AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Agatha Christie (5361)


[...] Tous les assassins qu’il m’a été donné de rencontrer adoraient parler. Le silencieux tue rarement et, quand ça lui arrive, son crime est simple, violent, évident. Au contraire, le meurtrier qui se croit malin est si content de lui que, tôt ou tard, il bavarde et se trahit.[...]
Commenter  J’apprécie          460
[...] il y a des gens qui trouvent l’harmonie monotone. Il leur faut le stimulant de la contradiction pour apporter une dimension dramatique à leur vie.
Commenter  J’apprécie          460
— En tout cas, nous formons un petit groupe tout à fait éclectique, fit observer le docteur avec un sourire. L’Église, le Barreau et la Médecine.
— Peu de choses sur quoi nous ne puissions donner une opinion les uns ou les autres, hein ? dit Durand en riant. L’Église en se plaçant du point de vue spirituel, moi du point de vue juridique et purement temporel, et vous, docteur, couvrant le domaine le plus étendu, puisqu’il va du purement pathologique au… purement psychologique ! À nous trois, nous devons être capables d’embrasser n’importe quel sujet de façon assez complète, il me semble.
— Pas si complète que vous l’imaginez, à mon avis, dit le Dr Clark. Il y a un autre point de vue que vous avez laissé de côté et qui est important.
— Et c’est ? demanda l’avocat.
— Le point de vue de l’homme de la rue.
— Est-il vraiment si important ? L’homme de la rue n’est-il pas généralement dans l’erreur ?
— Oh ! presque toujours. Mais il a ce qui manque fatalement à toute opinion de spécialiste – le point de vue personnel. En fin de compte, vous comprenez, on ne peut faire abstraction des réactions individuelles. J’en ai fait l’expérience dans ma profession. Pour chaque malade qui vient me trouver et qui souffre vraiment, il s’en présente au moins cinq qui n’ont absolument rien si ce n’est une incapacité totale de vivre en bonne intelligence avec ceux dont ils partagent le toit. Ils appellent cela de tout ce qui leur passe par la tête – de l’hydarthrose du genou à la crampe des écrivains, mais c’est toujours la même chose, l’irritation produite par le frottement d’une personnalité contre une autre.
Commenter  J’apprécie          450
— J’aurais cru, remarquai-je, qu’il était impossible de disparaître à l’heure actuelle.
Poirot avança une assiette de minuscules tartines beurrées et dit vivement :
— Soyez précis, mon ami. Qu’entendez-vous par disparaître ? À quelle sorte de disparition faites-vous allusion ?
— Les disparitions sont-elles donc classées et étiquetées ? demandai-je en riant.
— Mais naturellement, elles le sont. Elles se ramènent à trois catégories : la première et la plus connue, est la disparition volontaire ; la deuxième, la perte de mémoire et de personnalité, cas rare mais qui se rencontre de temps en temps. La troisième, meurtre avec escamotage plus ou moins heureux du cadavre.
Commenter  J’apprécie          450
[...] Entre vingt et quarante ans, les femmes sont absorbées par leur corps, et c’est bien normal. Leurs soucis tournent autour des enfants, des époux, des amants, bref des rapports personnels. Ou alors elles subliment tout cela, et se lancent dans une carrière en un élan tout féminin. Mais le second épanouissement naturel est celui de l’esprit, de l’intelligence, et il se produit au moment de la maturité. Les femmes prennent un intérêt plus grand à tout ce qui n’est pas personnel, l’âge venant. Les intérêts des hommes se réduisent, ceux des femmes s’étendent. Un homme arrivé à la soixantaine se répète, en général, comme un disque, tandis qu’une femme, si elle a la moindre personnalité, devient au même âge quelqu’un d’intéressant.
Commenter  J’apprécie          453
Je n’aime pas beaucoup les photographies. Elles vous font par trop vivre dans le passé. Il faut apprendre à oublier et savoir élaguer les branches mortes.
Commenter  J’apprécie          451
En médecine, le plus souvent, c'est la foi qui sauve.
Commenter  J’apprécie          450
Agatha Christie
L’amour d’une mère pour son enfant ne connaît ni loi, ni pitié, ni limite.
Il pourrait anéantir impitoyablement tout ce qui se trouve en travers de son chemin.
Commenter  J’apprécie          442
— [...] J’ai invité Monsieur Crime à déjeuner dimanche. Ça fera diversion, tu ne crois pas ?
— Monsieur Crime ?
— Le crâne d’œuf.
Commenter  J’apprécie          441
[...] Un praticien qui prétend déterminer avec exactitude le jour de la mort d’un malade est voué au ridicule. Les ressources physiques d’un homme sont incalculables.
Commenter  J’apprécie          420
Vous ne pouvez empêcher les oiseaux de la tristesse de passer au dessus de vos têtes mais vous pouvez les empêcher de faire leur nid dans vos cheveux
Laisse ton argent dans l'obscurité pour qu'il te permette de voir la lumière
cautionner est d'abord une générosité puis un regret enfin une obligation de payer
Commenter  J’apprécie          420
— Dites-moi, très cher, pourquoi Hercule ?
— Vous parlez de mon nom de baptême ?
— En fait de nom de baptême, reconnaissez qu’il n’a rien de très catholique. Il vous aurait plutôt un petit côté païen, non ? Mais, encore une fois, pourquoi ? C’est ça, ce que je voudrais bien savoir. Lubie de votre père ? Caprice de votre mère ? Tradition familiale ? Si je me rappelle bien – mais ma mémoire n’est plus, hélas ! ce qu’elle était –, vous aviez un frère prénommé Achille, n’est-ce pas ?
En un éclair, Poirot revit mentalement les péripéties de l’existence d’Achille Poirot. Tout cela était-il vraiment arrivé ?
— Cela n’a duré que bien peu de temps, se borna-t-il à répondre.
Avec tact, le Pr Burton abandonna ce sujet délicat.
— Les parents, grommela-t-il, devraient prêter davantage d’attention aux prénoms qu’ils donnent à leurs enfants. J’ai quelques filleules. Je sais de quoi je parle. Il y en a une qui s’appelle Blanche : elle est noire comme un pruneau ! À côté de ça il y a Deirdre, Deirdre des douleurs : elle, elle est gaie comme un pinson. Quant à la jeune Patience, on eût été mieux avisé de la baptiser Impatience ! Et pour ce qui est de Diana...
Le vieil universitaire frémit :
— Diana frise déjà les quatre-vingts kilos... or, elle n’a que quinze ans ! On me rétorque qu’il faut qu’adolescence se passe, mais j’ai bien peur que le problème soit ailleurs. Diana ! Ils auraient voulu l’appeler Hélène, mais, là, j’avais mis les pieds dans le plat. Quand on sait à quoi ressemblent ses père et mère ! Sans parler de sa grand-mère ! Moi, j’avais bataillé pour un prénom comme Martha, ou Dorcas... quelque chose de cohérent dans ce goût-là. Peine perdue. J’aurais aussi bien pu économiser ma salive. Drôle de race que celle des géniteurs...
Commenter  J’apprécie          410
Le seul mot "île" possède une vertu magique et évoque en votre esprit toutes sortes de fantaisies. En y abordant, on perd tout contact avec le reste de l'univers. Une île représente à elle seule tout un monde! Un monde d'où, peut-être, on ne revient jamais.

