l'offre que lui fait un riche producteur peut régler sa situation, et peut-être lui apporter la célébrité.



Pour cela, il doit réaliser un documentaire sur une secte sinistre dont l'histoire s'est terminée par un massacre en 1975.

Maximillian Solomon, le généreux commanditaire lui a préparé un plan de tournage, qui va conduire Kyle et son collègue Dan à Londres, en Normandie, et en Arizona.

Mais l'enquête que Kyle doit mener, lui révèle des choses épouvantables qui mettent sa santé mentale et sa vie en péril…



D'Adam Nevill, j'ai lu les deux autres romans publiés en français chez Bragelonne ; "Appartement 16" ,ne m'a pas vraiment convaincu, en revanche, j'ai beaucoup apprécié "Le rituel".



Mon ressenti après cette troisième lecture de cet auteur, est proche de celui que j'ai eu à la lecture de "le rituel".



L'histoire et les personnages sont crédibles, il n'y a pas de temps morts, et l'on suit l'intrigue avec intérêt.

Nevill, n'abuse pas des effets, ceux-ci n'étant jamais gratuits.



En conclusion, un auteur à découvrir si vous aimez les frissons de bonne facture !

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Derniers jours (Le temple des derniers jours)

Fini. En diagonale... Parce que si le début est intéressant, il s'avère assez vite que l'on tourne en rond et que ce n'est que redites et redondances.

Un livre qui fait peur juste pour faire peur, enfin qui essaie, du moins. Sans grand chose derrière.



J'ai eu un petit regain d'intérêt quand il y a eu l'histoire de 1566 et Lorche, mais le problème, c'est que tout ça ne débouche sur rien !



La fin est décevante, on n'a qu'une énième répétition de ce qui se produit dans les 400 pages précédentes, à une échelle juste plus importante.

J'attendais sans trop y croire (j'ai lu l'avis de Lyoko, lol) un retournement de situation, un twist, un truc génial et bien trouvé en final !



Et pof. Tombé à plat... Il n'y a rien que de l'horreur gore et sans le moindre intérêt. Lire ça juste après l'histoire passionnante de "Le diable en gris", je dois dire que c'est décevant.

Je passe assez vite sur les personnages, Kyle me tapant sur les nerfs à longueur de bouquin, étant le narrateur, ça n'a pas aidé à la lecture, j'ai vraiment du forcer pour arriver au bout. Dan est plus sympa et humain mais on ne le voit pas assez.



Pour moi, l'ensemble est un plat mangeable mais sans originalité, sans surprises, pas nourrissant et insipide sauf quand on tombe sur les bouchées piégées, mais c'est toutes les mêmes... (Ceci est de l'humour. noir, certes, mais de l'humour quand même ! Qu'on ne peut comprendre qu'en lisant ce roman de série z... Ce que je ne conseille pas. Penchez-vous plutôt sur "le diable en gris", infiniment meilleur (je n'en parle que parce que je l'ai lu juste avant, il y a plein d'autres romans d'épouvante bien meilleurs !)



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Le Rituel

Quatre amis anglais partent en randonnée dans la forêt suédoise.

Mais, ils s'égarent, et les choses prennent vite une tournure tragique qu'ils ne pouvaient pas prévoir.



Le roman d'Adam Nevill, présente à mes yeux deux grandes qualités.



Tout d'abord, son récit est très bien mené, et la psychologie des personnages est très bien restituée, au travers de la tension qui va régner entre les amis dès que les difficultés, puis le danger vont naitre.



Ensuite, qualité inestimable pour un roman fantastique, l'histoire reste vraisemblable, les effets "gore", ne sont jamais gratuits, et les éléments surnaturels sont amenés par touches successives, ce qui participe de l'aspect crédible du roman.



Le rituel a remporté le British Fantasy Award 2012.

Une récompense méritée pour un très, très bon livre de genre.
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Derniers jours (Le temple des derniers jours)

Bon rythme au départ pour cette histoire d'horreur fantastique dans laquelle on entre facilement avec "appétit". Atmosphère angoissante certaine ! Mais il y a trop de longueurs, répétitions, redites, ressassages, ritournelles et turlutaines, même dans les explications du "pourquoi" inutilement complexe.

