Voilà, j'ai son numéro de téléphone, là dans mon portable.
Trois jours que je le regarde sans oser le composer, que je l'apprends par cœur, que j'en additionne les chiffres pour savoir si la numérologie me révélera qu'elle pense à moi autant que je pense à elle.
Mais je ne pourrai jamais l'appeler. Rien que l'idée d'appuyer sur la touche "Adélaïde" me tétanise d'effroi.