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3.84/5 (sur 1192 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 01/12/1965
Mort(e) le : 11/02/2023
Biographie :

Agnès Laroche est une romancière française.

Avant de devenir autrice, Agnès Laroche a travaillé pendant 20 ans en insertion professionnelle.
Après avoir créé de nombreuses fictions pour la radio, elle s’est tournée vers la littérature jeunesse, avec une palette qui va de la petite enfance à l’adolescence.

Elle y aborde des genres très différents: littérature de l’imaginaire, polars, chroniques de la vie quotidienne ou récits d’aventures, albums pour les plus jeunes.

En 2015, elle a obtenu le Prix des Incorruptibles (niveau CE2/CM1) pour son roman jeunesse "Rue des petits singes". C'est cette même année qu'elle remporte le prix Mon ami pour son roman "Le fantôme de Sarah Fisher".

Elle vit à Angoulême avec son mari et ses trois enfants.

son blog : http://agneslaroche.blogspot.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/AgnesLarocheAuteure/

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Source : http://repertoire.la-charte.fr
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Citations et extraits (168) Voir plus Ajouter une citation
- Vous êtes qui ? Qu’est-ce que vous faites là ?
Pas de réponse, je me suis approché davantage, sans provoquer la moindre réaction.
En dépassant les noyers, j’ai compris que c’était une fille, à sa silhouette et à sa façon de se tenir.
Elle ne bougeait toujours pas. J’ai fait deux pas de plus, bouteille en l’air. Elle s’est tapie au sol, les bras tendus devant elle pour se protéger, aussi affolée que si le zombie dégueulasse, c’était moi, et que j’allais la bouffer.
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Je vais Me raconter notre histoire, pas tout, uniquement les moments marquants, les étapes.
Je l’écrirai, puis je la déposerai dans une boîte que j’enterrerai loin d’ici.
Aux oubliettes, à jamais.
Saboureau, ma prof de français cette année, assurait que l’écriture aide à apaiser les peines passagères et les grands chagrins, à prendre du recul.
A renaître même, parfois.
Renaître…
Exactement ce dont j’ai besoin.
Retrouver la fille que j’étais, et qui m’échappe, s’efface, au risque de disparaître à jamais.
Oui, renaître, pour ne pas mourir à petit feu.
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Ce qui m'intéressait, ce qui embellissait mes journées et maintenait mon moral au beau fixe, c'étaient nos discussions, nos silences, nos chamailleries, notre complicité, nos scénarii de BD, nos projets, bref notre amitié, dont il me semblait que je ne pourrais plus me passer.
Cela devait embellir celles de Charly aussi car au fil des mois, septembre, octobre, ses escapades en solitaire, celles de jours de cafard, se sont raréfiées.
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Puis elle a ri et moi, les joues brûlantes, la respiration un peu courte, je suis tombé amoureux.
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Cette loi est juste et vous n'y échapperez pas (…). Les femmes n'ont pas les qualités requises pour gérer des biens ou de l'argent en toute indépendance ! Elles s'occupent de leur foyer, de leurs enfants, travaillent parfois, mais il serait vain de leur en demander davantage, elles n'en sont tout simplement pas capables ! Sans parler de la frivolité et de l'inconséquence de certaines qui dilapideraient en bien peu de temps leur héritage.

(le sultan).
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" Ça suffit comme ça ! Silence ! Violette, sacrée pipelette,
viens t'asseoir devant moi et plus un mot ! "
Violette se lève et s'installe à côté de Nicodème,
dont le cœur se met aussitôt à trembler.
" Coucou ! " chuchote-t-elle du bout des lèvres.
Elle est si jolie qu'il ne lui répond pas : il vient de perdre la voix.
Ah ! Si seulement
il pouvait se transformer...
Il deviendrait Super Nico, il serait super grand, super fort,
il offrirait à Violette un bouquet de pâquerettes.
Ah ! Si seulement...
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Nicodème se faufile
au milieu de la foule pressée.
A toutes ces grandes jambes
qui se bousculent,
à tous ces sourcils froncés,
il voulait crier :
" Vous voyez pas que vous
m'écrabouillez les pieds ? "
Ah ! si seulement
il pouvait se transformer...
Il deviendrait Super Nico,
il serait super grand, super fort,
et il tirerait la langue long comme ça à tous les passants !
Ah ! si seulement...
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Quel homme étrange, pétri de contradictions... Froid et inflexible, mais attendri par un poème enfantin. Sérieux et responsable, mais capable de se lancer dans une expédition comme celle-ci avec insouciance, sans en avoir évalué les dangers. Orgueilleux, mais osant reconnaître devant elle, sans honte, qu'il ne savait pas nager. Fier, mais humble soudain, pour évoquer son absence de courage.
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On ne juge pas les femmes capables de disposer avec bon sens des biens familiaux. À la mort de leurs parents, le sultan en devient propriétaire.
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« Votre Grandeur voit juste, en cette affaire comme en chaque chose. Les femmes sont, comme vous l'avez suggéré, dépourvues d'intelligence et peu fiables. C'est mon cas, bien sûr, comme c'est le cas de ma sœur et probablement de votre mère.
Les hommes, en revanche, sont sages, toujours. Ce ne sont pas eux qui dépenseraient leur argent de façon irréfléchie, causant la ruine de leur famille en pariant sur des courses de chameaux, par exemple. Ou qui monteraient de superbes chevaux de race, acquis à prix d'or grâce à des emprunts impossibles à rembourser, avant de se reposer des heures durant, confortablement installés dans une fumerie d'opium. (…)
Non, les hommes, à commencer par vous, sont des créatures parfaites, sans exception.
Et les femmes, des créatures abjectes, sans exception. »

(lettre de Marjane à son sultan...).
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