Avançant difficilement (avec nombre de soupirs) dans ma lecture, le personnage principal a eu le don de m'agacer de plus en plus avec ses blêmissements, gémissements et épuisements... même s'il y a véritablement de quoi !

Avec indifférence, j'ai donc abandonné ce livre 100 pages avant la fin, parce que je préfère dispenser mon temps avec des lectures autrement plus prenantes. Inutile de préciser que ce livre aurait gagné en intérêt si l'auteur avait su aller à l'essentiel.

2/5 pour le suspense et la "délicieuse" provocation du rythme cardiaque accéléré à la lecture des quelques paragraphes indéniablement apeurants.



Un mot pour le traducteur : il existe une vingtaine de synonymes pour le terme "à l'instar de", dont le plus simple est "comme"... qu'il se munisse d'un dictionnaire la prochaine fois !
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Personne ne sort d'ici vivant

Stéphanie n'a pas de famille, plus de petit ami, pas de boulot stable, pas d'argent, bref, pas de chance dans la vie.

Mais elle vient de trouver un grand appartement à louer qui n'est pas cher du tout, forcément ça cache quelque chose.

Je suis très mitigée quand je lis des romans de cet auteur, certains comme "Derniers jours" m'ont beaucoup plu, d'autres comme "Rituels" m'ont fortement déçue.

Celui-ci est mauvais, j'ai d'ailleurs abandonné la lecture au bout d'une soixantaine de pages, tellement je ne supportais plus les jérémiades de Stéphanie, ses plaintes continuelles pour tout et rien, ses réactions idiotes, ses peurs de gamines...

Ces soixante premières pages sont creuses, mal écrites, on pourrait penser que ça plante le décor, mais c'est surtout insipide, creux et agaçant.

Sans regret, j'ai refermé le livre et je me plonge dans le suivant.
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Derniers jours (Le temple des derniers jours)

Il y avait longtemps que je n'avais pas lu un livre aussi terrifiant. Terrifiant dans le sens où on a littéralement des frissons de peur à certains moments. Pourtant, cela m'en prend pas mal d'habitude pour ressentir cela. L'ambiance est très sombre. Très sinistre. Certaines parties sont un peu tirées par les cheveux, d'autres pas tant que cela et surtout, pas toujours. Pas lorsqu'on parle des phénomènes paranormaux expérimentés par nos deux personnages principaux Kyle et Dan, cinéastes enquêtant sur une vieille histoire des années 1960-1970, lesquels doivent visiter différents sites où certains événements terribles ont eu lieu. Tous reliés à la même affaire. Par la réalisation d'un documentaire, ils veulent faire la lumière sur ce qui s'est passé et qui ne s'est jamais su du grand public. Ce contrat leur ayant été proposé par un producteur qui s'intéressait à leur concept. "Je crois que j'ai quelque chose qui peut vous intéresser. Une histoire extraordinaire. Alors, cartes sur tables, Kyle: je veux que vous tourniez un film pour moi." Les malheureux ne savent pas encore où ils mettront les pieds et ce qu'ils vont déclencher...Et nous, nous sommes bien contents que ce roman ne soit qu'un roman !



Très bon dans son ensemble. Petit bémol - ce pourquoi je lui ai donné une demi étoile de moins - est qu'il comporte beaucoup trop de longueurs en ce qui a trait à soeur Katherine et sa secte (Le Temple des Derniers Jours). On en perd un peu notre latin car il y a trop de renseignements qui ne servent pas tant que cela à l'histoire du tournage. Cela peut devenir lourd parfois et moi aussi, j'ai soupiré par moments...j'avais envie de sauter des bouts, mais il vaut la peine de passer par-dessus ce petit inconvénient et continuer car le dénouement est génial. La partie qui concerne nos deux cinéastes est toujours intéressante, quant à elle. Sueurs froides assurées...



Sinon, de façon générale, l'histoire est prenante et effrayante. Les personnages sont bien creusés et l'avantage cette fois est qu'ils sont très peu nombreux donc faciles à retenir et ils ont plus de place pour eux seuls. J'ai trouvé ce roman bien écrit également. On se laisse embarquer avec beaucoup de facilité et c'est une lecture enivrante. Une lecture qui reste en tête un bout de temps après l'avoir terminée. Si vous aimez le surnaturel, vous allez être servis ! Si vous appréciez le style Stephen King et le genre "horreur", ceci pourrait également vous plaire.



