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Citations de Adrienne Monnier (18)


Mais l'alliance ou l'hymen qu'un homme conclut avec une femme
Est insuffisant, et l'amour s'épuise comme l'amitié.
(Paul Claudel) p.113
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L'esprit nouveau....mais l'esprit est toujours nouveau.Ceux sont les formes dans lesquelles il s'incarne et qu'il laisse derrière lui qui vieillissent. L'invention sans répit entasse les défroques et ne donne même pas à la surprise le temps d'être une surprise. p.93
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Comme l'a dit définitivement Swift : "Le monde est une comédie pour celui qui pense et une tragédie pour celui qui sent ". p.77
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Je taquine l'éternité. (Cocteau)
p.102
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À partir de ce moment, je compris Claudel, ou plutôt je le saisis.Je vis qu'il n'y avait d'ailleurs rien à comprendre: c'était un monde qui vous était ouvert ou fermé, et la façon d'y entrer était justement de ne pas raisonner et de se laisser être réceptif. p.55
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"....ce que tu nommes échange, je le nomme communion."
-dit Lala, dans La Ville de Paul Claudel-, le contexte de la citation est le métier de libraire, p.221
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.......l'esprit critique est la source de presque toutes les distractions, ce qui lui donne une morale qu'il n'a pas en morale proprement dite. p.76
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Il y avait de curieux êtres qui s'étaient fait une image d'eux-mêmes et qui vivaient dedans, contraints et magnifiques : Marie Huot, Valentine de Saint-Point, et d'autres dont je n'ai jamais su le nom ( chez Mercure de France -1913) p.34
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Peu de libraire sont entré dans la légende, Adrienne Monnier oui.
Ouvrant sa boutique à Jacques Prévert, Hemingway ou Saint John Perse, elle a aimé les livres et les littérateurs. Elle conversait aisément avec Breton ou Satie et participant à la folle vie de Saint Germain des prés est parvenue à créer un univers singulier, livresque et ... romanesque !
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Mais si tout homme conscient peut s'exalter sur son métier et saisir les rapports admirables qui le lient à la société, quels ne seront pas nos sentiments à nous, libraires, qui, avant toute pensée de gain et de travail basée sur les livres, les avons aimés avec transport et avons cru à la puissance infinie des plus beaux! (p. 220-221)
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Rabbi Menachem..., un jour où un fou sonna de la trompette sur le mont des Oliviers
-et le peuple épouvanté allait disant que cette trompette annonçait la rédemption-
ouvrit sa fenêtre, regarda au-dehors, puis la referma en disant : " Je ne vois rien de changé."
p.173
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Siegfried Kracauer - Rue de l'Odéon

(...)Jadis, lorsque ma femme et moi, immédiatement après ma libération; nous vînmes rendre visite à Adrienne pour la remercier, nous rencontrâmes chez elle Arthur Koestler qui était venu dans la même intention. Comme lui, Benjamin et moi-même, elle avait également sauvé John Rewald (** Historien d'art allemand- 1912-1994) et d'autres intellectuels. Elle a miraculeusement détourné de nous une lourde menace. Et, lorsque maintenant je pense à elle, je sais que la clarté de l'univers des livres où j'ai trouvé jadis un refuge était le reflet de l'amour qu'elle portait en son
coeur. (p. 76)
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Il y a toujours beaucoup de jeunes filles dans cette librairie : ce sont pour la plupart des étudiantes qui ont un abonnement de lecture. On les voit par deux ou par trois tourner autour des casiers dont elles tirent tel ou tel livre avec les petits rires légers des baigneuses qui entrent dans l'eau; elles s'appellent l'une à l'autre, même quand elles sont près l'une de l'autre, comme si d'invisibles flots risquaient de les séparer; ce sont surtout des Colette et des Simone.
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Les petits faits de la journée leur flottent au courant de l’idée, l’un ou l’autre provoque un clapotis de paroles.
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Angèle aurait bien voulu qu’elles arrangent leur vie ensemble, quel bonheur ç’aurait été, pour elle qui végète, de vivre dans les remous d’Augusta !
Mais Augusta a préféré Lucie, une assez jolie fille, coquette, paresseuse, avec qui elle a commencé tout de suite à bambocher.
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Lettre de Paul Valéry à Adrienne Monnier - 1932
[En 1931, Valéry publie -"Moralités" à La Maison des Amis des Livres et, alors qu'il reçoit ses droits d'auteur, lui envoie ce billet)

Folle Adrienne

Je ne sais comment vous faites vos comptes ou plutôt les miens ! J'ai la sensation que vous m'envoyez beaucoup plus d'argent que mon dû. Je ne peux pas vérifier, car je ne sais plus faire les additions. Trop de littérature détraque le compteur. L'à-peu près envahit l'âme littéraire; et quant à vous, je gage que le " Catalogue" vous a radicalement décervelée, et que vous en êtes à deux et deux font huit. (...) (p. 65)
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La Boutique d'Adrienne

Adrienne Monnier était comme ce jardinier, et dans la serre de la rue de l'Odéon où s'épanouissaient, s'échangeaient, se dispersaient ou se fanaient les idées en toute liberté, en toute hostilité, en toute promiscuité, en toute complexité, souriante, émue et véhémente, elle parlait de ce qu'elle aimai: la littérature. (...)
Et puis la nuit tombait.
Adrienne, avant de fermer boutique, toute seule avec ses livres, comme on sourit aux anges, leur souriait. Les livres, comme de bons diables, lui rendaient son sourire. Elle gardait ce sourire et s'en allait. Et ce sourire éclairait toute la rue, la rue de l'Odéon, la rue d'Adrienne Monnier.(p. 73)

Jacques Prévert
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Dans le métier de libraire, il y a des compensations aux corvées, ce sont les belles visites : celle des auteurs et des amateurs éclairés. A ces moments, la vie brille de tout son éclat ; la conversation devient diaprée; on en reste parfois ivre et pantelant. (...)
Je me souviens,à mes débuts ,de la souffrance que me donnait l'arrivée d'une personne revêche, ou même simplement banale,alors que j'étais plongée dans une belle et bonne conversation,dans une belle et bonne lecture.Quel déchirement de quitter le livre, l'amie ou l'ami.(...)
L'esprit des livres est un sourire universel.je m'efforçais donc de sourire à tous; ce fût d'abord appliqué et souvent contraint,puis les petites victoires en amenèrent de grandes: mon sourire me faisait sourire. (p.31)
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