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Citations de Adrian J. Walker (29)


J’étais ivre. Je me suis endormi avant d’avoir pu prévenir ma femme. Mon fils m’a réveillé, sinon nous serions tous morts. Parmi les provisions que j’ai empilées à la hâte dans une caisse en plastique figurait une bouteille de vinaigre balsamique à moitié vide. J’ai repéré les tuyaux dans la cave, mais je ne savais pas si c’était des conduites d’eau ou de gaz car j’ignorais comment fonctionnait la maison. A un moment j’ai pensé que se serait peut-être plus facile s’ils étaient remplis de gaz …
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On se massacrait les uns les autres parce qu'on mourrait de faim en permanence et qu'on était terrorisé. Au cours des deux derniers siècles, nous avons mûri, nous avons compris des choses, construit des systèmes et des infrastructures qui nous ont apporté le bonheur et la santé. [...] On n'est pas censé vivre dans la boue, Ed. On n'est pas fait pour ça.
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Rester immobile ou se mettre en mouvement. On choisit la meilleure option. Puis on répète ce choix cent mille fois de suite.[...] La vie ça n'est rien d'autre. [...] Cent mille décisions, simplement, et à chaque fois , prendre la bonne. Vous n'avez pas besoin de penser à la distance ou à la destination ou au chemin déjà parcouru ou à celui qui reste à parcourir. Vous avez juste besoin de penser à ce qu'il y a devant vous , et à comment vous allez faire pour le laisser derrière vous.
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On ne court pas cinquante kilomètres, on court une foulée un grand nombre de fois.
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— Comment avez-vous su ? a demandé Bryce. Comment avez-vous su que nous n’étions pas dangereux ? »
Rupert l’a dévisagé de son œil valide.
« Vous m’avez donné votre parole d’honneur, pas vrai ?
— Oui, mais…
— Le jour où on ne peut plus faire confiance à la parole d’un homme, autant laisser tomber. Ça ne vaut plus la peine. La civilisation est morte. »
Il a écrasé son poing sur la table, en poussant un grognement de satisfaction.
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Les vivants couraient dans la poussière des morts, comme ils l'avaient toujours fait.
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C'est dur d'être un humain. La plupart du temps, nous ne sommes que des idiots inconscients qui recherchent la joie dans un monde ravagé par la peur et la souffrance.
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Comment aurions nous pu prendre soin d'une planète, alors que nous n'étions pas capable de prendre soin de nos pays, de nos villes, de nos propres communautés?
De nos propres familles. De nous mêmes.
De nos propres corps. De nos propres esprits.
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— Tu sais pourquoi les gens se racontent des histoires, Ed ? » Il a attendu ma réponse, mais je n’ai rien dit. Il a reniflé, avant de reprendre. « Parce que la vérité n’a pas vraiment de mots à elle. Ils ne suffisent pas, tu vois ? Les histoires fonctionnent… les bonnes histoires… parce qu’elles nous font nous sentir comme on se sentirait en écoutant la vérité, si on pouvait l’entendre. »
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— Il y a des gens qui bossent plus dur que vous ne l’avez jamais fait, et qui ne gagnent même pas une infime partie de ce qu’ils mériteraient. Croyez-moi, je sais de quoi je parle. Et aussi des gens, je parie, qui travaillent à peine et qui gagnent beaucoup plus d’argent que vous n’en aurez jamais.
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Nous nous sommes engouffrés dans la brume, courant à l’aveuglette sur un sol plat et sec. "J’ai l’impression d’être à l’intérieur d’un pet", a remarqué Bryce.
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À présent, nous traversions Carlisle en courant, sur ce qui était autrefois l’autoroute M6. La "colonne vertébrale" de la Grande-Bretagne, comme le claironnait mon père, le menton dressé fièrement.
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Ce n’était pas un retour à une vie plus simple ; ce n’était qu’une version de cette vie plus simple.

Dans cette version, le choléra, la dysenterie, les hivers rigoureux, les récoltes perdues, la fréquence des enfants mort-nés, les violences domestiques et l’inceste étaient désormais remplacés par le chauffage au sol, l’abonnement au bouquet Sky Plus, les panneaux solaires et les placements juteux. C’était juste un changement de déco : un simple papier peint, pas un retour à quoi que ce soit.
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Les gens se divisaient en deux catégories : ceux qui savaient préparer le thé, et ceux qui ne savaient pas.
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Bryce a levé la tête vers elle, tout sourire.
« D’autres provisions, a-t-il répété.
- Sors-moi tout ça, a-t-elle ordonné.
- Oh, chérie, on vient à peine de se rencontrer ! », s’est amusé Bryce, toujours souriant, paumes tendues vers elle.
Elle a retourné son fusil et assené un coup de crosse sur le front de Bryce.
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Moi, je le considérais comme un balourd à grande gueule, dont les fanfaronnades cachaient une inquiétude profonde sur sa propre intelligence.
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À en croire Bryce, les sirènes s’étaient mises à hurler en plein coït.
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Votre premier instinct vous pousse-t-il à relever les autres, ou à les piétiner ? Cette bête à l’intérieur de vous, celle dont vous pensez qu’elle est fermement attachée à son poteau, celle que vous avez apprivoisée à force d’art, d’amour, de prière ou de méditation : elle est à peine muselée. Le nœud est fragile. Le poteau est cassant. Il suffit de deux mots et d’une sirène pour arracher tout ça.
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Vous voulez savoir combien de temps il faut pour que la structure d’une société s’effondre ? Je vais vous le dire. Le temps qu’il faut pour enfoncer une porte.

Il existe encore aujourd’hui des vétérans de l’armée japonaise qui se souviennent des ténèbres de la Seconde Guerre mondiale. Ils ont l’air de petits vieux avec des familles heureuses, en paix avec le monde, mais ils se rappellent encore la faim qui les a poussés à tuer et à manger des femmes chinoises.
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Travail. Rien à voir avec rester à la maison toute la journée à allaiter un nouveau-né et à s’occuper d’une fillette de deux ans.
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