LC THÉMATIQUE D'OCTOBRE : CAP AU NORD !
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Derniers jours (Le temple des derniers jours)

Une équipe de tournage est embauchée pour tourner un documentaire sur Le Temple des Derniers Jours, une secte dont les membres et les dirigeants ont fini dans un bain de sang.

Au fur et à mesure de son enquête, le réalisateur Kyle Freeman doit faire face à d'étranges phénomènes.

Une parfaite lecture pour la saison Halloween !

On suit le déroulé de l'enquête, en mode caméra à l'épaule. On a vraiment l'impression de faire partie de l'équipe de tournage.

Le récit est bien construit, on démarre notre documentaire à Londres et, dès le début, une atmosphère étrange se dégage.

Adam Neville dépeint très bien la tourmente et la destruction mentale dans laquelle se trouvent les anciens membres de la secte qui ont survécu. Ce sont leur témoignage que j'ai trouvés particulièrement glaçants sur le processus d'emprise qu'une personne peut exercer sur un groupe jusqu'à l'extrême.

Nous poursuivons notre enquête dans un petit village en France pour finir en Arizona, au gré des déménagements opérés à l'époque par la secte, dont le nombre d'adeptes se réduisait proportionnellement à la montée en cruauté du gourou.

Le rythme est bien mené, très classique avec un début en douceur côté tension et phénomènes paranormaux pour se finir en apothéose.

Un bon moment de lecture pour ce livre qui s'inscrit parfaitement dans ce que j'appelle les récits de portes qui claquent.
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Personne ne sort d'ici vivant

Nouvelle plongée dans la plume sombre, angoissante et démente d’Adam Nevill ! Cette fois-ci, je reconnais avoir davantage apprécié le voyage cependant, je n’ai pas été totalement conquise. En effet, j’ai eu beaucoup de mal avec le rythme du livre et, surtout, avec l’héroïne pour laquelle je n’ai ressenti aucun attachement. En outre, je pensais que l’occultisme prendrait une place plus importante au fil des pages… Certes, il y a du surnaturel, mais cela vient trop lentement et de façon progressive. Il n’empêche que, si vous n’avez pas peur des récits à la Stephen King qui prennent le temps de planter leur décor (mais avec une fin explosive) et que vous appréciez les atmosphères glauques avec une tension mélangeant sexe et violence, alors ce titre devrait vous plaire ! Adam Nevill n’épargne pas ses personnages et propose de bonnes idées ! Ainsi, ne vous arrêtez pas forcément à mon avis.



Le début me paraissait prometteur. J’aimais énormément l’idée de huis-clos dans une maison hantée, si bien que je suis rapidement rentrée dans l’histoire. La narration se place aux côtés de Stéphanie, une jeune femme sans le sou, qui peine à joindre les deux bouts et survit grâce à des petits boulots. Elle a complètement coupé les ponts avec sa famille et son ex, si bien qu’elle ne peut compter que sur elle-même. Or, lorsque Knacker, le propriétaire d’un grand immeuble, lui a proposé une chambre à un prix alléchant, elle n’a pas hésité un instant ! Elle allait enfin pouvoir faire des économies, tout en recherchant un travail convenable ! Hélas, elle aurait peut-être dû vérifier sa location car, si la chambre semble être correcte, les parties communes sont en revanche sales, vétustes et insalubres ! On imagine assez bien le décor et, à sa place, on aurait fait machine arrière depuis longtemps… Tout empire lorsque la demoiselle se met à entendre toutes sortes de manifestations : des bruits de pas, des gens qui se disputent, des voix qui supplient, des femmes qui pleurent, des odeurs intenses, un froid glacial et soudain, une impression d’avoir une présence physique sur son lit, … Tout paraît suspect et terrifiant ! J’adorais cette ambiance et me demandais de qui provenaient ces lamentations ! Il me tardais de croiser le ou les spectres de la maison. C’était d’autant plus saisissant que, étrangement, Stéphanie ne croisait jamais âme qui vive dans les couloirs et ce, malgré les sons quotidiens ! Knacker, ce gestionnaire radin, sexiste, fier, bavard, colérique et vicieux, ne semblait pas prompt à l’aider à résoudre ce mystère… Pire : il paraissait dissimuler des informations…



