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4.26/5 (sur 17 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Reims , le 11/11/1988
Biographie :

Agatha Liévin-Bazin est docteure en éthologie, spécialiste de la vie sociale chez les oiseaux. Désormais vulgarisatrice scientifique, autrice et illustratrice, elle parle d'animaux à plein temps sous divers formats ( livres, conférences, animations grand public, exposition), tient le blog illustré "le nid de pie" et anime l'émission radiophonique éponyme sur les ondes de Campus FM.

Source : www.leniddepie.com
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Alice au pays des sciences | Belin éditeur Le conte le plus fascinant de votre enfance, éclairé par la science ! Et si le monde merveilleusement fou d'Alice au pays des merveilles vous révélait les secrets de la nature ? Les deux autrices s'emparent du célèbre récit et de ses adaptations pour explorer les sciences naturelles qui s'y cachent. Découvrez les secrets du Lapin Blanc, l'incroyable champignon qui vous permettrait de changer de taille, l'origine de la folie du Chapelier et ce qui se cache derrière le sourire du malicieux Chat de Cheshire. Un voyage illustré dans l'univers de Lewis Carroll entre créations insensées et inspirations scientifiques. Anne-Cécile Dagaeff est ingénieure agronome et docteure en comportement animal. Elle a fait de sa passion son métier en devenant médiatrice scientifique et travaille actuellement au Muséum de Toulouse. Agatha Liévin-Bazin est docteure en comportement animal. Vulgarisatrice scientifique, elle tient un blog illustré, leniddepie.com, et une émission de radio. Elle intervient régulièrement dans les médias (France Inter, le Monde de Jamy, E=M6…). Illustratrice : Agatha Liévin-Bazin
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Deux grandes approches reviennent quel que soit le contexte : certains animaux se déplacent en utilisant des membres (pattes, nageoires, ailes et autres appendices), on parle alors de locomotion appendiculaire, tandis que d'autres mobilisent tout leur corps. Cette locomotion, qualifiée d'axiale, correspond à la reptation des serpents mais aussi aux ondulations de nombreux animaux marins (comme les murènes), pourtant munis de nageoires mais qui servent parfois plus à la stabilisation qu'à la propulsion. Fun fact : les poissons ondulent plutôt latéralement, de droite à gauche, alors que les mammifères marins ondulent plutôt verticalement, de haut en bas ! Évidemment, il y a des petits malins qui combinent locomotions appendiculaire et axiale, notamment les espèces qui passent d'un milieu à l'autre : les crocodiles et leurs cousins (dont les iguanes) peuvent par exemple utiliser leurs pattes pour marcher sur le sol, mais nagent en faisant onduler leur queue.
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Il faudra attendre le XIX° siècle pour que la reconnaissance de la théorie de l'évolution chamboule la façon de classer les êtres vivants : puisqu'ils sont tous cousins, on peut les organiser en se basant sur leurs liens de parenté ! Le système moral qui attribuait une valeur aux organismes selon des critères exclusivement humains disparait peu à peu : tout le monde ayant la même origine, il ne s'agit plus de dire qui est« le plus évolué » (ce qui n'a aucun sens) mais de retracer l'histoire évolutive de chacun, un peu comme si on voyageait dans le temps pour reconstruire un arbre généalogique. Heureusement, ça n'implique pas de repartir de zéro : en général, plus on est proche parent, plus on se ressemble.
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DU FROID ET DU CHAUD CHIMIQUES Certaines substances chimiques, captées par les thermorécepteurs, provoquent des sensations similaires aux changements de température. Le menthol présent dans la menthe active les récepteurs au froid alors que la capsaïcine, l'un des composants des piments, active les récepteurs à la chaleur. Attention à ne pas mettre les doigts dans vos yeux après avoir touché des piments... Ca brûle!
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Malgré leurs nombreux points communs, les êtres vivants sont quand même très différents les uns des autres ! Deux ingrédients expliquent l'incroyable diversité actuelle : le temps et l'évolution. Des changements progressifs, accumulés au fil des générations, ont permis l'apparition de nombreuses variantes dans les génome-bibliothèques des organismes, qui continuent à évoluer depuis des millions d'années. Ça laisse le temps d'expérimenter!
