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4.58/5 (sur 49 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Auteure et lectrice de fantastique, horreur et divers autres genres à plus petite échelle. Du Haut-de France, cachée dans ma tanière, j'écris des choses farfelues et dérangeantes.
Malaise. Glauque. Horrifique. J'aime tranposer des émotions cachées quelque part en chacun de nous. La petite part de monstre enfouie, la petite voix qu'on fait tous taire...

On me connaît généralement sous le nom : Driller_Killer

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Bibliographie de Adeline Rogeaux   (4)Voir plus

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Il avait des morsures.
Partout.
Sur son visage. Sur ses bras frêles et gris. Sur ses mollets. A bien y regarder, j'avais l'impression de ne voir que ça. Sa peau, que je pensais si flétrie, n'était que des reflets des cicatrices.
Ce mioche s'est fait bouffer. Et pas qu'un peu, bordel.
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La noirceur se faisait de plus en plus présente et quelque chose m'a interpellée. Il n'y avait aucun bruit. Rien. Pas même un oiseau qui chantait, pas même un bruissement dans les feuilles alors qu'on les voyait bouger sous l'effet d'une petite brise. Je l'ai signalé à mon amoureux qui m'a fait comprendre que mon imaginaire débordant prenait le dessus, comme ça arrivait souvent. Alors j'ai fait comme si de rien n'était, même si je me sentais oppressée.

Séjour mort comprise
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Il serait dommage de passer à côté de ce livres aux recueils frissonnants et teinté d'humour noir. Un régal pour les friands du genre.
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Le bloc était en train d'exploser. L'immeuble brûlant, dans les immenses flammes oranges et blanches, laissait cracher des années de galère et de vices au travers de ses vitres brisées. Les flammes léchaient les murs. Des hurlements inhumains pouvaient s'entendre à travers les vitres de la voiture.
[...]
Les policiers retirèrent leur casquette et baissèrent la tête. Le Bloc D n'existait plus. [...] Il régnait autour de lui l'odeur de la trahison et du meurtre, de la cendre et du sang.
Le journal, le lendemain, titrera que ce fut l'incendie le plus terrible de la région. Il n'aura jamais vent de ce qui s'était passé la veille dans le Bloc D...
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On m'avait dit qu'il n'y aurait pas de victimes, que mon pote et moi on aurait à tuer personne et que personne ne nous tuerait. On m'avait martelé que tout se passerait bien. On m'avait assuré que tout le monde en ressortirait vivant. Mais fallait vraiment être con pour le croire, pour foncer tête baissée. On n'a pas eu tellement le temps pour nous préparer. On n'avait pas toutes les équations en main. On ne savait rien finalement, ce gros fils de chien nous l'avait faite à l'envers bien comme il fallait.

Le petit John
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Maman me disait toujours que je ne trouverais jamais le prince charmant. J'étais trop moche, trop méchante, trop bête, pas assez mince, pas assez soumise... Je suis pourtant jolie je crois, avec mes nattes rousses et mes petites taches de rousseur. Quand elle est morte, ça a été la libération. J'ai gardé la maison, j'ai gardé l'argent de sa pension, j'ai gardé son corps. Avec le temps, du coup, c'est elle qui commençait à devenir moche, stupide, dégueulasse, puante.

Davy
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Tommy se réveilla dans l'habitacle de la voiture, sonné. Il ne s'était pas rendu compte que sa tête avait heurté le volant.
L'accident avait été rapide, brutal, sans témoins. La voiture avait percuté un gigantesque chêne, en plein milieu de la forêt, juste sur les bords d'une fragile route de terre, près de la maisonnette de bois où il comptait passer ses vacances.

Tommy dans la brume
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Il ignorait, tandis que la soif lui brûlait la gorge, que la chose là-bas, à l'horizon, était impatiente de le voir approcher...
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Les larmes ornaient son visage barbu et poussiéreux, traçant des sillons immaculés sur le noir de sa détresse.
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Pendant son sommeil, alors qu'un calme absolu régnait, quelque chose frémit sur le visage de Béberd.
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