La librairie Point Virgule accompagne cette semaine les plus jeunes lecteurs à travers la nuit par le biais d'albums dédiés à cette thématique.
- Une nuit au jardin, Anne Crausaz, éditions MeMo, 20
- La lumière des lucioles, Adrien Demont, éditions Thierry Magnier, 13,90
- Zhinü, Pog & Stéphanie Léon, Little Urban, 14,50
- Bien grandir avec Mano, Gros cauchemars et jolis rêves, Cécile Alix & Natascha Rosenberg, Magnard Jeunesse, 10,50
Soudain, il s'agacent, se prennent les pieds dans les églises et récoltent des échardes plein les pattes. Fous de rage, ils éclatent en faisant naître de grands feux accompagnés de grognements hilares. La montagne s'est peu à peu retournée contre nous, elle est devenue mouvante. Comme les hommes, nous avons dû abandonner ces terres maudites, pour nous réfugier près des clochers.
Les humains se sont aventurés trop loin dans la montagne bleue, toujours battant, toujours cognant la rocaille pour y bénir leurs sentiers, pour y bâtir leurs églises. On voit souvent naître chez eux le désir de domestiquer la sauvagerie, de lui faire tendre la patte docilement.
Mais le puissant rythme des éléments n'entend rien aux peurs des hommes. La nuit venue, un hymne éternel s'élève, libérant d’immenses silhouettes grimaçantes abruties de liberté. Ces trolls tiennent en horreur la curiosité des humains qui envahissent leur territoire comme autant de parasites urticants.
L’hiver est rude… Il n’y a que la neige et le vent, le vent et la neige… Et tout là-haut, dans les vastes montagnes, des visages en colère se sont changés en pierre. La nuit, dans la pénombre, ils se penchent au-dessus des maisons et hantent les rêves des pauvres gens.
Il paraît que l’univers ressemble à une grosse radio. Ignorant l’existence d’une multitude de mondes parallèles, nous occupons actuellement l’une de ses fréquences, mais il arrive qu’un événement bouscule l’ordre établi et provoque de graves interférences capables de bouleverser notre perception de la réalité. C’est ce qui s’est passé ici, il y a quelques années. Les portes d’un autre monde sont restées entrouvertes, laissant échapper des créatures qui ont traumatisé la région. Je vous jure, c’est une histoire vraie.
Piqué sans répit, l’enfant s’est écroulé agonisant au pied de l’arbre. Quelques jours plus tard, des promeneurs ont retrouvé l’enfant couvert d’abeilles. Mais lorsqu’ils ont chassé les insectes, le corps avait disparu. On peut le voir apparaître certains soirs, attiré par la lumière des campeurs. Il erre parmi nous, solitaire, prisonnier de l’espace et du temps…
Sur cette planète, les expériences extraordinaires arrivent plus souvent qu’on le croit.
Il est possible de faire exploser les coordonnées mentales d’un individu, ce pouvoir est immense.
Un chien est la seule chose sur terre qui t'aime plus que toi-même.
Hugo était un être à part. Il me fascinait. Il faisait partie de ces gens magnétiques, que l’on choisit de croire (…). Ce gamin avait réussi à coloniser notre imaginaire.
Parce que les humains n’ont plus le cœur à vous transmettre les nouvelles du monde, ce service est désormais automatisé.