Suivre l’héroïne menant ses propres recherches m’a intéressée. J’appréciais sa nature franche, curieuse, observatrice et déterminée. De plus, bien qu’il s’agisse d’un début classique, j’aimais énormément l’idée d’enquête en eaux troubles. Je me demandais si on allait faire face à des fantômes ou des créatures démoniaques… Et si Stéphanie allait s’en sortir vivante ! À la vue du titre et de la violence de Forgal, le cousin de Knacker, j’avais de sérieux doutes… J’étais donc happée par ce que je lisais. Malheureusement, la jeune femme a rapidement montré des failles en laissant souvent ses larmes, la peur et l’indécision la guider. Ses décisions me paraissaient toujours stupides et irraisonnées. D’ailleurs, à un moment, je me suis même dit qu’elle méritait son sort ! Je n’ai pas du tout réussi à m’attacher à elle ou à faire preuve d’empathie. Certes, je la plaignais, car la situation était épouvantable toutefois, je ne pouvais m’empêcher d’être agacée par ses nombreuses erreurs…



En plus du tempérament larmoyant et ingénu du personnage principal, l’absence de surnaturel en début d’ouvrage a fortement nui à mon ressenti général. En effet, alors qu’on partait sur l’idée de maison hantée, on a finalement dévié sur un scénario étrange, sexuel et dérangeant. L’horreur, que je pensais fantastique, était plutôt orientée sur le manque d’humanité, sur la violence, sur ce dont les hommes aussi vicieux que déments étaient capables… Cela m’a surprise et je me suis vue, malgré moi, bouder ma lecture. En réalité, mes attentes ont surtout été satisfaites durant les trente dernières pages, ce qui était trop tard à mon goût !… Par ailleurs, j’ai trouvé que le livre souffrait d’un problème de rythme et de répétitions. Bien que des personnages débarquent au compte-goutte ou que de nouvelles choses arrivaient, le récit était globalement lent. Je me demandais où l’auteur voulait en venir alors que, avec du recul, chaque étape était maîtrisée. Ce sentiment est dû au fait que, comme avec « Appartement 16 », Adam Nevill utilisait sans cesse le procédé « du rêve ». Ces cauchemars à répétitions arrivaient toutes les nuits et donnaient l’impression d’une histoire confuse. Cela m’a souvent perdue et agacée. Je me demandais si certaines choses s’étaient déroulées ou si c’était un songe. Or, même s’ils ajoutaient une tension supplémentaire, je pense que ces rêveries ralentissaient encore plus le rythme.



À ma grande surprise, « Personne ne sortira d’ici vivant » est véritablement coupé en deux parties distinctes : celle où Stéphanie va découvrir l’immeuble et ses habitants, puis va vouloir tout faire pour quitter ce lieu infernal ainsi que celle où elle se fera appeler « Amber ». Ce dernier tiers était intéressant, car il permettait d’enfin explorer la partie surnaturelle de l’histoire. Hélas, l’héroïne m’a de nouveau irritée avec son tempérament paranoïaque, dépressif, à vif et fou. Je l’ai également trouvée très vulgaire : il y avait presque une insulte à chaque page… Heureusement, l’ambiance était aussi addictive qu’insoutenable. Cela m’a permis de continuer à tourner les pages afin d’arriver à ce final intense et effroyable ! Malheureusement, comme dit plus haut, cela n’a pas suffit à effacer les défauts ressentis au fil de la lecture. Dommage, car il y avait énormément de potentiel dans ce pavé de cinq cent pages ! À réserver aux lecteurs ayant la patience d’une mise en place douce et progressive, avec des personnages peu attachants, mais que l’on a envie de suivre quand même.
Lien : https://lespagesquitournent...
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Derniers jours (Le temple des derniers jours)

《— Imaginez que vous trouviez un mentor, un maître capable de vous libérer de vous-même.》





Kyle Freeman, cinéaste endetté mais au talent incontestable se voit proposer le tournage d'un documentaire sur une ancienne secte oubliée, le Temple des Derniers Jours, basée dans le désert d'Arizona dans les années 70, et aujourd'hui disparue dans de terribles circonstances.

Maximillian Solomon, mécène et commanditaire du projet, a déjà tout arrangé : "— le planning est fixé, les autorisations de tourner négociées, (...). Comme je serai votre employeur, mon assurance responsabilité civile vous couvrira, vous et votre matériel."

