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2.92/5 (sur 153 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 15/02/1967
Biographie :

Adam Ross a fait des apparitions dans des films, des publicités et des émissions de télévision.

Il a obtenu un M.A. en creative writing de l'université Hollins et un M.F.A. en creative writing de l'université de Washington, où il a étudié avec Richard Dillard, Stanley Elkin et William Gass.

Son premier roman, Mr Peanut, a été acclamé par la critique et s'est vendu dans 13 pays. Il est traduit en France en septembre 2011 aux éditions 10/18.

Source : livres.fluctuat.net
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Adam Ross, Mr Peanut .
David Pepin a toujours aimé sa femme, Alice. Pourtant, parfois, il rêve de sa mort. Mais peut-on être coupable des rêves que l'on fait ? le problème, c'est qu'Alice est morte. Réellement. Pour les deux policiers en charge de l'enquête, David apparaît aussi suspect qu'il est désemparé. Mesurant sa culpabilité à l'aune de leur propre histoire conjugale, il leur devient clair que son rôle ne se limite pas à celui du mari inconsolable... Adam Ross livre un premier roman, hypnotique et intense en disséquant à travers la genèse de ces trois mariages, la réalité effroyable et tragique de la vie à deux. « C'est l'approche la plus fascinante du côté sombre du mariage depuis Qui a peur de Virginia Woolf ? Captivant. Cela m'a provoqué des cauchemars. Un exploit pas misérable. » Stephen King
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
- Il vous a dit que sa femme allait le quitter ?
- Non.
- Il vous a dit qu'il pensait que sa femme allait le quitter ?
- Non. Mais je savais que ça allait arriver.
- Comment ça ?
- Si vous étiez une femme, vous comprendriez.
- Expliquez-moi.
- nous décidons les choses bien avant de savoir que nous avons décidé. Elle avait arrêté sa décision, mais n'était pas encore passé à l'acte.
- Tout le monde fait ça? non ?
- Avant de prendre une initiative, une femme doit se sentir rassurée. J'ai l'impression qu'elle attendait le bon moment pour sauter.
- Je ne dois pas très bien comprendre les femmes.
- Il suffit de vous regarder pour le savoir.
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- Vous croyez que ce qui vous est arrivé est une sorte de point culminant. Comme la fin d'un chapitre. Qu'il fallait que cela arrive exactement de cette manière. Mais c'est faux. Ce n'est pas du tout un point culminant. Vous n'avez aucune part active la-dedans. C'est l'effet du voyage. Quand les gens se déplacent, et encore plus quand ils prennent l'avion, ils considèrent leur choix de le faire comme exceptionnel. Cela fait partie de la tradition, du miracle, du romantisme des voyages. De leur magie. Le gens accordent une valeur particulière à leur point de départ. Ils se disent : "Cet avion qui s'est écrasé, je devais être dedans. sans cet embouteillage..." Comme si Dieu était intervenu en leur faveur. Ils accordent un statut divin à ce moyen de transport. En réalité, ils essaient juste d'attraper un vol. Fin de la séquence. C'était le lieu où ils devaient aller, donc ils y voient un signe du destin. Mais ils ont tort. Leur erreur est d'appliquer à leur existence la nature disruptive du voyage. Une fois qu'ils sont dans leur avion, ils le voient comme une rupture dans la séquence de leur vie, des sortes de limbes ou de refuge sûr. Mais la vie voyage avec vous. Vous le savez bien. Il y a des divorces en avion. Des gens de fiancent en altitude. Des enfants sont conçus la-haut. Des enfants naissent la-haut aussi, en bonne santé. Et des gens meurent, d'infarctus, d'attaques cérébrales, de ruptures d'anevrismes...Ils boivent un verre et sombrent dans un sommeil éternel. Certains s'etouffent en mangeant. Ils sont sauvés. Des gens tombent amoureux. Des livres dont finis, qu'ils soient lus ou écrits. De grandes découvertes et des percées scientifiques sont faites. Et malgré tout cela, les gens considèrent le voyage, le mouvement, comme un moment de répit dans leur vie. Mais ils de trompent. Le mouvement n'a rien d'un répit. Il n'existe pas de répit. Le mouvement est notre état permanent.
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Le mariage peut-il nous sauver la vie ou n'est-ce que le début d'un long double homicide?
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" Parce que nous sommes tous des criminels, n'est-ce pas ? Vous, non, bien sûr, parce que vous êtes jeunes et célibataires, mais moi, qui suis marié depuis des années, je rêve régulièrement de meurtre ! "
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C'est çà le truc, la beauté élémentaire de l'anonymat en ligne. On peut dire ce qu'on veut à qui on veut. Être quelqu'un d'autre ou soi-même. C'est la forme ultime de la franchise.
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Les enfants étaient la magie du mariage, ce qui le transformait en famille. Faire un enfant, c'était comme appuyer sur un bouton pour déclencher le contraire d'une guerre nucléaire : un processus de création mutuel. D'un geste délibéré, vous modifiiez profondément vos vies. C'était radical. Le simple fait d'essayer d'en faire un changeait déjà tout potentiellement.
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"Quelque chose se produit entre deux points dans les airs, et c'est comme si nos propres vies avaient été foudroyées en plein vol, comme celle de Phaéton. Nous sommes alors victimes d'une sorte d'effacement. La foi et la confiance se désintègrent dans notre âme, les ressources et le jugement dans notre esprit, l'estime de soi dans notre colonne vertébrale, le bonheur dans notre cœur. Et le courage au centre même de notre être. Tant de choses fondamentales nous sont arrachées, réduites à un tas de débris fumants à partir de ce point d'impact éloigné, que l'on pourrait croire à une calamité permanente. Alors on se terre. Alors on ne veut plus bouger."
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- Je peux venir regarder la télé ?
- Pas de souci.
Zach s'affala sur le canapé, étendit les jambes et contempla le plafond.
- Maman et moi, on s'est frités.
- Bon. Pourquoi n'enlèves-tu pas ton blouson ?
- J'ai froid. J'ai marché toute la journée.
- Tu veux quelque chose de chaud ? Un thé, du café ?
- Non merci.
- Un chocolat ?
- J'ai l'air d'avoir trois ans ?
- Oui ou non ?
Zach se tourna vers lui, puis leva de nouveaux les yeux au plafond.
- Et merde, dit-il.
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Et du jour où il avait compris cela, il s'était mis à craindre qu'elle ne reconnût sa propre beauté. Tant qu'elle ne l'aurait pas fait, personne d'autre ne la reconnaîtrait. Et tant que cela durerait, Alice y compris, elle n'aurait jamais suffisamment confiance en elle pour le quitter. Il serait toujours le centre de son monde, la seule personne, penserait-elle qui l'aimait et, par conséquent, tout ce qu'elle saurait jamais de l'amour. Et elle ne le quitterait jamais.
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Mais la liberté, en revanche, est un motif d’assassinat à la fois très peu commun et particulièrement complexe, même si presque tous les hommes mariés peuvent le comprendre. Et, bien qu’on puisse soutenir qu’à certains égards la liberté sous-tend les trois motifs précédents, qu’elle en est le dénominateur commun, Hastroll savait d’expérience que tuer pour la liberté en tant que liberté représentait tout à fait autre chose.
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