p.35
Commenter  J’apprécie          400
“Vis aujourd'hui, comme si c'était le dernier jour. Et fais des projets, comme si tu étais là pour l'éternité.”
Commenter  J’apprécie          400
Agatha Christie
Chaque assassin est probablement le vieil ami de quelqu'un.
Commenter  J’apprécie          390
[...] Ceux qui ont du goût n’ont pas assez d’argent pour faire construire et les Crésus veulent qu’on leur bâtisse des horreurs ![...]
Commenter  J’apprécie          380
Si vous vous imaginez être un personnage important, vous cherchez par tous les moyens à éviter les contrariétés. Si une mouche se pose sur votre front et ne cesse de vous agacer par son bourdonnement, que faites-vous ? Vous essayez de la tuer, et vous n'en éprouvez aucun remords : vous êtes important… la mouche ne compte pas à vos yeux. L'insecte tué, aussitôt votre tourment cesse. Cet acte vous paraît raisonnable et juste. Le souci de l'hygiène vous fournit un nouveau motif de détruire la mouche, cette bestiole constituant une source de dangers pour la communauté… elle doit donc disparaître. Voilà comment travaille le cerveau du fou assassin.

Chapitre 13 : Une conférence.
Commenter  J’apprécie          371
- Tu te souviens du jour où tu m’as dit que ce serait merveilleux de mourir ensemble ? De s’endormir à jamais dans les bras l’un de l’autre ? Tu te souviens du jour où tu m’as dit que nous devrions prendre une caravane et nous enfoncer dans le désert ? Rien que nous deux, avec les étoiles et les chameaux… et comme ce serait bon d’oublier tout ce qui n’était pas nous ?
Ce qu’on peut débiter comme insanités, quand on est amoureux ! Sur le moment, dire tout ça ne lui avait pas paru grotesque, mais se l’entendre ressasser à froid ! Pourquoi les femmes ne peuvent-elles pas tirer un trait sur le passé ? Les hommes détestent s’entendre continuellement rappeler qu’ils se sont conduits comme de parfaits imbéciles.
Commenter  J’apprécie          370
[..]les gens les plus intelligents trébuchent sur des détails.
Commenter  J’apprécie          370
Une île, ça avait quelque chose de magique ; le mot seul frappait l'imagination. On perdait contact avec son univers quotidien - une île, c'était un monde en soi. Un monde dont on risquait parfois - qui sait ? - de ne jamais revenir.
Commenter  J’apprécie          370



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Agatha Christie Voir plus

Quiz Voir plus

Agatha Christie

Quel surnom donne-t-on à Agatha Christie ?

La Dame du Crime
La Reine du Meurtre
La Dame de l'Intrigue
La Reine du Crime

10 questions
1546 lecteurs ont répondu
Thème : Agatha ChristieCréer un quiz sur cet auteur

{* *}