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3.2/5 (sur 9 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Liocourt , le 01/12/1810
Mort(e) à : Paris , le 11/04/1893
Biographie :

Adolphe Franck est un philosophe français.

Il fait ses études à l'école de Liocourt où il y avait un instituteur pour les juifs, Moïse Créhange, puis des études hébraïques préparatoires à Nancy auprès de Marchand Ennery. Ayant achevé la classe de philosophie du collège royal de Nancy, il étudie la philosophie, le droit et la littérature à l'université de Toulouse. N'ayant pu obtenir une bourse pour poursuivre ses études rabbiniques, il se tourne vers la médecine, puis opte pour la philosophie.

En 1832, il est reçu premier au concours d'agrégation de philosophie et obtient la même année son doctorat ès lettres. Il est ensuite professeur de philosophie aux collèges de Douai, de Nancy et de Versailles, puis au lycée Charlemagne de Paris.

En 1840, il inaugure à la Sorbonne un cours libre sur la philosophie sociale, lequel est interrompu par une maladie qui l'amène à séjourner pendant quelque temps à Pise. En 1844, son ouvrage sur la Kabbale, qualifié par Jules Michelet de "chef d'œuvre de critique", lui vaut d'être élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques à l'âge de seulement 36 ans.
La même année, alors que commence à paraître le "Dictionnaire des sciences philosophiques" qu'il rédige avec une cinquantaine de collaborateurs, il devient membre du Consistoire central des Israélites de Nancy.
En 1848, il se présente sans succès aux élections législatives du département de la Meurthe. De 1849 à 1852, il est le suppléant de Jules Barthélemy-Saint-Hilaire à la chaire de philosophie grecque et latine au Collège de France. En 1852, il devient conservateur adjoint de la Bibliothèque impériale. De 1854 à 1881, il assure un cours sur le droit de la nature et des gens au Collège de France.
À partir de 1882, il est membre de la Société des études juives, dont il est président en 1888. Il est également membre du Conseil supérieur de l'instruction publique et compte parmi les fondateurs et présidents de la Ligue de la Paix et de la liberté et de la Ligue nationale contre l'athéisme, où il crée en 1888 la revue La Paix sociale.

Outre une vingtaine d'ouvrages, Adolphe Franck est l'auteur de très nombreuses contributions aux publications de l'Académie des sciences morales et politiques, aux Archives israélites de France, au Journal des débats et au Journal des savants.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
On voit que Saint-Martin ne traite pas avec moins de liberté que Rousseau les choses d'ordre surnaturel ; mais il reste plus conséquent avec lui-même, et l'on chercherait vainement dans ses écrits une dissonance aussi choquante que celle qui existe, dans la Profession de foi du vicaire savoyard, entre le dialogue du raisonneur et de l'inspiré, et le morceau si admiré et si souvent ; cité sur la majesté des Ecritures.
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SPINOZA. - A toute époque le nom de Spinoza serait un nom des plus considérable, parce que son système est à la fois un effort puissant de l'esprit humain et un mémorable exemple des erreurs où les spéculations abstraites le peuvent entraîner ; mais, au siècle où nous vivons, Spinoza a pris une importance toute particulière : l'esprit qui anima son système, renaissant sous des formes nouvelles, à pénétré depuis cinquante ans toute l'Allemagne, et de là s'est répandu et se répand sur l'Europe entière. Approfondir Spinoza, c'est donc approfondir une pensée toute vivante et toute agissante; réfuter Spinoza, c'est armer notre temps contre les plus puissantes et les plus dangereuses séductions.
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Pour se faire une idée du rôle que joue Saint-Martin dans l'histoire du mysticisme, il faut savoir quel est celui du mysticisme lui-même dans l'histoire de la religion et de la philosophie. On peut dire que la religion est au mysticisme ce que l'amour réglé par le mariage est à l'amour libre et passionné.
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Martinez Pasqualis n'atteignit pas le but qu'il poursuivait. Au lieu de devenir, comme il l'avait rêvé, l'hiérophante suprême de toutes les sociétés mystiques de la France et peut-être de l'Europe, il ne vit jamais autour de lui qu'un petit nombre d'adeptes, qu'on a appelés à tort la secte des Martinézistes; car ils n'ont jamais eu entre eux une assez grande conformité de pensées ni des relations assez suivies pour constituer une loge distincte. Découragé ou résigné, et n'aspirant plus qu'à l'obscurité et au repos, Martinez disparut un jour du milieu de ses amis, et l'on apprit qu'il était mort à Port-au-Prince, en 1779.
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PHILANTHROPIE (La) - ou l'amour des hommes, est une vertu toute moderne. Elle a son point de départ dans la fraternité prêchée par le christianisme, pour opérer la révolution profonde qu'il venait de faire dans le monde, devait d'abord changer le cœur de homme. Il entreprit de faire prédominer l'instinct égoïste, cet élément nécessaire sans doute à la conservation de l'espèce, mais qui nous arme les uns contre les autres par le stimulant des intérêts contraire. Tâche laborieuse et difficile à réaliser ! Ce devait être l'oeuvre du siècle.
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Essentiellement différent de la religion, le mysticisme ne se distingue pas moins de la philosophie. La philosophie, c'est la raison dans la pleine possession d'elle-même. Elle ne se rend qu'à la lumière de l'évidence on à la force irrésistible des démonstrations. Il lui faut dos principes d'une autorité naturelle et universelle, des faits réfléchis par toutes les consciences, des raisonnements à l'abri de toute objection.
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DÉDUCTION (de deducere, tirer de, faire sortir de). Ce terme a été employé dans les temps modernes pour désigner l'opération intellectuelle qui consiste à déterminer une vérité particulière en la tirant et la faisant sortir d'un principe général antérieurement connu. C'est l'opposé de l'induction, qui consiste à s'élever de vérités particulières à la détermination d'un principe général.
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HABITUDE - Une manière d'être qui n'a été d'abord qu'un incident dans notre existence vient-elle à se prolonger ou à se répéter souvent, nous sentons alors se développer en nous une disposition particulière, c'est-à-dire tout à fois un penchant et une aptitude à la produire ou à la supporter, selon qu'elle est active ou passive.
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MACROBE (Ambrosius Aurelius Theodosius Macrobius) , personnage consulaire et philologue célèbre du temps de l'empereur Théodose le Jeune, n'appartient à l'histoire de la philosophie que par quelques pages de ses Saturnales, grande compilation littéraire sous forme de dialogue, et par son Commentaire sue le Songe de Scipion.
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Le peuple grec est le seul peuple de l'antiquité chez qui la science ait une histoire, chez qui elle ait eu un développement régulier, une méthode rationnelle et un principe de progrès. Mais l'histoire de la science chez les Grecs se confond pendant longtemps avec l'histoire de la philosophie.
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