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Citations de Agnès Dumont (33)


S'il y a pire que les justifications de ceux qui n'ont pas osé vivre leur aventure, ce sont les souvenirs ridés de ceux qui ont osé il y a longtemps. (Nous c'est pas pareil)
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L’expérience n’est jamais que la somme des bêtises accumulées tout au long d’une vie.
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Je connais ce genre d’individus solitaires, capable de n’importe quelle excentricité pour engager la conversation. J’ai un don pour les attirer. (Pourquoi m’a-t-il élue ?)
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[...] le hasard, c'était l'explication boiteuse, un cataplasme qu'on appliquait faute de mieux sur les zones d'ombre d'une affaire qu'on n'arrivait pas à éclaircir et qui continueraient à gêner bien des années après que le dossier fut clos.
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Je n'avais pas encore eu le temps de m'habituer à ma nouvelle situation de femme déçue. (Cent cinquante grammes de Christophe Colomb)
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Les gens protestent vite, mais peu sont prêts à retrousser leurs manches pour résoudre les problèmes.
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Le soleil qui inondait la cuisine, combiné à l’odeur du café en train de passer, lui remonta le moral. Après tout, il aimait conduire et le temps était beau. Il ne prendrait pas l’autoroute et accomplirait la trentaine de kilomètres qui le séparaient de la ville universitaire en musardant sur de petites routes de campagne. Une occasion qu’il saisissait de temps en temps, et qui lui faisait découvrir des coins charmants à deux pas de chez lui : lourdes fermes en carré typiques des paysages brabançons, placettes de village, paysages vallonnés, prairies grasses et champs de betteraves s’étendant à l’infini. Il ne fallait pas nécessairement aller au bout du monde pour l’admirer. (p. 86)
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Chacun avait envie, c’était clair, de filer en douce pour rejoindre son canapé et le téléviseur béni qui noyait les soucis et même toute forme de pensée structurée plus sûrement qu’un casier de bières. Mais bon, il y avait ce doigt sur le comptoir, le gamin tout pâle qui exhalait le vomi et un zeste de dignité qui rôdait encore chez certains d’entre nous. (p. 89)
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Il ne se sentait pas le courage de l’appeler sur le champ. D’entendre sa douce voix lui égrener des paroles de réconfort. C’était à lui de la réconforter, merde ! Cette seule pensée amena un nouveau martèlement sur le volant. Avant qu’il ne mette le contact et enclenche la première. Quelle que soit l’ampleur du drame dans sa vie, il y avait toujours, semblait-il, un moment où il enclenchait la première, où il repartait comme si de rien n’était. Ce constat finit de l’accabler. (p. 33, Au mépris des sémaphores)
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- C'est curieux comme, en vieillissant, la plupart des gens attrapent une sorte d'assurance, ils se trompent toujours autant mais avec plus de conviction, tu vois ce que je veux dire? Moi, ce serait plutôt le contraire.
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N'y croyez pas trop. L'expérience n'est jamais que la somme des bêtises accumulées tout au long d'une vie. Ca ne se transmet pas.
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Les gens protestent vite, mais peu sont prêts à retrousser leurs manches pour résoudre les problèmes.
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Que demander de plus à la vie qu'un peu de soleil,une bonne bière, une terrasse accueillante et une conversation pimentée?
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L'expérience n'est jamais que la somme des bêtises accumulées tout au long d'une vie. Ca ne se transmet pas.
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Les tournants, dans la vie, c'est toujours l'occasion de jeter un oeil dans le rétro et on a beau se démener pour que le paysage parcouru ait plus ou moins fière allure, c'est souvent le moment où les larmes vous viennent aux yeux sans que la cire y soit pour quoi que ce soit.
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- Rien de plus déprimant, reprit Roger... si ce n'est, peut-être, une visite chez Ikea.
-Ikea, maintenant ?
- Ben oui. Quand tu entres dans cette grande surface, adieu la liberté. Ton chemin est tout tracé et tu dois le suivre jusqu'au bout.
- Quel rapport ? ne put s'empêcher de questionner Paul, tandis qu'il garait la voiture.
- A la mer, c'est la même chose quand tu es sur la digue. Tu la parcours dans un sens, puis dans l'autre et, ensuite, tu recommences.
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- Je te propose de dormir ici et demain, en route pour Walcourt et sa basilique Saint-Materne.
- Marrant, ce nom.
- Eh oui : la belle église de Walcourt porte un banal nom de confiture, rigola à nouveau Roger tout en se dirigeant vers sa chambre.
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L'Eau Noire luisait, tranquille, en contrebas. Comme si elle n'était pas sortie de son lit à Petigny, au milieu de l'été. Comme si elle n'avait pas envahi les rues de la localité, contraignant les habitants à évacuer les lieux. Une véritable allégorie rappelant à chacun la précarité de la vie.
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Il paraît qu'il y a des gens qui dépriment quand arrive la retraite. Il y en a même qui se laisseraient tout doucement mourir. Moi, ça m'a donné une folle envie de vivre.
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Prenons la cigarette par exemple. Le fumeur en plein sevrage ne pense généralement plus qu'à ça, au point d'aller se coucher avec les poules pour enfin relâcher la pression. Impossible de craquer par inadvertance dans de telles conditions. Mais que dire quand on a fait ses preuves, quand on en oublie - ha, ha, c'était une autre époque - qu'on a été fumeur ? On gomme aussi de sa mémoire le sevrage si douloureux et à l'improviste, on peut se redécouvrir une cigarette à la main sans savoir d'où est sortie l'allumette ! Qui pourrait prétendre être son propre maton en permanence, sans jamais faiblir ?
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