Kyle accepte y voyant l'opportunité de régler son découvert tout en faisant ce qu'il aime le plus : du cinéma "guérilla". Il emmène avec lui Dan, son ami caméraman et complice de toujours.

Rapidement, une série de phénomènes paranormaux inexpliqués s'abat sur la production : expériences surnaturelles, rêves imbriqués et visites nocturnes troublantes, morts soudaines... il n'en faut pas plus pour que le tournage ne vire au cauchemar.





Un résumé intrigant, un début prometteur...



Faisant fi de descriptions sanguinolentes, de tripes putrides et purulentes dégoulinant en tout sens ou de détails plus gores les uns que les autres, Nevill joue ici d'avantage sur l'imagination des lecteurs, et avec un pouvoir de suggestion assez efficace, je le lui concède largement (pour le coup, l'auteur n'a rien à envier aux maîtres du style, tel HPL par exemple).

L'atmosphère créée par moments est réellement angoissante, presque palpable ; la chair de poule est bien présente, et il faut de sacrées "cojones" pour avoir encore envie de se balader seule dans le noir après ça...^^



Probablement apte à faire cauchemarder un lectorat dit "plus sensible", je n'irai pas non plus jusqu'à prétendre que Derniers jours brille par une aura d'horreur transcendante... surtout pour les inconditionnels ou les fins connaisseurs de récits du genre.



J'ai néanmoins apprécié l'approche originale de l'écrivain et je me suis même surprise à avoir quelques frissons.



Ça, c'était pour les bons côtés.

Passons aux mauvais.



Cela aurait pu être une vraie réussite...

Parmi les points négatifs donc, je regrette surtout qu'aucun protagoniste, malheureusement, ne soit sorti du lot - à part peut-être Dan, mais c'est bien le seul - parce que, en effet, si même les personnages ne parviennent pas à se rendre sympathiques (voire antipathiques, cela va sans dire) ou à défaut, à vous convaincre un minimum, quand absolument rien chez eux ne vous donne envie de les aimer (ou de les haïr), que reste-t'il ?



Un bon scénario, une intrigue prenante me direz-vous.



Oui, et c'est le cas... du moins aurait-ce dû l'être, sauf qu'on se retrouve en fait dans un perpétuel mouvement répétitif... C'est alors une terrible lassitude qui prend le dessus, et là, il nous reste plus qu'à prier pour que la fin relève la sauce, qui commence doucement à tourner aigre - cette fameuse fin si controversée qui, par ailleurs, que l'on aime ou non ce livre, crée à nouveau un schisme : faire partie de l'une ou l'autre catégorie ne prouve rien ; le final peut complètement décevoir, ou à contrario ; révèler un twist sensationnel.



"Il ne savait pas devant quoi il fuyait, mais son instinct lui hurlait de foutre le camp !"



Ce bouquin m'a fait l'effet d'un tsunami.

Je m'explique ; le début de l'histoire (en dehors du prologue - qui était pourtant une excellente mise en bouche laissant présager une suite digne de ce nom...) met du temps à démarrer, on surnage dans des explications, peut-être nécessaires mais qui traînent beaucoup trop en longueurs pour réussir à accrocher tout lecteur par trop impatient. Ensuite, et pendant la quasi-totalité du livre, j'ai eu l'impression d'une montée crescendo inexorable (malgré les redites, je me disais que c'était sans doute voulu par l'auteur) et je n'avais plus qu'une hâte : connaître le fin mot de tout ça. Enfin. Espérant atteindre le paroxysme de toute cette tension accumulée.

Si je parle de tsunami, c'est aussi à cause du sentiment d'avoir été ballottée par trop de ces lourdeurs inutiles justement. Ça m'a donné une impression de montagnes russes ^^^

Puis vient cette fameuse fin - tout comme celle de la catastrophe naturelle dont j'use de comparaison - et là, hé bien c'est le carnage ! En même temps, qu'un tsunami fasse énormément de dégâts, c'est un pléonasme...

Une fois la mer retirée et redevenue calme, il ne reste plus rien, si ce n'est un sentiment d'impuissance, de gâchis.

Voilà ce que j'ai ressenti finalement quand j'ai refermé Derniers jours...





Note réelle : 2,5/5



Je tiens cependant à ajouter que je laisserai une chance à Adam Nevill (un roman n'est pas l'autre).



