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Citations de Adolfo Bioy Casares (98)


J'étais bouleversé par la terreur de me trouver dans un lieu enchanté et par la révélation confuse que le merveilleux se manifestait aux incrédules tels que moi...pour se venger. (105)
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L'acceptation par l'homme de ses propres limites peut parfois tenir lieu de sagesse.
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L'homme et le coït ne supportent pas de trop longues intensités.
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Vidal se dit que rester honnête quand on est pauvre était plus difficile qu'on ne le croit, et il ajouta : «Plus encore aujourd'hui qu'autrefois, et on en retire beaucoup moins de considération.»
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- On va discuter dans un café, comme des gens qui se respectent.
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Nos habitudes impliquent un certain ordre dans la succession des choses, une vague cohérence de l'Univers. Or, voici que la réalité se propose à moi changée, irréelle. Quand un homme se réveille ou meurt, il met un certain temps à se défaire des terreurs du rêve, des préoccupations et des manies de la vie. Il faut que je perde maintenant l'habitude d'avoir peur de ces gens.
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Comme disait le vieux Gentile, c'est en vivant qu'on apprend.
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- [...] À un certain âge, on transporte son club au cimetière.
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l'imagination ne peut pas concurrencer la réalité

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Ne rien espérer de la vie, pour ne pas la risquer ; se considérer comme mort, pour ne pas mourir.
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Adolfo Bioy Casares
Cette image trompeuse de moi-même ne l'emportera pas sur moi.
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- La jeunesse a ses qualités, répliqua Arévalo. Elle est désintéressée. Pourquoi? Par manque d'expédie ce, peut-être, ou parce qu'elle n'a pas encore eu le temps de prendre goût à l'argent.
Vidal fit remarquer :
- Peut-être les jeunes s'y intéressent-ils peu dans la mesure où c'est une des nombreuses choses qu'ils espèrent avoir plus tard.
- C'est le contraire pour les vieux, dit Arévalo, et l'argent devient leur unique passion.
- Unique? demanda Vidal. Et que fais-tu de la gourmandise, des manies, de l'égoïsme? Tu as remarqué comme ils soient le peu de vie qu'il leur reste à vivre? La crainte stupide qu'ils manifestent quand il s'agit de traverser une rue?
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- Dans la vieillesse, tout est triste et ridicule : jusqu'à la peur de mourir.
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Je n'espère rien. Cela n'a rien d'horrible. Après m'y être résolu, j'ai recouvré la tranquillité.
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Aujourd'hui dans cette île, s'est produit un miracle. L'été a été précoce. J'ai disposé mon lit près de la piscine et je me suis baigné jusque très tard. Impossible de dormir. Deux à trois minutes à l'air suffisaient à convertir en sueur l'eau qui devait me protéger de l'effroyable touffeur. A l'aube, un phonographe m'a réveillé. Je n'ai pas eu le temps de retourner chercher mes affaires au musée. J'ai fui par les ravins. Je suis dans les basses terres du sud, parmi les plantes aquatiques, avec la mer ou des ruisseaux boueux jusqu'à la ceinture, me rendant compte que j'ai précipité absurdement ma fuite. Je crois que les gens ne sont pas venus me chercher; il se peut, même, qu'ils ne m'aient pas vu. Mais je subis mon destin : démuni de tout, je me trouve confiné dans l'endroit le plus étroit, le moins habitable de l'île, dans des marécages que la mer recouvre une fois par semaine.
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"[...] J'ai commencé par boire davantage, pour supporter la douleur, et ensuite j'ai cessé de boire. Pour la mériter."
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Adolfo Bioy Casares
Les femmes désirées et les idéaux, hélas, on les atteint.
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Il y aura cette inscription :
Sublime, non pas lointaine et mystérieuse,
Avec le silence vivant de la rose.
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Ne faut-il pas appeler vie ce qui demeure latent dans un disque, ce qui se révèle quand fonctionne la machine du phonographe, quand je tourne une clef? Insisterai-je sur le fait que toutes les vies, comme dans ce conte du mandarin chinois, dépendent de boutons, que des êtres inconnus peuvent pousser? Et vous-même, combien de fois n'avez-vous pas interrogé le destin des hommes, n'avez-vous pas agité de vieilles questions: Où allons-nous? Où demeurons-nous -telles sur un disque des musiques encore inouïes- jusqu'à ce que Dieu nous fasse naître?
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On lui avait assuré que ceux qui vivent ensemble en arrivent, d'abord, à se traiter avec une certaine indifférence, puis avec animosité. Il reconnut qu'il possédait un besoin infini de Clara, de connaître Clara, de se rapprocher de Clara. Plus il vivait avec elle, plus il l'aimait. En se rappelant ses anciennes craintes de perdre sa liberté, il se sentait confus; tout ceci lui paraissait pédant, naïf et haïssable.
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