Ce que nous voyons aujourd'hui n'est qu'un instantané, l'état actuel d'une situation sans cesse changeante. Seules sont visibles les stratégies apparues relativement récemment et celles qui sont adaptées aux contraintes de leur environnement. Ça pourrait donner l'impression que l'évolution est vraiment super balèze et que tout marche du premier coup, mais le panorama est trompeur : en réalité énormément de tentatives ont été inefficaces et les organismes correspondants ont simplement disparu.
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ENVOYEZ LES DÉCIBELS !
Le mâle araponga blanc est l'un des oiseaux les plus bruyants au monde. Ses cris atteignent les 120 décibels, plus fort qu'un marteau piqueur ! Et ce n'est rien à côté des 230 décibels atteints par les clics des cachalots qui sont heureusement très courts). La crevette pistolet Synalpheus parneomeris flirte quant à elle avec les 190 décibels (plus fort qu'un pistolet) en claquant son unique pince. Saluons aussi la performance du micronecte bruyant, un petit insecte d'eau qui atteint 100 décibels... en frottant son pénis contre son abdomen !
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Tous ces exemples d'interactions sont des symbioses. Si dans le langage courant ce terme implique souvent l'idée d'un bénéfice mutuel, pour les spécialistes, il désigne toutes les associations durables et obligatoires entre deux organismes, qu'elles soient positives ou négatives. Les biologistes classent ensuite ces interactions en fonction des avantages ou des inconvénients pour chaque participant. Les exemples évoqués jusqu'ici entrent dans la catégorie du mutualisme : une association indispensable dont chacun tire un bénéfice améliorant ses chances de survie.
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Une fois l'information recueillie, quelle que soit sa nature (olfactive, visuelle, sonore, tactile..), elle est généralement transformée en signal électrique. Celui-ci circule dans l'organisme jusqu'aux zones chargées de son analyse. Chez les animaux, le transport et le traitement passent par le système nerveux. Ce n'est qu'au bout du parcours qu'apparaissent les sensations, pas au niveau des récepteurs. Et oui, c'est votre cerveau qui crée les odeurs et les images ! Une fois le signal analysé, I'organisme peut réagir de manière adaptée.
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Bien avant d'avoir compris les mécanismes moléculaires en jeu, les humains savaient utiliser des micro-organismes pour faire fermenter certains produits. C'est par la fermentation qu'on peut, à partir de sucres, obtenir de l'alcool, du CO2 pour faire lever la pâte ou de l'acide lactique pour faire des yaourts. Mais aussi de l'acide acétique à partir d'alcool, pour faire du vinaigre. Que ce soit pour transformer ou pour conserver des aliments, la fermentation accompagne la gastronomie humaine depuis des millénaires.
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Car il faut bien que tout ça sorte ! En cas d'odeur malencontreuse, vous pouvez accuser votre microbiote... Bien qu'il soit incapable de péter, l'hoazin, un oiseau ruminant (oui, vous avez bien lu) d'Amérique du Sud est réputé pour sentir très mauvais du fait des gaz qu'il produit en fermentant les végétaux dans son jabot. Les paresseux non plus ne pètent pas. Le méthane produit par leur flore intestinale passe dans le sang via les intestins avant d'être expulsé... par la respiration !
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De fait, même si on la néglige un peu parce que ses adeptes sont en grande partie invisibles à l'oeil nu, la reproduction asexuée est une stratégie qui fonctionne bien. C'est la plus utilisée sur notre planète ! Elle a pourtant un gros inconvénient se copier à l'identique ne permet pas de générer de la diversité génétique. Et quand tout le monde se ressemble, une menace (comme une épidémie au hasard) a vite fait d'éradiquer une population entière. Heureusement, les procaryotes ont plus d'un tour dans leur sac : bactéries et archées ont trois façons spécifiques de mélanger leurs gènes pour créer de la diversité.
Pour commencer, elles sont capables de récupérer de I'ADN qui traîne directement dans leur milieu et de l'intégrer dans leur propre génome. Elles peuvent aussi s'échanger des morceaux d'ADN circulaires qu'on appelle des plasmides, en formant un pont qui relie temporairement I'intérieur de deux cellules différentes. C'est notamment comme ça que se propagent les gènes de résistance aux antibiotiques. Enfin, elles peuvent compter sur l'aide de virus pour trimballer au gré de leurs infections, des morceaux d'ADN de cellule en cellule.
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