Martin ne les écoutait plus. Lui, il voulait ne plus être seul dans cette ferme de la Tourmente, il désirait une femme, mignonne, gentille, qui l'aiderait dans les travaux des champs, qui s'occuperait de sa maison, l'attendant, le sourire aux lèvres, sur le seuil de leur porte, des bambins rieurs accrochés à ses jupes. Former un vrai couple, avoir cette complicité comme ses parents possédaient, d'un regard se comprendre, s'aimer simplement. Il en avait assez de passer ses journées, solitaire, dans ses prés, de retrouver son grand lit sans la chaleur d'une femme qui lui ouvrirait les bras afin qu'il s'y enfouisse avec bonheur. Il désirait que sa femme vibre sous les rires, qu'elle soit le berceau d'une nouvelle génération de petits Feuvran qui garderaient précieusement ce que leurs parents leur auraient offert...
- La Marguerite, elle a de belles et grosses mamelles que ma main aime caresser et mes doigts serrer, du beau et chaud lait qui en pisse! Vous, la belle, même point de quoi gâter la main d'un homme que vous avez, le nichon est plat et le téton point attrayant d'après ce que je peux remarquer!
Vous êtes faits l'un pour l'autre.