Quand vous lisez le compte rendu d'un meurtre -ou une oeuvre de fiction basée sur une histoire de meurtre- c'est par la relation dudit meurtre que débute d'ordinaire le récit. C'est là une erreur fondamentale. La mécanique criminelle est en marche depuis bien longtemps. Un meurtre est le point culminant d'une série d'éléments circonstanciels, qui, tous, convergent vers un moment donné, en un lieu donné. Des gens venus de tous les horizons, et souvent pour des motifs fortuits s'y trouvent impliqués [...]. Le meurtre en lui-même n'est que le couronnement de l'histoire. C'est l'heure zéro.