> Prix British Fantasy du meilleur roman d'horreur 2013



*Lu dans le cadre de la LC imaginaire de novembre 2016*

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Le Rituel

Elle démarrait super bien cette histoire. Quatre homme approchant la quarantaine, amis depuis la fac, décident de partir ensemble en Suède faire une randonnée afin de retisser les liens d'une amitié un peu malmenée. Très vite l'ambiance tourne au vinaigre, entre la pluie, la mauvaise condition physique des uns et les rancœurs anciennes qui resurgissent.

Pendant plus de 200 pages, j'ai été totalement immergée dans une forêt humide, j'ai eu mal aux genoux avec eux, j'ai eu des courbatures dans les cuisses et le dos douloureux à cause du sac à dos, j'ai eu froid, j'ai connu l'angoisse du chemin qui n'en finit pas, j'ai eu peur de la nuit qui tombe dans cet environnement pouvant devenir très hostile, j'ai ressenti une fatigue intense couplée à un malaise ambiant à cause des remarques et des allusions perfides des uns ou des autres.



Et puis, d'un coup, l'histoire qui était haletante et tout à fait crédible devient « un grand n'importe quoi pour ados ». Je n'entrerais pas dans les détails pour ne rien gâcher, mais je n'ai pas adhéré du tout à la tournure des événements, j'ai eu l'impression qu'on passait d'un roman pour adultes à un scénario de films pour adolescents. Certes, le livre est publié chez Bragelonne qui fait dans la fantasy mais là, rien ne tient la route, les caricatures s'accumulent et tout est stéréotypé, prévisible 10 km à l'avance.

J'ai quand même été jusqu'au bout mais les 150 dernières pages m'ont semblé longues, mais longues...jusqu'à un final très attendu.
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Derniers jours (Le temple des derniers jours)

Enorme déception ; je m'attendais à une histoire palpitante et terrifiante, et je me suis finalement coltinée un roman mal torché.

Un jeune réalisateur fauché et ambitieux accepte de tourner un documentaire sur une secte ayant sévi 40 ans auparavant, mais il va réveiller de vieux fantômes horribles qui vont le pourchasser.

Hum.... Au moins, j'ai eu la confirmation que je suis trop rationnelle pour accéder au monde des esprits. C'est le seul point positif de cette lecture.

Partant de ce constat, je n'ai donc pas adhéré à l'intrigue, je n'ai éprouvé que de l'ennui -et je le regrette, car j'aurais bien aimé ressentir des petits frissons d'angoisse et de terreur. Mais même le personnage principal est trop antipathique pour susciter un regain d'attention. Et surtout, l'écriture/la traduction est bâclée : "(...) il précédait Kyle d'une démarche traînante, mais rapide." (traînante ou rapide ? Faudrait savoir) ; "La lumière (...) lui fit dresser son aine, comme en un geste de provocation épouvantable." (son aine, vraiment ?). Enfin, le récit est truffé d'incohérences et d'erreurs inadmissibles (le pacte germano-soviétique en 1938 ? Vraiment ? -car, de façon incongrue, il est également question de Staline dans ce bouquin).

Je pense néanmoins que ce roman a tout pour plaire aux amateurs du genre. Pour ma part, je préfère m'en tenir aux romans dépeignant le monde actuel qui, lui, m'inspire vraiment de la peur.
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Derniers jours (Le temple des derniers jours)

Ce roman sur le papier avait tout pour me plaire avec ce journaliste qui fait une enquête sur une ancienne secte, au début j'ai aimé le récit racontant le passé de cette secte et de ces adeptes.



Mais pour moi le récit vire ensuite beaucoup sur le surnaturel et la je pense que je ne suis pas la cible de ce type de roman à frissons. J'ai trouvé le récit terriblement long j'ai mis plus de 8 jours à terminer ce récit, je n'ai eu aucune empathie pour les personnages subissant au final beaucoup cette lecture.



J'ai lu avec envie que la partie parlant de la secte mais j'avoue avoir survolé les autres passages qui m'ont laissé de marbre.



Il y a même certains aspects un peu ésotériques mais qui partent dans tous les sens en parlant de tableau etc...



Un récit que j'oublierai bien rapidement et qui n'a pas été une réussite à mes yeux.



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